Le réveil fut compliqué ce matin là, on aurait pu imaginer que Phoenix aurait l’habitude des réveils difficiles et pourtant, ce matin, elle avait l’impression que c’était bien différents des autres matins qu’elle avait pu connaitre jusque là. La migraine, elle connaissait bien, la fatigue aussi et de même pour l’envie de rester au lit alors qu’elle savait pertinemment qu’elle devait aller bosser. Elle connaissait bien tout ça, c’était presque devenu un quotidien pour la jeune rouquine et pourtant ce matin ces petits tracas quotidiens semblaient être multipliés par dix. Avachie au fond de son lit, emmitouflée sous sa couette, la jeune femme poussa un grognement quand la sonnerie de son réveil retenti une nouvelle fois, comme agacé de la voir lambiner alors qu’elle devrait être levée depuis un bon quart d’heure. Le bruit retentissait dans la petite pièce servant de chambre à Phoenix, strident, agaçant et n’aidant pas la migraine de la jeune femme à disparaitre. Elle se décida enfin à repousser sa couette et d’un geste brusque, elle débrancha carrément le réveil, au moins là, il ne sonnerait pas une nouvelle fois. Non, décidément, elle n’avait pas envie d’aller bosser, pas ce matin et pourtant une voix dans sa tête ne cessait de lui répéter qu’elle devait se bouger le derrière et aller bosser. Seulement, elle ne savait pas à quelle heure commençait son très cher colocataire et elle n’avait pas envie de le croiser ce matin et en se levant elle avait une chance sur deux de devoir l’affronter et vu la soirée qu’ils avaient passés la veille, elle n’avait vraiment pas envie de le voir ce matin. Une partie d’elle aurait aimé faire sa valise et rentrer au pays de galles en ne laissant qu’un simple mot, mais elle avait déjà fait quasiment la même chose à son ex fiancé, en plus il y avait une deuxième partie d’elle-même qui lui disait d’arrêter de faire la con et de sauter dans les bras de Cayden. Cette femme allait sans aucun doute finir folle, enfermée dans un hôpital psychiatrique si elle continuait se conflit intérieur. Une chance pour elle, il ne dura pas longtemps, en effet, plongée dans le noir, coupée du monde et extenuée, elle ne tarda pas à se rendormir comme une masse. Elle serait sans doute en retard, voir très en retard au boulot, mais ce n’était pas vraiment la chose dont elle se souciait à se moment présent alors qu’elle était de nouveau plongé dans un sommeil plus ou moins profond. Elle eu l’impression de n’avoir fermé les yeux que quelques courtes minutes et son réveil étant débranché, elle ne pouvait pas se rendre compte qu’en réalité elle avait beaucoup trop dormit. De nouveau réveillée, elle réussit enfin à se tirer hors de son lit et a se diriger difficilement vers la sortie de sa chambre, dans le noir ce n’était pas évident, d’autant plus que le sol n’était pas dépourvu d’un tas de bordel dans lequel elle n’arrêtait pas de se cogner les orteils. Une fois sortie de la pièce sombre qu’était sa chambre elle eu tout le loisir de s’apercevoir que le soleil était déjà particulièrement haut dans le ciel pour une heure qui pourtant - d’après ce qu’elle pensait - était encore bien matinale, elle pu aussi s’apercevoir qu’elle était encore habillée comme la veille, ça avait quand même un certain manque de classe. Toujours sans faire attention à l’heure, elle se dirigea lentement dans la salle de bain, cette fameuse petite pièce qu’elle aurait presque préféré fuir histoire de ne pas avoir à se remémorer ce qui s’y était passé la veille. Elle soupira en repensant à la folie qui lui avait traversé l’esprit quand elle s’était jetée sur Cayden pour l’embrasser, elle avait définitivement craquer hier soir, elle n’aurait jamais du faire ça et pourtant, elle l’avait bel et bien fait. Levant les yeux au ciel, elle fila sous la douche, restant un long moment sous le jet d’eau avant de se décider enfin à se laver. Une fois la douche finie, elle enfila son peignoir avant de retourner dans sa chambre où elle ouvrit les volets, observant l’extérieur pendant plusieurs minutes, trouvant définitivement qu’il faisait trop jour pour sept heures et quelques du matin. Elle décida de partir à la recherche de son portable, sous sa couette, parce que oui, elle dort avec son portable, pour jeter un coup d’œil à l’heure et elle pu enfin s’apercevoir qu’il était midi passé et qu’elle avait un peu plus de quatre heures de retard. Elle se dépêcha alors de s’habiller enfilant la première tenue lui passant sous la main, une robe plutôt courte histoire de rester fidèle à son style, elle se précipita ensuite dans la salle de bain pour une séance de préparation qu’elle fut obligée d’écourter par rapport aux autres matins. Elle enfila rapidement les chaussures qu’elle avait laissées trainer au beau milieu du salon la veille avant d’attraper sa veste et de filer hors de l’appartement. Elle était déjà bien à la bourre, tellement que ne pas aller du tout au boulot lui semblait presque être une meilleure idée. Elle n’était pas du tout motivée pour passer une nouvelle journée dans ce bar à la con dans lequel elle bossait, à vrai dire, elle n’avait pas envie de grand-chose, si ce n’est d’aller se noyer dans la mer pour faire taire tous ses questionnements, revenus au moment même où elle s’était de nouveau réveillée. Elle avait besoin de trouver quoi faire, car de toute évidence, elle ne pourrait pas fuir Cayden éternellement, à part si elle décidait d’aller vraiment se noyer dans la mer mais bon, c’était selon elle, un peu trop radical quand même. Elle laissa échapper un nouveau soupire ne trouvant pas d’autre solution que celle de laisser les choses se faire sans chercher à les éviter, juste les prendre comme elles arriveront. Mauvaise idée très mauvaise idée. Elle s’arrêta en plein dans sa marche en direction du bar. Elle ne pouvait pas faire ça car elle savait que le moment venu elle trouverait une bonne excuse pour s’enfuir, exactement comme elle l’avait fait la veille face à ce qui ressemblait plus ou moins à une déclaration d’amour de la part de Cayden. Remarquez, elle avait un peu trop bu, elle était fatiguée, pas forcément remise de ses émotions alors elle avait peut être mal interpréter les paroles de Cayden. Elle reprit sa marche, en essayant de se persuader que c’était bel et bien ça. Cela dit, une autre question lui chiffonna l’esprit, Cayden n’était définitivement pas le genre d’homme à céder au charme de n’importe quelle fille ou de profiter des demoiselles un peu ivres, c’était d’ailleurs quelque chose qu’elle admirait chez cet homme, il était différent des trois quarts des mecs de la planète, il valait vraiment mieux qu’eux, mais, il n’avait pas repousser ces avances la veille, au contraire il y avait plutôt bien - voir très bien même - répondu. Pourquoi est-ce qu’il avait fait ça ? Cette question la fit de nouveau s’arrêter sur place, comme une grosse tarée. Elle devait vraiment trouver toutes les réponses à ses questions, elle aurait pu en parler avec ses amies au bar, mais elle n’était pas sûre qu’elles soient apte à comprendre la façon de penser d’un homme. Là, elle avait besoin de l’aide d’un mec, et quand elle avait besoin de l’aide d’un mec, elle savait qui aller voir. Elle attrapa son téléphone dans sa poche histoire d’inventer une excuse bidon pour justifier son absence au boulot et elle se dirigea vers l’université. Ha, l’université, elle n’avait jamais vraiment mit les pieds dans celle de Sydney, de toute façon, elle n’avait rien à y faire, elle voulait juste aller sur le campus retrouver quelqu’un, il n’empêche qu’elle n’aimait pas les universités, la preuve étant qu’après deux petites et malheureuses années d’études elle avait laissé tomber pour voyager, résultat des courses, elle était serveuse dans un bar, génial. Enfin bref, arrivée à l’université, elle du demander à une brave âme de lui indiquer le campus, parce qu’elle aurait été fichue de se retrouver paumée dans une université, pourtant, elle était déjà venue pour voir Cooper, celui qu’elle revenait voir aujourd’hui. Se souvenant plus ou moins bien de la porte à laquelle elle devait toquer, elle frappa à une porte, espérant que la chance soit plus présente que les souvenirs et qu’elle soit bien à la bonne porte.

Le doute était sûrement une chose humaine. Tout le monde doutait, à des degrés différents, mais personne n’avait la capacité d’être toujours sur de ses choix, toujours sur des chemins qui s’ouvrait à lui. Phoenix n’échappait pas au commun des mortels, elle doutait tout comme n’importe qui. Seulement, son problème à elle, était que pour éviter de se prendre la tête, de se poser des question et d’avoir des choix à faire, elle prenait tout simplement la fuite, réaction digne des lâches certes, mais plutôt efficace. Aujourd’hui comme dans tant d’autres moment de sa petite vie, elle pourrait aussi s’enfuir, faire sa valise alors que Cayden était encore au boulot, laisser un simple mot sur la table de la cuisine et partir dieu seul sait où, sans doute dans un coin que l’on appelle communément le pays de galles parce qu’elle n’avait pas vraiment d’autres endroits où aller à l’heure actuelle. Cela dit, elle n’avait pas envie de quitter Sydney, et elle l’avait pas non plus envie de planter Cayden comme ça, du jour au lendemain pour une raison qu’elle ne voulait pas s’avouer à elle-même. Elle pouvait aussi juste faire comme si de rien n’était continuait la vie qu’elle menait avant le soirée de la veille, avec Cayden en guise de meilleur ami et de colocataire, mais il ne faut pas non plus se leurrer, ça fait longtemps qu’il est bien plus que ça à ses yeux, mais encore une fois, elle était trop bornée pour l’avouer. La jolie rouquine devait sans doute être un peu masochiste sur les bords pour systématiquement aller à l’encontre de ses sentiments, c’était tellement absurde de sa part, c’était un peu comme si elle fuyait le bonheur ce qui avouons le est un peu à l’opposé de ce que font normalement les êtres humains. Phoenix elle-même devait parfois ne pas vraiment ressembler à un être humain, mais bon, à ce point là, c’est sans doute un peu grave. Quoi qu’il en soit, la jeune femme décida de ne pas se rendre au travail, trop perturbée pour une simple soirée de folie passée avec Cayden, lourde de conséquences certes, mais quand même pas si perturbante que ça. Elle était sans doute trop bête pour se rendre compte des choses elle-même, ces choses qui pourtant pouvait paraitre si évidentes ! Le fait est qu’au lieu d’aller bosser comme elle aurait du le faire, elle décida d’aller voir Cooper, son vrai meilleur ami, celui pour qui elle n’éprouvait rien de plus que de l’amitié. D’ailleurs cette amitié devait bien lui prouver que Cayden était plus que son meilleur ami, parce qu’elle les classait tous les deux comme des meilleurs amis et pourtant avoir coucher avec Cooper n’avait jamais créé en elle autant de conflits. Tant d’indices qu’elle seule était incapable de voir ! Elle était stupide, tellement stupide et rien ni personne n’arriverait à changer ça, après vingt-cinq ans de vie sur cette Terre, c’était déjà bien trop tard. C’est donc la tête pleine de doute et de questions inutiles que Phoenix s’était dirigée jusqu’à l’université lieu où elle avait des chances de trouver le jeune homme vu que lui, il n’avait pas laissé tomber les études du jour au lendemain pour devenir serveur dans un bar à l’autre bout du monde ! Le fait d’avoir laisser tomber ses études devait sans doute la rendre encore plus stupide, parce qu’elle n’avait pas envisager une seule seconde qu’il puisse être en cours, un après midi en pleine semaine, c’est sûr que les étudiants sont tous dans leur chambre à glandouiller ! Un étudiant normal serait sans doutes soit en cours, soit en train de sécher quelque part au soleil ! Mais non, l’idée n’avait pas traversé la petite cervelle de la jeune rouquine. Elle avait tellement de choses s’entrechoquant dans sa cervelle en cet instant précis qu’elle n’était plus vraiment en mesure de réfléchir. Cela dit, on pouvait considérer qu’elle avait beaucoup de chance, car de toute évidence, Cooper n’était pas un étudiant normal, il n’était ni en cours si en train de glandouiller quelque part au soleil, mais il était bel et bien dans sa chambre d’étudiant ! Elle eu aussi de la chance parce qu’elle toqua à la bonne porte et non pas à celle d’un type qu’elle ne connaissait pas et qui vu son style vestimentaire aurait facilement pu la prendre pour une stripteaseuse, enfin bref, ce fut bien Cooper qui lui ouvrit la porte. Cooper avait la particularité d’être très grand et il faisait facilement de l’ombre à beaucoup de gens, même Phoenix qui mesurait pas loin d’un mètre quatre-vingt et qui était en générale montée sur des talons de cinq centimètres était plus petite que lui ! Il aurait facilement pu avoir un succès fou s’il avait envisagé de devenir basketteur. Bref la jeune fille adressa un sourire à son camarade qui n’avait pas franchement l’air en meilleure forme qu’elle, on reconnait facilement les gens qui ont abuse de l’alcool quand on en abuse soit même, occasionnellement bien sûr. Elle était venu étaler ses problèmes qui n’en étaient même pas alors que Cooper peut-être en avait plus qu’elle, elle se trouvait assez pathétique en cet instant précis. Cela dit, s’il voulait lui parler, elle était bien sûr prête à l’écouter. « Salut. J’avais besoin de parler de quelque chose à quelqu’un et forcément c’est tombé sur toi. Mais tu as la tête du gars qui a pas forcément envie d’écouter les problèmes stupides de la tarée de du coin, et je sais de quoi je parle, sous mon maquillage je dois avoir à peu près la même tête … version féminine. ». C’était à priori ce qu’on pouvait qualifier de gueule de bois. Le genre de gueule que Phoenix avec souvent au petit matin d’ailleurs. « Fête trop arrosée ? Besoin urgent de boire pour oublier quelque chose qui ne va pas ? Tu peux me raconter si tu as envie, on peut vider notre sac tous les deux comme des dépressifs, c’est ça l’amitié. Mais avant, j’ai besoin de faire un petit test, ce sera pas long et putain faut que j’arrête de parler pour raconter de la merde, sinon un jour ça me tuera ! ». Sur ces mots, la jeune femme se lança dans son test qui consistait à ne surtout pas laisser le temps à Cooper de répondre quoi que ce soit, et de l’embrasser tout simplement. Oui Cooper avait une copine c’était mal, mais c’était juste un test, le seul but étant de vérifier si oui ou non, lui il la repoussait et il va de soit que la bonne réaction, et celle que Phoenix attendait c’était celle là. Il devait la repousser parce qu’il était son meilleur ami, peut être qu’il la repousserait plutôt parce qu’il a une copine, mais là n’est pas la question. Le fait est que la veille, Cayden lui, ne l’avait pas repoussée, conclusion, si Cooper la repoussait et qu’il n’était que son meilleur ami, ne ressentant absolument rien pour elle, cela voudrait dire que Cayden n’était pas juste un ami et que ce qui s’était passé la veille n’était pas du tout anodin. Il faut avouer que parfois les techniques de « test » de Phoenix sont légèrement douteuses et stupide, mais peut-être qu’au moins, elle porteront leurs fruits et qu’elle permettrons enfin à la jeune femme de se rendre compte d’une vérité qui aurait du lui percer les yeux il y a déjà bien longtemps.

Une idiote, voilà ce qu’était Phoenix. Elle était la fille débile qui avait abandonné ses études juste parce qu’elle trouvait ça ennuyeux et que du jour au lendemain elle avait décidé que ce qu’elle voulait s’était voyager à travers le monde. Elle était aussi la tarée qui avait laissé tomber son fiancé le jour du mariage pour s’enfuir à travers l’Australie en robe de mariée comme une débile. Elle était également la nana qui depuis couche avec n’importe qui et bois un peu trop juste pour oublier à quel point elle faisait des choix chaque fois plus idiots les uns que les autres. Pour couronner le tout, voilà qu’elle se pointait dans la chambre d’étudiant d’un type ayant une petite amie, pour l’embrasser ! Elle avait sans doute déjà touché le fond depuis longtemps et pourtant il semblerait qu’elle ait continué de creuser histoire de se retrouver prise toujours plus profondément dans la connerie. Cooper était un ami, un très bon ami, le meilleur de tous sans doute, sans compter Cayden, mais en l’occurrence avec Cayden c’était devenu un petit peu plus compliqué la veille et de toute évidence, comme si ça suffisait pas, elle venait embrasser Cooper histoire de potentiellement compliquer leur amitié à eux aussi. Il y avait des moments comme ça ou Phoenix avait envie de se taper la tête contre les murs juste pour stimuler un peu ses neurones qui de toute évidence faisaient la grève depuis de nombreuses années déjà ! Son idée de test c’était complètement débile, elle aurait mieux fait de se comporter comme quelqu’un de normal ce matin et d’aller bosser par exemple, il parait que c’est mieux de se présenter sur son lieu de travail au lieu d’aller embrasser ses amis, quelque chose qu’elle n’avait peut-être pas compris tant elle était stupide. Il n’empêche que son fameux test avait marché. Elle était venu vérifier si quelqu’un qui ne la considérait que comme son amie la repousserait si elle se jetait sur lui pour l’embrasser et c’est exactement ce qu’avait fait Cooper. Elle avait eu sa réponse, même si celle-ci semblait compliquer encore plus les choses puisque Cayden lui, ne l’avait pas repousser la vieille, bien au contraire. Est-ce qu’elle devait en déduire qu’il ne la considérait pas comme une simple amie ? Elle n’en savait rien et l’idée qu’il puisse voir en elle plus qu’une amie, ça la faisait stresser comme une idiote, comme une adolescente qui s’aperçoit que le garçon qu’elle aime s’intéresse à elle, même si elle, elle n’analyserait pas ce stress de la sorte, trop stupide pour se rendre compte qu’elle-même était amoureuse et ça, ça frôle quand même la maladie mentale à ce point là.

Forcément maintenant qu’il l’avait repoussée, elle se sentait complètement idiote et elle hésitait entre se dépêcher de sortir de cette chambre en courant ou aller se planquer sous le lit de Cooper. Les deux idées étant complètement stupides, la deuxième plus que la première d’ailleurs, elle se contenta d’un sourire gêné à l’adresse de son ami avant de s’avancer dans la petite chambre d’étudiant, qu’elle trouvait d’ailleurs très petite, c’est sans doute en voyant ça qu’elle se dit que finalement elle avait bien fait d’abandonner ses études car peut-être que si elle avait continué, un jour son père l’aurait forcée à quitter sa chambre à elle pour l’envoyée dans un placard à balais comme ça, elle n’était pas le genre de femme qui aimait le luxe et compagnie mis quand même, disons qu’elle avait besoin d’espace pour son bordel et dieu seul sait à quel point elle en avait du bordel. Bref, se retournant vers Cooper elle haussa les épaules tout en soupirant comme désespérée par son propre cas « Je suis désolée j’aurais pas du … T’agresser comme ça, je crois que je suis devenue officiellement la fille la plus folle de Sydney, voir même du monde … En fait, je voulais juste vérifier comment un gars qui ne me voit que comme son amie réagirait si je l’embrassais … Et c’était complètement débile parce qu’évidemment que tu allais me repousser vu que t’as une copine et que t’es un type bien et maintenant que j’y réfléchis si tu avais pas de petite amie tu aurais peut-être réagis autrement … imagine que dans le contexte où tu serais célibataire, tu aurais agis autrement et que d’un simple baiser on soit arrivés à … Tu vois ce que je veux dire …. Est-ce que tu crois qu’il y aurait pu y avoir quelque chose à comprendre de cette histoire ? Je veux dire … Est-ce que quand un type bien genre … vraiment bien couche avec quelqu’un genre sa meilleure amie un peu bourrée, on doit supposer qu’il puisse la considérer comme plus que sa meilleure amie ? Je suis désolée je parle trop et tu as peut-être mieux à faire que d’écouter les problèmes existentiels … » Beaucoup de blabla déversé dans un temps minime, c’était presque un nouveau record de vitesse pour Phoenix. Elle avait cette habitude de parler beaucoup et très vite, avec un accent gallois très prononcé et tout un tas de mouvement des mains et de mimiques parfois étranges, si bien qu’elle en devenait très difficile à suivre et qu’elle ne s’en rendait pas forcément compte. Elle savait être franche et direct dans les situations où elle ne ressentait pas une certaine gêne, c’est-à-dire dans les situations différentes de celle d’aujourd’hui, car là elle était passée par tout un tas d’hypothèses et de supposition sans jamais dire clairement ce qui s’était passé pour qu’elle se retrouve à se poser tout un tas de questions un peu débiles, c’est sûr que ça aurait été plus simple de dire qu’elle avait couché avec Cayden et qu’elle ne comprenait pas pourquoi il ne l’avait pas repoussée, quoi qu’au fond, n’importe quel abruti aurait pu deviner que le type dont il était question était Cayden et que la meilleure amie un peu bourrée c’était elle, Cooper en tous cas, sans être un abruti, n’aurait sans doute pas de mal à comprendre qu’il était question d’elle et de Cayden, cela dit, elle restée persuadée qu’il avait des problèmes plus important que ses questionnement débiles dignes d’une gamine !


Hj : avec le temps qu'on met pour ce Rp, je viens de remarquer que c'est même plus ta chambre xD Genre on squatte chez quelqu'un d'autre xD *s'est payé une crise de fou rire toute seule en imaginant la scène alors devait absolument t'en faire part xD*