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PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended)

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Cayden R. McAuley

❝ ϟ I'm Cayden R. McAuley
put your hands in the sky.

Masculin ₪ Age : 31
₪ Nombre de mes conneries : 48
₪ J'ai ramené mon cul le : 15/02/2011
₪ Pseudo : Ophée.
₪ Copyright : © paweke, aud'.
₪ Citation : « Soit A un succès dans la vie. Alors A = x y z, où x = travailler, y = s'amuser, z = se taire. »
PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) S6ro0z
₪ Je suis : technicien de laboratoire.
₪ J'ai un faible pour : les glaces à l'eau.
₪ Putain je pense qu'à : ... haha. (a)


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MessageSujet: PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) EmptyLun 21 Fév - 20:52

(c) marcasite
PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) Gtpl9 PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) Tkk3a
I broke your jaw once before
I spilled your blood upon the floor
You broke my leg in return
So sit back and watch the bed burn.



Il était précisément vingt-et-une heure et Cayden avait honte. Assis devant la télévision éteinte, fixant un point invisible, le jeune homme tapotait nerveusement le bras du canapé. Un samedi soir, il n’avait rien de mieux à faire que de végéter l’œil éteint dans la pièce qui lui servait de salon. Les programmes télévisés étaient tellement navrants qu’ils auraient pu lui faire apprécier ceux de l’après-midi. Avec un long soupir de lassitude, il défit le nœud papillon qui ornait son cou avant de le fourrer dans sa poche de pantalon. Par la suite, il se contenta de saisir la télécommande, prêt à se faire bourrer l’esprit de séries télévisées qui racontent la palpitante histoire de madame X rencontrant monsieur Y ou de films qui clament que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. (le gars qui dit ça tient justement un verre de whisky qu’il vide d’une traite) La main à demi levée, il jaugeait son ennemie du regard avant de lutter une dernière fois en songeant qu’il pouvait aussi aller se coucher et lire un bouquin. Ou un magazine féminin de Phoenix. Ses yeux roulèrent dans leurs orbites et il céda enfin à appuyer sur le bouton « power » qui reposait sous son index crispé. Le coude posé sur le bras du canapé et son menton appuyé contre son poing serré, Cayden voyait des femmes et des hommes profiter de la vie en s’envoyant en l’air dans le jacuzzi. Changement de chaîne. Ah, un documentaire sur la reproduction des hippocampes en milieu stérile : on s’en fout. Un film d’horreur tiré d’un roman de Stephen King… Le front du scientifique se plissa tandis qu’une vision d’horreur surgissait dans son champ de vision. Un clown. Avec des dents pourries (il devait avoir une haleine de chacal) et une coiffure très… euh… approximative. Le jeune homme étouffa un long bâillement et massa sa nuque crispée, cherchant une aide divine en plongeant son regard dans le lustre qui s’élevait au-dessus de sa tête. Cet appartement était rempli de choses inutiles mais Cayden ne s’en plaignait pas, surtout lorsqu’il s’infiltrait dans la chambre de Phoenix pour y découvrir des « œuvres » du vingt-et-unième siècle. Comment avoir un orgasme en cinq étapes ? La cellulite est-elle une fatalité ? Jennifer Aniston : parviendra-t-elle à oublier Brad Pitt ? (après des années de rupture, ça vaudrait mieux pour elle) Ce fut avec une certaine perversité que Cayden éplucha ces magazines qui lui apprirent maintes et maintes choses. En plus d’être doté d’un doctorat en physique chimie, il était devenu incollable sur la vie privée des célébrités et sur la discographie de Justin Bieber.

Bon, trop c’est trop. Alors que les programmes qui passaient à l’heure actuelle étaient littéralement effroyables, Cayden se leva et se débarrassa de sa veste en tweed qui ne l’avait pas quitté une seule seconde aujourd’hui. Il la balança sur le dossier d’un fauteuil et, esquissant quelques pas de danse sur le générique des Desperate Housewives (il allait enfin regarder son premier épisode en solitaire), il s’éclipsa dans la cuisine afin de vider le réfrigérateur. Il eut du mal à se mouvoir dans cet espace quelque peu restreint mais arriva tout de même à enfourner un plat déjà préparé dans le micro-onde. Enchaînant alors sur un spectacle de claquettes alors que les secondes s’égrenaient lentement, il faillit tout de même foutre son plat en l’air lorsqu’il entendit la porte claquer. « Je me demande quand cette fille connaîtra sa force… » Marmonna-t-il en lorgnant d’un œil brillant son plat brûlant qui était sur la petite table dans la cuisine. La télévision continuait à brailler corps et âme. D’une démarche joviale, il s’extirpa hors de la pièce exiguë, abandonnant derrière lui son plat de lasagnes fumantes. « On se partage les lasa… » Les yeux écarquillés, il pencha légèrement la tête sur le côté en plissant les paupières. Devant lui se tenait une Phoenix torchée. Et bien bourrée hein. Sans doute noyée sous des litres de whisky et autres alcools forts. Il fronça les sourcils et s’avança d’un pas vers la jeune femme, essayant tout de même d’être réactif si jamais il devait se protéger d’un éventuel jet de vomi. « Alors, sunshine, on a un peu trop forcé sur le Jack Daniel's ? Me vomis pas dessus, s’il te plaît. » Siffla-t-il en encerclant de son bras les épaules de la demoiselle afin de l'emmener vers le canapé. Il aurait tout aussi pu la jeter violemment dans les toilettes et l'enfermer à double-tour. L'idée lui traversa l'esprit mais il dut se résoudre à la faire s'installer sur le canapé. Il s'installa à ses côtés, plaçant les jambes de Phoenix sur ses cuisses. « T'es pas croyable, Phoenix. » Déclara-t-il sur un ton volontairement paternaliste. Il laissa un blanc s'installer avant de reprendre, les dents découvertes par un large sourire carnassier. « Laisse-moi deviner, tu as voulu fêter quelque chose d'extraordinaire. Du moins, quelque chose d'assez extraordinaire pour vider cinq bouteilles ? »


Dernière édition par Cayden R. McAuley le Ven 1 Avr - 17:00, édité 1 fois
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Phoenix G. Sparrow

❝ ϟ I'm Phoenix G. Sparrow
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₪ Nombre de mes conneries : 222
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MessageSujet: Re: PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) EmptyLun 21 Fév - 23:06

PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) 23jfq1d PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) 2h5maeo
Cayden&Phoenix



« SO SIT BACK AND WATCH THE BED BURN »

Le bar, toujours ce même bar depuis des mois déjà, elle le connaissait par cœur, de toute évidence, il n’y avait pas grand-chose à connaitre, c’était juste un bar comme elle en avait vu tant d’autre dans sa vie, ni plus cool, ni moins. Juste un bar et c’est dans ce bar qu’elle passait toute ses journées. Phoenix soupira, la bouteille de vodka à la main, alors qu’elle servait un énième alcoolique. Elle lui adressa un sourire, jeta un coup d’œil à sa montre, elle n’avait plus qu’une demi heure de service. Elle haussa les épaules et sortit un nouveau verre et le remplit avant de le boire cul sec. Étant quand même honnête, elle déposa l’un des billet pourboire qu’elle avait gagné dans la caisse, et elle en gagnait souvent des pourboire, pas difficile quand on travaille dans un bar plein de pervers et qu’on ne porte que des mini-jupes, et ce soir n’était pas une exception, la jeune femme était en jupe courte. Assez responsable et tenant à son salaire mensuel, la jolie rousse continua à servir les client, prenant un verre à peu près tout les deux clients et puis la demi heure passée, elle laissa suffisamment d’argent pour le reste de la bouteille de vodka avant d’aller picoler en compagnie de totales inconnus. Elle avait l’habitude de passer des soirées à boire en compagnie de parfaits inconnus, il arrivait même souvent que ça se termine dans un lit toujours avec des inconnus. Oh oui, la petite galloise était une vraie débauchée et elle assumait tout à fait. Elle enchaina donc les verres, encore et encore au point même qu’à la fin, elle ne savait même plus comment elle s’appelait. Et souvent quand elle boit beaucoup elle a tendance à faire des choses insolites comme monter sur la table et enlever ses vêtements. Évidement, ce soir elle avait commençait et dieu merci pour elle, un de ses collègues l’arrêta à temps et proposa même de la raccompagner chez elle. Elle fut donc déposée devant son immeuble par son très aimable collègue, et elle entreprit cette difficile étape qu’est l’ascenseur il fallait évidement qu’un gars monte dans l’ascenseur avec elle, histoire de compliquer considérablement les choses. Il lui demanda quel étage et dans un fou rire incontrôlé elle lui répondit qu’elle n’en avait aucune idée. Il la regarda bizarrement avant de lui demander si elle était saoul et dans un nouvel éclat de rire elle confirma, finalement il descendit à un certain étage, laissant la jeune femme dans l’ascenseur, réfléchissant à l’étage où elle, elle devait s’arrêter. Elle en essaya plusieurs avant de trouver enfin le bon. Maintenant il fallait qu’elle trouve la bonne porte et ce n’était pas gagné, elle rentra même chez un type qu’elle ne connaissait pas, elle s’excusa, avant de ressortir et de se marrer encore sur le pallier. Elle marcha quelques minutes avant de se sentir obligée de s’arrêter et de s’assoir par terre histoire de ne pas vomir partout. Assise par terre avec l’air d’une grosse droguée, la jeune femme se faisait du vent avec ses mains comme pour s’aérer ou juste parce qu’elle avait chaud mais bon, avouons le, quand on à chaud, agiter les mains dans tous les sens, ça ne sert strictement à rien, faut aussi dire que quand on est complètement bourré, on ne s’en rend plus bien compte. Elle essaya de se relever, mais retomba sur ses fesses. Alerter par le bruit un type sortit de son appartement et fut surpris de la voir là, dans doute désespérer face à l’état de la jeune femme il la raccompagna jusqu’à son appartement avant de repartir chez lui. Elle était désormais au bon étage et à la bonne porte, bravo Phoenix ! Maintenant, comme elle était complément déchirée, elle avait oubliée que Cayden était à l’intérieur et qu’il n’avait peut être pas fermé la porte d’entrée, du coup, elle passa un quart d’heure à fouiller dans son sac pour retrouver ses clés, au final, elle le vida par terre pris ses clés, d’abord, elle tenta de mettre ses clés de voiture dans la serrure mais évidemment c’était peine perdue. Elle réussit quand même à même à mettre la bonne clé dans la serrure, elle tourna et la porte était … fermée. Elle resta comme une demeurée à se demander comment ça se faisait et puis, peut être qu’elle eu un élan de bon sens, mais elle tourna la clé en sens inverse et là, miracle c’était ouvert. Elle poussa du pied son bordel étalé par terre pour le rentrer dans l’appartement, de toute évidence, elle n’avait pas le courage de se baisser pour ramasser, et ça ne choquerait personne de toute façon, il y avait déjà du bordel à elle partout par terre et sur les meubles dans l’appartement, elle était bordélique et sans doute invivable, Cayden devait soit avoir une force hors du commun, soit vraiment l’apprécier, sinon, il se serait sans doute déjà barré. Elle poussa la porte pour la refermer, sans doute plus fort qu’elle ne l’aurait voulu, si bien qu’elle claqua. Elle fit une légère grimace avant de hausser les épaules comme si ce n’était pas grave, elle venait juste de réveiller tout le pallier après tout, rien de bien méchant ! Elle ôta sa veste avant de la balancer … par terre bien évidement, puis elle commença une lutte acharnée contre ses chaussures pour les enlever, mais elle ne trouvait décidément pas la technique, sur une jambe, elle sautillait bêtement réveillant ainsi, les voisins du dessous, décidément, elle allait se faire détester la petite Phoenix ! De plus la voix de Cayden la fit sursauter et elle tomba en arrière sur les fesses comme une grosse demeurée, encore.

« Gheiiiiin ? Les quoi ? »

Elle fixa son interlocuteur avec une tronche de fille bourrée avant d’ôter ses chaussures en tirant dessus, tout de suite, ça marche mieux, comme ça parait logique, c’est presque inutile de préciser qu’elle les laissa trainer en plein milieu de la pièce. Elle se releva alors, chavira encore manquant de tomber encore une fois, elle regarda Cayden qui s’était avancé vers elle, avec encore cet air de fille bourrée qui pige rien à rien.

« C’est qui Jack Daniel ? T’inquièèèèètes, j’ai aucune raison de vomir, je vais bien. Je crois … »

Elle allait carrément mal mais bon. Elle passa la main dans ses cheveux à la façon grosse brute, ce qui lui fit une super coiffure genre coiffée par ses couvertures, l’élégance personnifiée, ou pas. Elle se laissa faire, de toute façon, elle était trop bourrée pour montrer toute forme de résistance. Elle se retrouva allongée sur le canapé les jambes sur les cuisses de Cayden. Prise de bouffés de chaleur, elle essaya de se débarrasser de son gilet mais ce fut un échec cuisant. Elle abandonna l’affaire, laissant une de ses mains sur son ventre et l’autre pendouiller en direction du sol. C’est un énième rire de bourrée qui s’échappa de de sa gorge suite à la réplique de son ami.

« C’pour ça qu’on m’aime, na ? »

Finalement elle lutta contre la gravité pour récupérer son bras et le plier sur ses yeux pour masquer la lumière qui lui semblait insupportable dans son état actuel. Elle aurait pu s’endormir plutôt vite vu son état, mais, non, c’était sans doute sa dernière force qui faisait de son mieux pour la maintenir éveiller. Elle sourit suite à la réplique de Cayden, elle ne se souvenait même pas de ce qui s’était passé cinq minutes plus tôt, alors bien sûr, elle ne savait pas pourquoi elle avait bu comme ça.

« Je sais plus … On est quel jour aujourd’hui ? Il y a quelque chose que je suis censée fêter ? »

Elle n’avait définitivement aucune idée du jour et de l’heure actuelle, Cayden aurait bien pu lui dire qu’on était le 31 février de l’an 3000 et qu’il était 26h64 que ça n’aurait absolument pas inquiété la jeune femme. De tout façon dans cet état là, plus rien n’étonne !
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Cayden R. McAuley

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MessageSujet: Re: PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) EmptySam 26 Fév - 16:53

(c) marcasite
PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) 8-2 PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) 2-2
You gave a kick
I gave a slap
You smashed a plate over my head
Then I set fire to our bed.

Elle était torchée. Totalement et littéralement torchée. Tant et si bien d’ailleurs que Cayden craignait pour la moquette : si jamais Phoenix avait la soudaine envie de déverser son trop-plein d’alcool, il ne pourrait pas l’en empêcher. Sauf s’il avait absolument envie de sacrifier sa chemise au profit d’une moquette qui aurait bien besoin d’un petit coup d’aspirateur. Il leva les yeux au ciel, clairement excédé par une telle attitude : son amie ressentait le besoin de plonger dans la bouteille et cela l’agaçait. (même s’il souriait parfois quand il ne riait pas aux larmes : la solidarité n’a pas de limites) Si encore elle privilégiait les packs de jus d’orange… Mais non, elle s’enivrait d’alcool et son haleine était la victime de tout ce remue-ménage. Le jeune homme en profitait néanmoins pour se rapprocher imperceptiblement de Phoenix, tout en se disant que c’était vraiment de profiter de la « situation ». Remarquez tout de même que la situation n’avait absolument rien de charmante ou de poétique : son amie était à la limite de vomir et de salir le canapé. Ceci étant dit, Cayden faisait fi de ces détails superflus et se concentrait uniquement sur ce mollet qu’il caressait sans réellement s’en rendre. C’était un geste automatique qu’il n’arrivait pas à chasser : ses doigts agissaient de leur propre chef, n’ayant cure des remords que pourrait éventuellement avoir Cayden plus tard dans la soirée. Il n’était certes pas aussi entreprenant qu’il aurait aimé l’être et peut-être que s’il l’avait été, il aurait pu se la faire trois jours après leur rencontre. (même si elle était sur le point de se marier) Il n’était pas dépourvu d’un certain charme mais, parfois, il n’arrivait à l’exploiter correctement. C’pour ça qu’on m’aime, na ? Pas quand tu te bourres la gueule, ma jolie. Voilà ce que Cayden aurait aimé dire mais ses lèvres restèrent fermées, étirées par un petit sourire narquois. Inutile d’enfoncer encore plus son amie : elle pataugeait dans sa mare de whisky et ne comprenait rien à ce que C. essayait de dire. Bon, il essayait de faire la conversation (ça ne fonctionnait que très moyennement) et elle lui répondait carrément à côté. La dernière réplique de la jolie rousse lui arracha un petit ricanement hystérique. Il adorait l’écouter parler lorsqu’elle était beurrée, c’était très divertissant et rafraîchissant. La honte s’écoulait sur elle aussi mais ce n’était rien : le ridicule ne tue et rend plus fort. Cayden coula un regard intrigué vers Phoenix et se demanda quand elle arrêterait enfin de plonger dans les rivières enchantées de vodka. Etait-elle au courant que son foie risquait d’être foutu après quelques années de boissons ? Autant taper causette à un mur ou à une moule tétraplégique : elle ne l’écoutait pas et suivait tranquillement son petit bonhomme de chemin. C’était ce qui faisait son charme. Même si Cayden ne voulait pas se l’avouer, c’était pour cela qu’il l’aimait. Ceci étant dit, lorsqu’on commençait à entrer dans le réseau fermé des sentiments et autres trucs dans ce genre-là, C. pouvait se montrer aussi réactif qu’un homard dans une marmite d’eau. Il se faisait bouillir et ne pouvait pas s’échapper hors de cette foutue flotte : il finissait dans l’assiette d’un gourmet avec de la mayonnaise. Cayden ne voulait pas se faire considérer comme une grosse crevette des mers. Il restait le gentil petit physicien qui se battait contre les tâches ménagères qu’on essayait de lui imposer.

« Nan nan… Tu ne dois rien fêter aujourd’hui. Enfin je crois. » Il fit mine de réfléchir, déconcentré par les gargouillis que son ventre ne manquait pas de lancer. « Demain, tu vas avoir un sacrée gueule de bois. Tu sais ce qui te ferait du bien là ? De la graisse de mouton recouverte par du chocolat chaud. » Il jubilait. Du moins, il jubila un court instant mais la vision de sa moquette, souillée par de l’alcool régurgité, traversa son esprit et il prit soin de se rattraper, conscient que les dégâts pouvaient être rapidement funestes. « Laisse tomber ce que je viens de dire, hein. T’as faim ? T’as soif ? Tu veux que je t’accompagne aux toilettes peut-être ? Envie de vomir ? » Pire qu’une mère poule. C’était assez vexant étant donné que Cayden était un homme (un vrai) et qu’il se comportait comme une poupée barbie avec Phoenix. Cette dernière avait-elle envie de le coiffer et de le maquiller ? Un éclair de doute brilla dans son regard : peut-être souhaitait-elle aussi qu’il enfile une robe et des talons hauts ? Un rictus dégoûté déforma les traits fins du jeune homme alors qu’il essayait de faire le ménage dans ses idées. Il mettait tout dans le même panier, c’en était devenu ridicule. « Pardon mais mon estomac crie famine... Je reviens, mon chou. » Il se leva, en ayant pris soin de ne pas chambouler l’atmosphère (dangereusement inflammable) de Phoenix. Il déposa délicatement les mollets de la jeune femme sur le canapé avant de s’éclipser vers la cuisine, trop heureux de pouvoir enfin manger ces foutues lasagnes. Lasagnes qui étaient froides. Levant les yeux au ciel, il les remit dans le micro-onde, remerciant le ciel d’avoir créé une telle merveille technologique. « T'as pas faiiiiim ? » Geignit-il en s'extirpant hors de sa caverne au carrelage glissant. « On se partage des lasagnes ? » Pense à ta moquette, mec. « Ou alors, je te file un verre d'eau et tu vas te coucher. » Reprit-il doucement en se massant la nuque, sa fossette se creusant de malice.

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Phoenix G. Sparrow

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MessageSujet: Re: PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) EmptyLun 28 Fév - 14:23

PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) 1007 PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) 1008
Cayden&Phoenix



« SO SIT BACK AND WATCH THE BED BURN »

Elle buvait trop, c’était un fait et un jour elle finirait peut-être enfin par s’en rendre compte, quoi qu’elle est tellement longue à la détente que son foie aura rendu l’âme avant qu’elle ne réagisse. Mais, encore une fois, elle prétendait qu’elle voulait juste profiter de la vie, qu’elle s’amusait à sa façon, mais c’était tout à fait stupide. En fait, elle était elle-même tout à fait stupide et sans doute trop pour s’en rendre compte, alors elle sortait le soir, elle buvait trop, elle rentrait avec à peu près n’importe qui sans se soucier des conséquences. Elle avait une bonne pilule qu’elle n’oubliait jamais de prendre, alors de ce côté, elle n’avait qu’un petit pourcent de chance de tomber en cloque pour la deuxième fois de sa vie ! Elle espérait d’ailleurs que ça ne lui arrive pas, se faire engrosser par des gars avec qui elle ne finirait jamais sa vie une fois ça va mais pas deux ! En même temps, aller savoir si elle finirait sa vie avec un type, à ce train là, elle était assez mal barrée, elle avait laissé tomber son ex fiancé le jour de son mariage, partant avec un inconnu vers des contrées nouvelles et aujourd’hui elle n’était même pas fichue de se rendre compte de ce qu’elle pouvait ressentir pour le dit inconnu qui n’était plus vraiment inconnu, faut dire aussi que ronde comme une queue de pelle quasiment tous les jours, elle ne pouvait pas s’apercevoir de grand-chose la pauvre enfant. Sur les sept jours de la semaine, elle rentrait au moins quatre soirs complètement bourrée, les trois autres, elle les passaient dans le lit d’un type qu’elle ne reverrait jamais et rentrait le lendemain matin avec la gueule de bois. Cayden avait sans doute énormément de courage pour la supporter, elle et sa stupidité. Cayden devait sans doute être l’un des hommes les plus courageux de la planète pour être encore la à prendre soin d’elle alors qu’elle était sans doute insupportable. C’était comme ça dés qu’elle rentrée complètement ivre, il était là patient, peut être inquiet pour la moquette, mais il était là pour elle. Il ne l’avait jamais laissée tomber alors qu’il aurait eu toutes les raisons du monde de le faire. Il avait tellement de fois essayer de la raisonner sans qu’elle ne l’écoute vraiment, à croire qu’elle était définitivement trop conne pour comprendre les choses ou juste trop bornée pour écouter ce qu’on lui disait de faire ou justement de ne pas faire. Elle ne savait pas dans quel état elle allait finir à force de se comporter comme ça et autant dire qu’elle ne s’en souciait pas réellement, elle se contentait de continuer à vivre, à suivre sa route sans jamais se demander ce qui se passerait demain, de toute évidence, demain, c’était dans longtemps. Avachie sur le canapé, les jambes posées sur celle de Cayden, la jeune femme avait l’impression d’être dans un bateau un jour de tempête, ça n’arrêtait pas de tanguer à croire que le dit bateau allait finir par sombrer dans la mer agitée, enfin, c’était surtout Phoenix qui allait finir par sombrer à ce train là.

« Ouais, c’est bien ce que je me disais, aujourd’hui et un jour comme les autres et demain le sera aussi je suppose en fait c’est pathétique la vie, c’est toujours la même chose et moi j’finis toujours bourrée, pathétique … »

Pathétique ne l’empêcha pas de rire bêtement à sa réplique qui au fond n’avait rien de drôle. Mais bon quand on est bourré tout est drôle comme par exemple un ventre qui gargouille et là en l’occurrence, celui de Cayden, qui faisait d’autant plus rire la pauvre jeune fille. De toute évidence vu l’état actuel dans lequel elle se trouvait on aurait pu lui dire « camion » qu’elle se serait mise à rigoler comme une parfaite idiote.

« Han beurk … C’est vraiment gore ce que tu racontes, à part le chocolat, c’est bon le chocolat, j‘aime le chocolat, j‘crois que jvais me marier avec un chocolatier tiens ! »

Encore un rire débile. Le mariage c’était certainement pas pour demain, elle en connaissait pas de chocolatier et vu comment elle avait réagit la première fois qu’un homme avait été sur le point de lui passer la bague au doigt, elle n’allait certainement pas épouser n’importe quel chocolatier passant dans le coin, heureusement d’ailleurs, parce qu’elle était grave, mais sa connerie avait - bien heureusement - des limites !

« Je laisse tomber … Je vais bien, t’inquiètes pas … »

Certes elle n’allait pas si bien que ça, elle était à deux doigts de recracher tout ce qu’elle avait bu et manger ce soir, elle commençait à avoir tellement mal au crane que dés qu’elle ôtait son bras de ses yeux elle avait l’impression d’être complètement aveuglée par la faible lumière éclairant l’appartement, elle avait carrément l’impression d’être sur un bateau qui tangue, elle n’avait plus les yeux en face des trous, et si jamais elle envisageait de se lever, elle ne tiendrait pas sur ses jambes, au final, elle tomberait et comme elle a vraiment pas de chance elle se boufferait la table basse dans la gueule. Elle hocha légèrement la tête en signe d’accord quand le jeune homme annonça qu’il revenait. Au final sans doute prise d’un élan de courage, elle se redressa pour s’assoir sur le canapé.

« Nan, pas faim … »

De toute façon, façon si elle avait avalé le moindre truc, elle aurait fini par le vomir par terre, très mauvaise idée, surtout pour Cayden car ça aurait sans doute été lui qui aurait été obligé de nettoyer, avouons le, la pauvre Phoenix n’était pas du tout en état de nettoyer quoi que ce soit, déjà, même sobre elle n’était pas en état de nettoyer donc bourrée, encore moins !

« Nan, pas lasagnes … Pas d‘eau … juste … toilettes ! »

Sur ses mots la jeune femme se leva difficilement du canapé pour se rendre difficilement jusqu’au toilettes, qui dieu merci pour la moquette mais aussi pour les fringues de Phoenix n’était pas si loin que ça, si bien qu’elle arriva à de salir que l’intérieur de la cuvette, ce fut dur, et elle avait fait une partie du chemin à quatre patte, mais tout l’alcool qu’elle avait en trop dans son organisme avait fini dans les toilettes ce qui n’était pas si mal que ça. Elle tâtonna à l’aveuglette, la tête sur la cuvette pour trouver la chasse et la tirer parce que franchement l’odeur du vomi et même le vomi tout court - avouons le - c’est pas charmant du tout. Et voilà, maintenant elle était avachie sur la cuvette des chiottes, ça non plus ce n’était pas du tout charmant, elle était désormais mitigée entre l’envie de s’endormir sur la cuvette des chiottes et celle de se lever pour aller se foutre sous une bonne douche froide dans l’espoir que ça la ramène enfin sur la terre ferme, elle avait beau s’appeler Sparrow, elle n’était pas faite pour les bateaux perdus en pleine tempête !
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Cayden R. McAuley

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MessageSujet: Re: PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) EmptyMer 2 Mar - 15:36

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If we keep up on this fooling around
We'll be the talk of the town
I'll tell the world I'm in love any time
Let's open up the blinds cause we really don't mind

Cayden ne pouvait pas imaginer Bonnie sans Clyde, Dupont sans Dupond, Tintin sans son fidèle (et très sexy) Capitaine Haddock, tout comme il n’était pas capable de s’imaginer sans Phoenix. En voyant cette dernière filer malencontreusement aux toilettes, le jeune homme resta dans l’encadrement de la porte, l’air gauche. Il en profita pour faire un petit retour sur ce qu’elle lui avait dit précédemment : ainsi donc, elle voulait se marier avec un chocolatier. Certes, ce n’était qu’une farce de femme bourrée mais une petite pointe de jalousie s’insinua lentement dans ses membres engourdis mais il chassa bien rapidement cette sensation désagréable. Le micro-onde sonna et l’odeur de lasagnes devint vite insupportable : cette faim lui donnait la nausée tant et si bien d’ailleurs qu’il finit par prendre la barquette et la mettre dans la poubelle. Mordillant sa lèvre inférieure, il glissa ses mains dans les poches de son pantalon avant de se diriger vers les toilettes. Sa démarche était loin d’être assurée. L’idée même de sentir l’odeur âcre de l’alcool régurgité lui donnait l’impression de franchir les barrières du raisonnable. Ou de l’intimité. Ce que Phoenix avalait ne regardait qu’elle, de même pour ce qu’elle vomissait. Cayden déglutit difficilement en prenant une profonde inspiration, trop intimidé pour pousser complètement la porte et découvrir une Phoenix se battant avec ses nausées. Il y a certaines visions qu’on a pas hâte de découvrir et, présentement, Cayden aurait bien aimé se terrer au fond d’un trou afin de ne plus entendre ces violents haut-le-cœur qui lui fendaient l’âme. Il finit quand même par glisser un coup d’œil interrogatif dans la petite salle d’eau, une main posée sur le bouton de porte alors que l’autre avait pris place sur sa hanche. Phoenix avait apparemment fini de rejeter ses tripes et elle s’était avachie sur les toilettes. Instantanément, Cayden esquissa une moue dépitée avant de dévoiler ses dents en un large sourire carnassier. Rire fut son second réflexe mais, par prudence, il prit l’initiative de réprimer cet éclat en pressant le dos de sa main contre ses lèvres entrouvertes. Lentement mais sûrement, il poussa la porte et s’aventura dans cette zone qui semblait hors de son monde. Il ne s’était jamais soûlé à s’en rendre malade et le simple fait de voir Phoenix se faire labourer les entrailles lui donnait envie de se cacher sous les couvertures de son lit. Ou bien pouvait-il aussi balancer par-dessus le balcon toutes les bouteilles d’alcool qui se trouvaient dans leur appartement. Même si Phoenix préférait claquer tout ce qu’elle avait dans les bars au lieu de se pencher sur ce qu’elle avait déjà sous la main. Cayden était persuadé que cette état très « pétillant » n’était que le résultat de son mariage raté : désormais, elle se vengeait en s’autodétruisant. Là était le poétique et très intéressant bilan de C. qui préférait penser que ces choses ne résultaient que d’un ancien mal-être. Il songeait à tout sauf aux sentiments qu’il éprouvait et à toutes ces paroles qu’il rêvait de prononcer. Il était pire qu’un gosse, il en était malheureusement conscient mais ses lèvres restaient scellées.

« Alors, sunshine, on se sent mal ? » Murmura-t-il en s’accroupissant aux côtés de Phoenix, osant à peine effleurer ses mèches flamboyantes du bout des doigts. Il avait beau vouloir se mettre à genoux pour elle, il n’en était présentement pas capable. Il connaissait ses sentiments et avait appris à faire avec ; leur amitié comptait plus que n’importe quelle amourette. Dieu seul sait pourtant qu’il broyait du noir lorsqu’elle le fichait dehors car il savait pertinemment que ce n’était pas pour jouer aux échecs avec un illustre inconnu. Cayden ne pouvait pas empêcher Phoenix d’avoir une vie sexuelle et il pensait compter pour elle comme un frère. Cela le dérangeait, il ne pouvait rien y faire. Il était prêt à voir défiler les hommes, les uns après les autres, dans leur appartement. Une seule solution contre ce fléau aux nombreux pénis ? Le yoga. Croiser les jambes et fermer les yeux en écoutant quelques airs provenant du fin fond d’un pays asiatique. « La prochaine fois, évite de boire autant. » Siffla-t-il en prenant volontairement une voix suraiguë avant de le regretter aussitôt : ce n’est comme ça qu’il affichait sa plus fascinante séduction. Il se pinça l’arête du nez avant de se concentrer sur la nuque découverte de Phoenix. Nuque qu’il voulait mordiller. L’appel de la réalité étant plus forte que celle du rêve inavoué, il ravala son amertume et tenta de sourire. Le résultat pitoyable mais il n’en eut cure. « Phoenix… » Souffla-t-il en se redressant, commençant à faire les cent pas dans l’espace réduit. « Tu me fais peur. » Il s’adossa au mur, les yeux levés vers la petite lampe qui éclairait la pièce. « Quand tu finiras à l’hôpital, je n’irai pas te rendre visite. » Menaça-t-il en croisant les bras, la moue renfrognée.

C’était loin d’être sexy. Cette histoire allait avoir sa peau, c’était clair et net. Ils se trouvaient quand même dans les toilettes mais Cayden n’allait pas discuter sur la couleur de son vomi ou alors sur la peinture des chiottes qui commençait à s’écailler. Son taux de discussion commençait à atteindre un niveau dangereusement bas, bientôt il allait se taire et ne plus prononcer une seule phrase sensée. S’il faisait un petit effort, il pourrait étouffer quelques brefs grognements – qui étaient des mots lors de la préhistoire. « Je présume que je dois te laisser tranquille, hein ? Ou alors te conduire à la douche et te mettre la tête sous l’eau jusqu’à ce que tu décuves ? T’escorter jusqu’à ton lit et te placer une bassine juste à côté de ton matelas ? Je te préviens que si tu niques ma moquette, je risquerai d’être très… méchant. » Cayden était l’homme parfait de notre siècle. Il faisait à manger (du moins, il flanquait des plats déjà préparés dans le micro-onde) et il faisait le ménage (Phoenix étant allergique aux tâches ménagères). Si l’on y regardait de plus près, on pouvait penser que le plancher importait plus pour le jeune homme que sa colocataire elle-même. C’était faux, bien évidemment. Quoi que…


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Phoenix G. Sparrow

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MessageSujet: Re: PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) EmptyMer 2 Mar - 19:37

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Cayden&Phoenix



« SO SIT BACK AND WATCH THE BED BURN »

A cet instant précis les toilettes semblaient être aux yeux de Phoenix l’une des sept merveilles du monde, elle était agrippée à la cuvette comme si elle avait peur que quelqu’un vienne lui voler, en l’occurrence, la seule personne sui aurait pu commettre un tel crime ça aurait été Cayden mais à moins qu’il est une folle envie de vider sa vessie ou ses intestins, elle n’avait pas de soucis à se faire, personne ne viendrait la séparer de ses très chères toilettes. Elle resta bien des minutes accrochée aux cabinets, des minutes qui lui semblèrent très longues alors qu’elle n’était pas sûre d’être complètement vidée et que son univers continuait de tournoyer. Elle avait l’habitude de boire trop, même beaucoup trop, ce qui était presque bizarre, c’est que c’était surtout depuis qu’elle était arrivée à Sydney qu’elle avait ce besoin fou de profiter soit disant de la vie en participant à des fêtes ou en passant ses soirées au bar. Même quand elle était adolescente, elle était plus responsable, quoi qu’elle avait réussit à tomber enceinte à seize ans, alors la responsabilité c’était moyen, il n’empêche qu’à cette époque elle sortait seulement le week-end et c’était sans doute parce que son père était là pour lui poser des limites qu’elle respectait suffisamment pour ne pas sortir tous les soirs, après il y avait sans doute d’autres limites qu’il n’avait pas du poser, ou juste des choses qu’il avait oublié de lui préciser, comme ne jamais oublier le préservatif, mais ça, c’est une autre histoire ! Ensuite, quand elle avait quitté le pays de galle pour les États-Unis, elle ne se souvenait pas avoir passé autant de soirée complètement bourrée, elle conduisait beaucoup, voyageant de contrée en contrée elle n’avait pas le temps de boire, déjà qu’elle se faisait facilement arrêtée par la police complètement sobre alors elle n’avait pas intérêt de boire comme une tarée avant de perdre le volant, ensuite en arrivant en Australie, quand elle s’était posée à Canberra, elle sortait mais moins que ça et une fois fiancée, elle était devenue plutôt sage, mais bizarrement après s’être enfuie comme une lâche le jour de son mariage, elle avait eu besoin de sortir et de faire la folle, elle expliquait cela par une envie de liberté sont le mariage l’aurait privée, mais en réalité il s’agissait sûrement d’une espèce de frustration, comme si au fond elle, elle aurait quand même voulu se marier et avoir une jolie petite vie, disons que peut être que ce n’était pas avec cet homme là qu’elle voulait toutes ses choses là, elle disait vouloir mieux que cette vie à laquelle elle se condamnée en se mariant, mais qui serait capable de lui apporter mieux ? Quoi que la réponse est simple, même si Phoenix est bien trop idiote pour s’en rendre compte. Il était là, toujours avec elle depuis si longtemps, il s’occupait d’elle, prenait soin d’elle dés qu’elle n’allait pas bien, il était même prés à regarder des fils pourris avec elle, en sachant pertinemment qu’à un moment ou à un autre il serait obligé de la serrer dans ses bras parce qu’elle serait en larmes comme une parfaite gamine, il était même prêt à repasser dernier elle jour après jour pour que leur appartement ressemble à autre chose qu’un porcherie. Il était patient et attentionné, il semblait être l’homme parfait même s’il n’avait pas la carrure d’un dieu grec, il n’empêche qu’il valait certainement mieux que tous les hommes qu’elle s’était tapée jusqu’à présent, c’était sans doute le seul qui ne voyait pas en elle juste un coup d’un soir mais une potentielle vraie histoire. Malheureusement pour Cayden, Phoenix était bien loin de se rendre compte de tout ça ou peut être qu’elle cherchait juste à nier la vérité, parce que prendre la fuite devant les choses qui lui font peur, il faut le dire, c’était de loin sa spécialité. Peur d’être maman, elle avait fait adopté le bébé. Peur de se mariée, elle s’était enfuie avec le premier type ayant pitié d’elle. Peur d’être amoureuse, elle faisait comme si de rien était. Pourtant, encore cette fois, alors qu’elle comatait sur la cuvette des toilettes, Cayden était là. La rouquine releva légèrement la tête pour pouvoir croiser le regard du jeune homme, elle acquiesça faiblement, oui elle se sentait mal en même temps ça n’avait rien d’étonnant. Elle esquissa un léger sourire suite à la réplique de son ami, «  la prochaine fois, évite de boire autant. » combien de fois il avait pu le lui dire depuis qu’ils se connaissaient ? Une centaine, plus encore ? Elle n’en savait rien, mais le fait est qu’elle buvait toujours autant. La jeune femme suivit du regard le mouvement de son colocataire, mais baissa vite les yeux, prise d’une soudaine passion pour l’eau à l’intérieur de la cuvette des chiottes ou juste par culpabilité, ce qui était d’ailleurs bien plus plausible.

Dans un effort presque surhumain, Phoenix se redressa pour aller jusqu’au lavabo qui heureusement pour elle était jusqu’à côté, elle était penchée su dessus du lavabo, laissant à Cayden une belle vue sur ses fesses, d’autant plus que sa jupe déjà très courte avait tendance à remonter d’avantage avec le position pas franchement très gracieuse de la jeune femme. Elle ouvrit le robinet d’eau froide pour s’en barbouiller le visage.

« T’inquiètes ça va … je finirais pas à l’hôpital … »

Sur ses mots la jeune femme attrapa sa brosse à dent et le tube de dentifrice qu’elle maltraita un peu pour réussir à en mettre sur sa brosse à dents et d’un geste lent et pas franchement motivé, elle commença un difficile brossage de dent étant cependant indispensable après son entrevue avec les toilettes, mine de rien, le brossage ne dura pas les trois minutes réglementaire, elle n’en avait pas la force, mais au moins, elle avait une haleine plus fraiche et un gout plus agréable dans la bouche. Une fois la bouche rincée et les dents étincelantes, elle passa une nouvelle fois de l’eau froide sur son visage tentative désespérer pour revenir enfin sur la terre ferme, quoi qu’en se retournant de nouveau vers Cayden qui était appuyé contre le mur, des toilettes elle remarqua que la pièce tournait de moins en moins.

« Je vais pas salir la moquette … C’est promis … »

Elle avança finalement vers Cayden pour aller se loger dans ses bras, comme une gamine en manque de câlin, ils n’avaient peut être jamais dépassé le stade de l’amitié tous les deux, mais ils n’étaient pas rare qu’elle vienne lui faire des câlins, comme une pauvre fille en manque de tendresse. Elle s’écarta un peu histoire de pouvoir regarder le visage du jeune homme remontant ses mains jusqu’à ses épaules.

« Je suis désolée Cayden … »

Peut-être avait-elle plus ou moins repris conscience de la réalité qui l’entourait, elle était désolée de pourrir constamment le quotidien de Cayden, elle avait bien conscience qu’il ne devait pas avoir la vie facile à cause d’elle et pourtant il était là dans la petite salle de bain de leur appartement - romantique - à veiller sur elle, et à s’inquiéter pour elle et pour la moquette. Elle continua de fixer le jeune homme sans rien ajouter pendant plusieurs seconde avant de finalement, prise par une envie incontrôlable - allez savoir si elle était encore sous les effets de l’alcool ou si elle avait parfaitement conscience de ce qu’elle faisait - de remonter l’une de ses mains jusqu’à la joue de son ami avant de réduire à néant l’espace déjà faible les séparant pour venir l’embrasser, idée peut être complètement folle, mais en cet instant précis, elle en avait vraiment envie.
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Cayden R. McAuley

❝ ϟ I'm Cayden R. McAuley
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₪ Citation : « Soit A un succès dans la vie. Alors A = x y z, où x = travailler, y = s'amuser, z = se taire. »
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MessageSujet: Re: PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) EmptyMer 2 Mar - 20:47

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I would go through all this pain,
Take a bullet straight through my brain,
Yes, I would die for ya baby;
But you won't do the same

Elle n’allait pas finir à l’hôpital… Encore heureux ! Désespéré, Cayden se pinça la lèvre inférieure jusqu’à ce qu’elle prenne une teinte blanche alarmante et diffuser une certaine vague de douleur dans le bas de son visage. Pourtant, lorsque Phoenix s’était redressée et s’était avancée vers le lavabo, il n’avait pas pu s’empêcher de lorgner la chute de ses reins. Il arriva néanmoins à déglutir sans pour autant détourner le regard ; il se maudissait mais il n’en était pas capable. Maudite tentatrice. Finalement, au bout d’un effort qui l’impressionnait, il put enfin observer avec fascination les ongles de sa main gauche. Regarder les derrières rebondis des femmes était un passe-temps favori de l’homme moyen et Cayden se savait supérieur à cette catégorie de personnes. (du moins, il se pensait un minimum transcendant au serial-baiseur en rut) Il aurait du se taper la tête contre les murs afin de chasser les idées qui commençaient à s’insinuer dans son esprit qui chassaient toute logique. Sans son légendaire raisonnement, Cayden n’était plus grand-chose. Un homme à la merci des femmes ou plutôt d’une femme qui avait eu le culot de lui faire perdre la tête. Il adorait Phoenix, il aimait Phoenix. Il haïssait ces hommes qui parcouraient son corps svelte de leurs mains avides. Cependant, l’amitié était un sentiment sans doute plus fort que l’amour ; au moins n’aurait-il pas à la fuir si jamais ils… Il n’avait pas envie de la fuir. Au contraire. Elle lui redonnait le sourire en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, l’agaçait, le rendait parfois exécrable mais protecteur. Elle faisait de lui un autre homme et Dieu seul sait combien il aurait aimé s’accrocher de toutes ses forces à ce nouveau Cayden. Un C. qui n’aurait plus de problèmes, dont la mère ne serait plus morte et dont le père, lui, serait mort. Il coula un regard dédaigneux au lavabo contre lequel Phoenix s’était collée afin de se laver les dents. Le jeune homme hocha la tête, un fin sourire étirant ses lèvres rosées. Il s’adossa encore nonchalamment au mur et, l’air gauche, croisa les bras en attendant que Phoenix eut fini sa petite affaire. Lorsque ce fut fait, il décolla son dos de son soutien et écarta légèrement les bras lorsque P. lui assura qu’elle n’allait pas salir sa moquette. La bouche de Cayden forma un rond parfait, apparemment prêt à lui dire tout ce qu’elle voulait entendre quand elle se logea contre son torse. Instinctivement, il laissa ses mains en l’air comme s’il était en train de se faire attaquer par je ne sais quelle bête féroce mais finit par les poser délicatement dans son dos, en empêchant d’aller retrouver son fessier rebondi. Un homme reste un homme.

Elle s’écarta et s’excusa sous le regard intrigué de Cayden qui essayait de déceler le message caché sous ces mots d’excuse. Essayait-elle de lui dire quelque chose ? Désolée de… d’avoir sali sa moquette ? Il fronça les sourcils mais ne put pas poser la moindre petite question. La main de Phoenix quitta son épaule afin de rejoindre sa joue et, interloqué, Cayden resta immobile jusqu’à ce qu’elle réduise un maximum l’espace qu’il y avait entre leurs deux corps. Sentir ses lèvres contre les siennes fut une véritable libération. Il accueillit ce chaste baiser en parfait amateur, car encore sous le choc de ce qu’il venait de se passer, les yeux écarquillés et un doux frisson parcourant son échine. Il n’avait plus l’habitude de ce genre de rapprochement pourtant il finit pas réagir plus calmement qu’il ne l’aurait cru en passant ses doigts le long des bras de la jeune femme et en les croisant derrière la nuque de Phoenix. Ses paupières papillonnèrent avant de se fermer complètement. Sa respiration devint sifflante et pourtant ils n’avaient rien fait pour. Il avait rêvé de ce moment mais jamais il n’aurait pu être plus parfait : la saveur de ses lèvres lui faisait tourner la tête et son parfum l’enchantait plus que d’habitude car il était persuadé qu’il resterait accroché à ses vêtements même lorsque leur accolade serait terminée. Le « post-embrassade » ne traversa même pas son esprit alors que c’était ça, justement, qui le tourmentait d’habitude. « Et après ? » Pensait-il inlassablement lorsqu’il se réveillait la nuit. Et après…

Approfondissant naturellement leur échange, Cayden laissa ses mains vagabonder à leur aise dans le dos de Phoenix, sentant son corps se réveiller sous l’effet intime de ce baiser. Leurs langues entamèrent une danse lente alors que les phalanges du jeune homme se crispèrent autour des épaules de la demoiselle, trop heureux de pouvoir laisser enfin rugir une part d’elle-même. Mordillant avec gourmandise la lèvre inférieure de Phoenix, sa bouche partit explorer sa gorge, le dénivelé de ses épaules… L’idée même qu’elle aurait pu agir sous l’effet de l’alcool ne traversa même pas son esprit. Il était trop occupé à la dévorer de ses lèvres pour penser à autres choses : aux conséquences ou aux effets. Il n’avait pas envie de penser, de réfléchir. Sa seule envie avait été d’accueillir Phoenix dans ses bras, de l’embrasser… Peut-être même plus tant ses membres en tremblaient d’envie. Il retrouva instantanément le chemin de ses lèvres et y gémit son prénom. Un éclair de lucidité le traversa pourtant et, avec force, il agrippa les épaules de la jeune femme avant de la repousser, les phalanges toujours fermement crispées. « Bordel, Phoe… » Il ne put finir sa phrase. Tout en elle l’attirait, que ce soit le maquillage légèrement brouillé par l’eau ou par cette haleine qui ne cessait de l’enivrer. Pour penser alors qu’on voulait lui donner ce dont il avait envie ? Sa bouche retrouva celle de la jeune femme et sous l’influence des diverses sensations qui l’envahissaient, prît à malin plaisir à descendre ses mains plus bas. Toujours plus bas.

Cette envie était forte, pressante. Les paumes de Cayden se posèrent sur les joues de Phoenix alors que sa langue continuait à batailler avec la sienne. Son torse se soulevait avec une certaine rapidité qui ne laissait aucun doute sur ses envies. Ceci étant, profiter d’une fille soûle n’entrait pas dans ses besoins du moment… Qu’était-il en train de faire alors ?
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Phoenix G. Sparrow

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MessageSujet: Re: PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) EmptyMer 2 Mar - 23:25

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Cayden&Phoenix



« SO SIT BACK AND WATCH THE BED BURN »

C’était peut-être influencée par l’alcool qui coulait encore dans son sang, que la jeune femme avait agit. Il y avait de fortes chances pour que ce soit ça, après tout, une dizaine de minutes avant elle était agenouillée devant des toilettes en train de vomir ses trippes. Pourtant, si on l’arrêtait et qu’on lui demandait si elle avait conscience de ce qu’elle faisait elle répondrait certainement oui. Elle était en train d’embrasser celui qu’elle considérait comme son meilleur ami, son colocataire, le gars qui était sortit de nulle part et qui lui avait redonné le sourire à un moment de sa vie où ça n’allait pas fort. Ça faisait longtemps qu’ils se connaissaient tous les deux, et pourtant jamais ils ne s’étaient embrassés, jamais aucun d’entre eux n’avait tenté quoi que soit même quand la proximité les séparant était presque réduite à néant. Toutes ses fois où elle s’était endormie dans ses bras devant un énième film ou les fois où elle était venu le faire chier jusque dans son lit et qu’elle avait fini par s’y endormir, jamais il ne s’était rien passé. Il aura fallu attendre un surplus d’alcool, pour qu’il se passe quelque chose entre eux deux, dans la salle de bain qui plus est. On dit souvent que l’alcool permet d’assouvir des désirs inavoués, peut-être que c’était le cas ce soir pour Phoenix, peut être qu’avec un peu de chance, elle s’en souviendra encore le lendemain matin et y a des chances qu’elle s’en souvienne parce qu’en principe, on se souvient d’une soirée trop alcoolisée au moment où on vomi, parce qu’évidemment c’est le moment qu’on préférerait oublier ! Enfin bref, le lendemain matin, c’était encore dans longtemps et avouons le pour l’instant Phoenix n’était pas en mesure de penser aux conséquences de ses actes, en plus elle n’en avait pas envie, elle était du genre à vivre l’instant présent et le reste on s’en fout, peut être qu’au fond cette soirée pourrait être le début d’une belle histoire, si tant est qu’après ça Phoenix ne prenne pas la fuite jusqu’à ce qu’une âme charitable lui dise de rentrer chez elle et d’aller affronter Cayden et ses sentiments, mais pour ça, on verra plus tard. Pour l’instant ce n’était rien qu’un simple baiser, des garçons - ou des filles d’ailleurs - elle en avait déjà embrassé plein, avec ou sans l’effet de l’alcool, mais là ça avait l’air différent, elle était poussée par une envie folle, elle ne voulait plus le lâcher, soit parce qu’elle n’avait pas envie de s’expliquer sur les raisons de son agissement, soit parce qu’elle en avait simplement envie, ce qui pouvait être dur à admettre pour Phoenix qui s’entêtait à ne voir qu’en Cayden son meilleur ami. Pourtant il n’y avait qu’une folle pour ignorait tout les signaux, déjà premièrement il ne la repoussait pas, si lui n’avait vu en elle que sa meilleure amie il l’aurait repoussée en lui disant qu’elle était complètement tarée de faire ça, mais de toute évidence, il était loin d’avoir régit comme ça, ensuite, son propre cœur battait à la chamade, comme si lui-même n’avait attendu que ça pendant de nombreux mois et puis surtout elle avait un taux d’endorphines dans le sang qui dépassait la normale pour un simple baiser et bizarrement qui dit surplus d’endorphine dit envie d’aller bien plus loin qu’un simple baiser. Elle continuait de l’embrasser fougueusement alors que ses mains redescendirent jusqu’à ses épaules avec toujours cette même envie folle qui la poussa à faire glisser de ses épaules ces satanées bretelles qu’elle trouvait ridicules, ça c’était pas la première fois qu’elle essayait de l’en débarrasser tant elle trouvait ce style ringard mais d’habitude c’était plutôt genre vite fait en passant derrière lui, pas pendant une belle soupe de langues ! Bref, une fois les épaules du jeune homme débarrassées de ses immondes bretelles, la jeune femme laissa ses mains s’aventurer sur son torses, dans l’envie cette fois de le débarrasser de sa chemise pas forcément plus classe, heureusement qu’il avait aussi des vêtements normaux dans sa garde robe sinon elle l’aurait forcé à faire les boutiques de fringues avec elle. Elle titiller dangereusement les boutons de sa chemise, quand soudain elle cru que le meilleur ami avait fini par réagir la repoussant brusquement comme s’il avait soudainement réagit, peut être pas assez car elle n’eut même pas à lui dire de se la fermer, qu’il se stoppa dans sa phrase pour revenir l’embrasser, elle préférait ça, après tout, elle aurait quand même presque pu se sentir vexée s’il avait mit fin à ça tout de suite, non, elle aurait été vexée car le fait est qu’au fond, elle savait pertinemment ce qu’elle était en train de faire et elle avait vraiment envie d’aller jusqu’au bout. Alors qu’elle sentait les mains de Cayden descendre trop bas d’un point de vu purement amicale, mais ils avaient définitivement franchis les barrières de l’amitié alors ses mains, il pouvait bien les mettre là où il voulait, ce n’était pas elle qui allait s’en plaindre, bien au contraire.

Tout en continuant de l’embrasser, elle repris là où elle s’était arrêter dans son geste pour déboutonner sa chemise pour ôter un premier bouton avant de tirer le jeune homme vers elle par la chemise tout en reculant vers la porte de la salle de bain, ce n’était pas la pièce idéal pour ça, disons qu’elle était très petite et pas franchement pratique. Elle avançait à reculons, sans vraiment savoir où elle allait puisque de toute évidence elle n’était pas décidée à mettre fin à leur long baiser, mais elle voulait quand même quitter cette fichue salle de bain. Tout en continuant de reculer presque dangereusement - quand on sait que déjà en marche avant elle a du mal à tenir sur ses deux jambes, alors à reculons c’est risqué quand même - vers le salon, la rouquine continua de déboutonner un à un les boutons de la chemise de son camarade jusqu’à ce qu’elle soit complètement ouverte, encore une horreur dont elle le débarrassa en la rapidement, la laissant tomber par terre, elle ne se soucier pas du ménage d’habitude, alors là, laisser trainer la chemise de Cayden par terre n’était plus du tout un problème, au contraire, elle pouvait maintenant laisser ses mains venir caresser le torse du jeune homme, jusqu’à ce qu’elle descende dangereusement vers son pantalon …
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Cayden R. McAuley

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MessageSujet: Re: PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) EmptySam 5 Mar - 10:21

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PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) 13embrace PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) 07compassion
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Let the rain wash away all the pain of yesterday
I know my kingdom awaits and
they’ve forgiven my mistakes

Cayden sentit ses bretelles glisser le long de ses épaules et ses lèvres, toujours plaquées contre celles de Phoenix, esquissèrent un fin sourire. Elle avait toujours eu cette fâcheuse manie de lui lancer des remarques (plus ou moins délicates) concernant son style vestimentaire qui, admettons-le, n’était pas digne des plus grands créateurs. Il ne songea même pas à protester ou à arrêter Phoenix dans son élan fougueux : lui-même appréciait dangereusement cette nouvelle proximité dont il avait toujours rêvé. Il balaya d’un revers de main tout ce qui pouvait le déranger : l’alcool qui circulait librement dans les veines de la jeune femme, le fait qu’il profitait de la situation d’une manière particulièrement perverse en ne la repoussant pas… Tout cela était secondaire, c’était évident comme le nez au milieu de la figure. Il n’était pas en mesure de réfléchir correctement alors qu’il tentait tant bien que mal de respirer correctement entre deux baisers échangés. De toute évidence, ils avaient franchi une limite qu’ils avaient inconsciemment mise en place. Cayden étant encore dans sa purée de pois cassés, c’est à peine s’il remarqua que Phoenix s’était attaquée à sa chemise par petits coups lents et précis. Lentement, elle l’entraîna vers le salon à reculons tout en le débarrassant de son vêtement qui, à cette heure avancée de la soirée, se faisait inutile. Il ne lança même pas un coup d’œil à sa chemise qui retrouva le sol poussiéreux de l’appartement et se contenta de frissonner lorsque les doigts fins de Phoenix s’approchèrent dangereusement de son pantalon, là où sa peau se faisait plus sensible que n’importe quelle partie de son anatomie. A la réflexion, peut-être n’était-il pas mieux que tous ces hommes (qui passaient à la télévision) qu’il critiquait ouvertement. En profitant ainsi de la situation, il se mettait en danger et entraînait son amie (enfin… présentement, ce qui avait été sa meilleure amie deux minutes auparavant) dans sa chute. L’hémisphère de son cerveau qui lui servait de soutien s’était éteint afin de laisser la place à son instinct qui lui jouait parfois des tours. Mais comment pouvait-il décemment réfléchir alors que la splendide petite rousse dont il était fou l’embrassait ? Un petit grognement de plaisir passa ses lèvres alors qu’il quittait la bouche de Phoenix, s’égarant sur sa gorge jusqu’à la naissance de sa poitrine.

Ses doigts se contractèrent sur les hanches de la jeune femme et il se décida enfin à descendre ses phalanges avides vers le bas de sa petite robe, saisissant les bords afin de la relever légèrement. Arrivés près du canapé, il se colla complètement au corps tremblant de Phoenix de telle sorte qu’elle puisse arrimer ses jambes autour de sa taille. Certes, il aurait peut-être préféré coucher avec elle dans une chambre mais son antre paraissait trop loin d’eux à l’heure actuelle. Ses mains fermement posées dans le dos et sous les cuisses de la demoiselle, Cayden la déposa tranquillement sur le canapé, la rejoignant rapidement en appui sur ses avant-bras afin de ne pas l’écraser sous son poids. Il était en dehors du temps, il avait l’impression d’assister à sa propre métamorphose. Comme s’il observait un certain Cayden se faire une certaine Phoenix. Ce n’était pas croyable et pourtant ses membres engourdis ne laissait aucun doute sur ses envies et sur ses pensées qui, malgré l’imposant fouillis qui s’était imposé dans son esprit, le pressaient à terminer cette folle histoire au plus vite. Au bout d’un moment, il allait finir par exploser, c’était clair et net. La faim qu’il avait ressenti quelques minutes auparavant et qui l’avait rongé ne le tourmentait plus, comme si elle s’en était allée de son propre chef. A vrai dire, voir Phoenix affalée sur la cuvette des toilettes l’avait bien aidée à s’en aller mais tout de même, Cayden préférait voir le côté romantique de la chose. Si côté romantique il y avait, bien entendu.

Cayden n’était pas un adepte des questions sans réponse, c’était pour cela qu’il n’avait pas pris la peine de s’en poser lorsque ses lèvres avaient rencontré celles de Phoenix, parfaitement conscient qu’il allait être coupé dans son élan. Pourtant un doute subsistait : il savait où il allait et pourquoi, il était conscient de ce qu’il faisait avec Phoenix. Mais qu’en était-il de la jeune femme ? Regretterait-elle… demain ? Lorsqu’elle se réveillerait contre le torse de Cayden, allait-elle se lever tout en hurlant au viol avant d’appeler les flics ? Pour l’instant, il avait mieux à faire que de réfléchir aux conséquences même si cette façon de penser n’était pas très saine pour lui ou pour Phoenix. Revenons-en à l'instant présent. Ses lèvres ne se lassaient pas d'embrasser, ses yeux de croquer. Il n'y avait rien chez elle qu'il n'avait pas envie de toucher, d'embrasser ou de mordiller. Ses mains caressaient les hanches de la jeune femme, parfaitement conscient que ce petit manège ne pouvait pas durer éternellement. Ses doigts glissèrent sous sa robe qui était devenue superflue et, après quelques grognements agacés, il finit par le lui enlever. Jamais il n’aurait cru rencontrer de telles difficultés avec uniquement un bout de tissu. Il laissait tomber la robe près du canapé, sans même y jeter un coup d'œil avant d'enfouir son visage dans le creux de son cou fin, mordillant le point sensible qui reliait sa nuque à son épaule.

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Phoenix G. Sparrow

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MessageSujet: Re: PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) EmptySam 5 Mar - 13:08

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Cayden&Phoenix



« SO SIT BACK AND WATCH THE BED BURN »

Les évènements de cette étrange soirée se déroulaient bien trop rapidement pour que le faible cerveau de Phoenix n’ait le temps de les analyser, de toute évidence, il aurait largement le temps de le faire le lendemain, quand la jeune femme se réveillerait avec une migraine et sans doute des souvenirs plus ou moins frais pouvant expliquer qu’elle se réveille aux côtés de son meilleur ami. Pour l’instant, elle avait l’impression de savoir pertinemment ce qu’elle faisait et ce qu’elle voulait et tant que Cayden consentait à aller dans le même sens qu’elle, elle n’allait certainement pas s’arrêter là. Ses mains positionnées très proches du pantalon du jeune homme se laissèrent aller à le déboutonner, si elle aurait été capable en temps normaux de virer ses bretelles, voir même sa chemise hideuse, elle n’aurait jamais oser s’attaquer à son pantalon, de toute évidence les pantalons étaient à prés les seuls vêtements qu’il savait choisir en plus, bref, ils avaient définitivement dépassés les limites qu’ils, ou qu’elle en tout cas, c’était acharnée à placer entre eux deux depuis qu’ils avaient décidé de partir ensemble, ce fameux jour où ils s’étaient retrouvés au bord d’une route, dans un coin un peu paumé de l’Australie, déjà bien loin de Canberra où ils s’étaient rencontrés pour la première fois et où ce même jour, elle avait été censée se marier. De toute évidence, ils avaient fait du chemin tous les deux, aussi bien sur les routes de l’Australie que dans leur relation, un long chemin qui les conduisait certainement à l’heure actuelle au point de non retour. La jeune femme remonta ses mains le long du torse de Cayden pour aller s’agripper fermement à ses épaules alors qu’elle laissa échapper un soupire de plaisir en réponse aux baisers descendant de Cayden. Ils finirent par arriver près du canapé qui n’était certainement pas le meilleur endroit pour ça, enfin surtout pour le réveil le lendemain, Phoenix étant capable de tomber d’un lit deux places vous imaginez bien que du canapé, c’est encore plus simple pour elle. Enfin pour le moment ce n’était pas vraiment un problème pouvant les stopper dans leur aventure, de toute façon au point où ils en étaient il n’y avait pas grand-chose qui puisse les arrêter, ni l’un ni l’autre ne se souciait des conséquences de ce soudain rapprochement, tombant un peu comme un cheveux sur la soupe, aucun d’eux ne s’étaient réveillé le matin même en se disant que le soir il se taperait l’autre sur le canapé de leur salon ! La rouquine ne laissa entrainer par le jeune homme, croisant ses jambes autour de sa taille, laissant glisser ses mains jusqu’à sa nuque pour les remonter ensuite jusqu’à cheveux, en plus de lui ôter ses fringues voilà qu’elle détruisait son brushing la vilaine ! Quoi que, de toute évidence le jeune homme ne devait plus vraiment se soucier de sa coupe de cheveux à l’heure actuelle, dans le cas contraire ce serait presque inquiétant.

Finalement, il la déposa sur le canapé, la rejoignant rapidement, encore heureux d’ailleurs. Les mains de la jeune femme redescendirent le long du torse de son camarade pour aller continuer ce qu’elles avaient commencé quelques minutes plus tôt, c’est-à-dire se débarrasser du pantalon gênant du jeune homme, ce qui dans la position actuelle de leurs deux corps était loin d’être une chose évidente, cela dit, Phoenix avait une certaine dextérité et surtout une certaine expérience pour ce qui est de se débarrasser du pantalon de chacun des jeunes hommes qui, pour dire les choses - à peu près - convenablement, lui passait dessus, si bien que ses mains expertes avaient l’air de parfaitement savoir y faire et ne mirent pas tant de temps que ça à balancer le dit pantalon un peu plus loin dans le salon. Elle ne tarda pas non plus à se retrouver en sous-vêtements en dessous de jeune homme alors qu’il s’était débarrassé à son tour de ce qu’elle portait sur le dos. Elle ne pu réprimer un nouveau soupire plein de plaisir alors que le jeune homme s’était attaqué au creux de son cou. Elle plaça ses mains dans le dos tu jeune homme l’étreignant peut être avec force et sans vraiment faire attention à ses ongles qu’elle n’avait bien sûr pas couper au préalable. Ça n’avait pas non plus fait partit de ses priorité quand elle s’était levée le matin, elle ne s’était certainement pas dit qu’il fallait qu’elle revoit sa manucure juste au cas où cela serait nécessaire, en plus mine de rien elle tenait à ses ongles qu’elle passait de longues heures à entretenir au quotidien devant un bon film ou une bonne série, bon selon ces gouts à elle mais qui avaient souvent tendance à ennuyer son colocataire qui n’avait pas de chance car quand elle n’était pas dieu seul sait où en train de se bourrer la gueule le soir ou de se taper un inconnu au coin d’une ruelle, enfin façon parler parce que même dévergondée comme elle était elle ne faisait pas ça n’importe où non plus, elle était à l’appartement à squatter la télé pour regarder des films d’amour bien triste devant lesquels elle pleurait toujours ou des séries à l’eau de rose, devant lesquelles elle pleurait aussi, le tout en avalant toute sorte de bonbons et de chocolat. Aucun doute n’importe quel homme censé et hétéro aurait préféré passer avec Phoenix une soirée comme Cayden était en train ce soir plutôt qu’une soirée comme il avait l’habitude d’en passer ce pauvre homme toujours obligé de supporter la rouquine sans ou quasiment sans rien dire, pour une raison que jusqu’à présent Phoenix n’avait jamais vraiment comprise, mais que son cerveau tentera sans doute de comprendre le lendemain. Le lendemain, elle ne savait pas de quoi il serait fait, elle n’y pensait même pas, et pourtant elle aurait mieux fait se poser cinq minutes la question afin d’éviter les problèmes le lendemain, mais de toute évidence, elle n’était pas apte à faire une telle chose, la réflexion n’étant naturellement pas son fort, ce n’était pas maintenant que ça allait le devenir. Pour l’instant, elle ne pensait plus à rien, elle n’avait plus vraiment conscience des choses qui l’entouraient, il n’y avait plus que Cayden et elle sur ce canapé, deux adultes consentants sur le point de faire quelque chose qu’ils regretteraient peut être, mais ça n’avait pas d’importance, la seule chose qui comptait en cet instant précis c’était le moment présent, cet agréable moment, tout ce plaisir qui ne demandait qu’à s’exprimer et que Phoenix essayait de retenir vainement en se mordant la lèvre inferieure. Ils savaient tous les deux où ils allaient, ce qu’ils étaient en train de faire et apparemment, ils étaient bien décidés à aller jusqu’au bout …
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Cayden R. McAuley

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MessageSujet: Re: PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) EmptyMar 8 Mar - 19:56

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PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) 27356310 PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) 22405767
Courir à perdre haleine
Sous les étoiles, on nous voit à peine
La nuit chasse les dilemmes
Dis-moi encore que tu m'aimes

Aucun problème ne se profilait à l’horizon. Le pantalon de Cayden s’était envolé vers d’autres horizons sous les doigts experts de sa compagne qui, malgré l’apparente difficulté, s’en était agréablement bien sortie. Le jeune homme ne put réprimer un petit souffle rauque sous l’effet que provoquaient le désir et la douloureuse attente de son assouvissement. Il posa doucement ses paumes sur les hanches de Phoenix, essayant tant bien que mal de calmer les ardeurs qui commençaient à lui griller les quelques neurones qui lui restaient encore. Ses phalanges se contractèrent pourtant imperceptiblement alors qu’il enfouissait son visage au creux du cou de la demoiselle. Ce fut lui qui les lia, lui qui brisa cette distance, lui qui ne laissa plus le loisir à un seul atome de les séparer. Il resta un moment immobile, savourant cette toute nouvelle proximité. Appuyé sur ses avant-bras, ses dents mordillant doucement le dénivelé des fines épaules de Phoenix, Cayden rejeta la tête en arrière tout en roulant ses yeux dans leurs orbites. Cette tension accumulée dans ses membres lui donnaient la force de continuer, persuadé que jamais plus il ne pourrait ressentir pareille sensation exaltante. La volupté l’appelait inexorablement et cette proximité achevée lui donnait un certain goût de délivrance. Ses mouvements se faisaient de plus en plus amples et accélérés jusqu’à ce qu’il s’écroule sur le corps tremblant de Phoenix, enfouissant avec délice son nez dans le creux de son cou.

Et dire qu’il avait passé énormément de temps à végéter devant la télévision alors que Phoenix s’était débrouillée pour naviguer de lit en lit. Cayden n’était pas un rabat-joie mais son style vestimentaire n’appelait pas réellement aux délires et autres boutades. De mémoire d’homme, il ne s’était pas toujours rabattu sur les nœuds papillons et les vestes en tweed. Les bretelles n’étaient pas nées en même temps que lui. Néanmoins lorsqu’il était adolescent, vers la fin de son adolescence, il avait commencé à extérioriser un certain penchant pour le style très « anglais ». Ses vêtements n’étaient pas très prisés, il fallait l’avouer. Au moins, Cayden se démarquait du lot en arborant fièrement ce que personne n’osait enfiler.

Cayden se redressa, encore tremblant. Il savait parfaitement que s’il mettait un pied par terre, cela pourrait éventuellement le faire tomber. Et se casser la gueule après fait coucher avec ce qui s’apparentait le plus avec sa meilleure amie… comment dire ? Ça le fait moyen. Tout comme garder ses chaussettes pendant l’acte. Surtout lorsque les chaussettes sont dépareillées ; C. avait appris que ce genre de détails pouvait éventuellement briser une relation. Du pouce, il caressa la joue de Phoenix et esquissa un vague sourire en coin, totalement satisfait de cette soirée qui s'était avérée ennuyeuse jusqu'à ce moment-là. Tout allait pour le mieux. Les questions n'avaient pas encore pointé le bout de leur nez et il nageait dans une délicieuse torpeur qui le rendait euphorique. « Tu te sens mieux ? » Demanda-t-il brusquement, parfaitement conscient d'être hors-sujet.
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Phoenix G. Sparrow

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MessageSujet: Re: PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) EmptyMer 9 Mar - 17:42

PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) Reques11 PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) 7-111
Cayden&Phoenix



« SO SIT BACK AND WATCH THE BED BURN »

Cette soirée avait tout pour être étrange, et pourtant, elle avait commencé comme une soirée comme une autre, une soirée comme Phoenix en avait déjà connues pas mal. Elle avait bu un peu trop, elle était rentrée avec pas mal de difficultés pour décuver peu à peu. Tout aurait été normal si après avoir vomi ces tripes, elle s’était contentée de se rendre dans sa chambre, de s’avachir sur son lit pour s’endormir presque aussitôt, mais elle n’avait pas agit de la sorte. Au lieu de ça, de ce comportement qui aurait sans doute été plus raisonnable d’ailleurs, elle avait préféré se ruer sur Cayden et l’embrasser sans se poser la moindre question sur les conséquences de cet acte. Ce n’était pas anodin, Cayden n’était pas comme tous les autres garçons avec qui elle avait pu avoir une aventure d’une nuit, ils se connaissaient depuis quelques temps déjà et pourtant, ce soir c’était bien la première qu’ils brisaient toutes les barrières s’étant dressées entre eux pour laisser leurs deux corps s’unir de façon plus qu’intime. Phoenix ne s’était sans doute jamais imaginée coucher avec Cayden, parce que c’était Cayden, qu’il était son meilleur ami, qu’elle était sa meilleure amie et puis c’était tout. Ni plus ni moins. Il n’y avait aucune raison pour qu’un jour ils se retrouve sur le canapé de leur salon en train de s’envoyer en l’air tout les deux. De toute évidence, Cayden, elle ne pourrait pas s’en débarrasser le lendemain comme elle le faisait quasiment avec tous les types avec qui elle couchait depuis l’échec de son mariage. Cayden elle habitait avec lui, alors même si elle partait rapidement au petit matin, elle serait bien obligée de rentrer un jour ou l’autre dans leur appartement, et elle serait bien obligée d’affronter le jeune homme. Et bizarrement, si elle tombait sur n’importe quel type avec lequel elle avait couché jusqu’à présent, elle n’avait aucune difficulté à lui dire d’aller voir ailleurs car il n’obtiendrait rien de plus d’elle. Encore une chose qui ne marcherait pas avec Cayden. Bien sûr, elle pouvait toujours lui dire, qu’elle avait trop vu, qu’elle ne savait pas ce qu’elle faisait et qu’il valait mieux pour eux deux qu’ils en reste là parce que ce serait dommage de gâcher leur amitié. Mais il y aurait forcément un moment où elle se demanderait s’il entre deux, il n’y avait vraiment que de l’amitié, après tout, la logique voudrait qu’un type - surtout un type comme Cayden - ne profite pas de l’ébriété de sa meilleure amie pour se la faire dur le canapé sans qu’il y ait derrière cet acte une envie et des sentiments plus ou moins refoulés. Cette soirée avait définitivement pris une tourne qui risquait de se compliquer rapidement. Il en avait fallu pourtant pour qu’ils se retrouve l’un sur l’autre sur le canapé, complètement nus à s’envoyer en l’air, et au final, il n’y avait rien à regretter sur le moment, bien au contraire, ce fut un moment très agréable.

Phoenix pourrait facilement être qualifiée de « grosse salope » ou de « putain » à force de se taper un peu n’importe qui sans jamais se poser avec personne. Elle avait tendance à vouloir fuir les relations stables pour ne vivre que de petites aventures. Elle en avait connu des grandes histoires, des vraies histoires, des belles histoires, mais elle s’était acharnée à tout foutre en l’air, comme si elle fuyait l’idée même de pouvoir être heureuse avec un homme. C’était sans doute absurde comme comportement, mais elle avait bien souvent peur des choses sérieuses, peur de se lasser d’une vie trop simple et trop stable. Elle avait besoin de changement constant, elle ne voulait dépendre de personne et surtout, elle ne voulait pas finir comme Bree Van de Kamp ! Idée encore plus stupide que toutes les autres étant donné que pour finir comme l’une des héroïnes de Desperates Housewives, faut le vouloir quand même ! Après tout, personne sur terre ne peut avoir la même vie que ces filles là ! Tout simplement parce qu’elles ont la poisse, et qu’en plus elles vivent sans aucun doute dans la rue la plus agitée du monde, entre suicides, meurtres, amour, adultère, terrorisme, alcool, tornade et on en passe, Wisteria Lane et la rue la plus mouvement qu’on puisse connaitre, surtout dans un quartier chic ! Enfin bref, tout ça pour souligner l’absurdité profonde dont faisait part Phoenix, mais aussi pour signaler qu’en cet instant précis et depuis qu’elle s’était enfuie avec Cayden, elle avait la possibilité d’avoir ce que beaucoup de femmes désiraient, le bonheur et l’amour. Tout ceux qui connaissaient le duo venu de Grande-Bretagne, voyaient bien qu’ils étaient sans doute fait l’un pour l’autre, qu’ils étaient bien plus que des amis et qu’ils avaient bel et bien des sentiments l’un pour l’autre, mais ça, Phoenix de son côté, elle était trop bête pour le remarquer, ou peut-être, ne veut-elle pas juste l’admettre. Très grande capacité à fuir tout ce qui pourrait la rendre heureuse, ne l’oublions pas ! Bref, tout ça pour dire qu’après une soirée pareille, peut être qu’il serait temps qu’elle se rende compte de ce qu’elle ressentait pour Cayden, ce serait sans doute une bonne chose pour eux deux, mais bon la pauvre Phoenix a bien du mal à comprendre ou a admettre les choses, même quand elles sont on-ne-peut-plus évidents, limite, vous lui montrez une vache bleue, elle, elle a décidé que les vaches bleues n’existait pas, elle continuera de vous soutenir que les vaches bleues ça n’existe pas. Phoenix est sans aucun doute le genre de fille qui reste agrippée sur ses positions même quand au fond d’elle, elle sait pertinemment qu’elle ferait mieux de lâcher prise, enfin un jour peut-être qu’elle admettra enfin l’existence des vaches bleues, mais surtout, l’existence de sentiments amoureux pour Cayden en elle-même.

Le sport de chambre terminé - enfin de salon pour le coup - Phoenix semblait presque revenue totalement dans le monde des gens sobres et migraineux suite à une cuite. Retour à la presque réalité, car il n’y aurait qu’une fois réveillée d’une longue phase de sommeil qu’elle pourra vraiment être sûre que tout a est bien réel. Pourtant tout semblait on-ne-peut-plus vrai, de son souffle coupé par l’effort, oui le sport de chambre aussi ça essouffle, en passant par son cœur battant à la chamade, la chaleur environnante pour finir avec le contact de la peau de Cayden contre la sienne, ça avait bel et bien l’air réel et ça l’était ! Elle fixa le jeune homme, sentant son pouce caresser sa joue, elle sourit à son tour alors que ses mains allèrent se poser sur les épaules du jeune homme.

« Oui … Je crois… »

La jeune rouquine continuait de fixer le jeune homme, comme incapable de détourner le regard, ce qui est assez inhabituel pour une fille qui d’habitude s’en va discrètement après avoir coucher avec un type qu’elle laisse ensuite en plan, elle était peu à peu revenue dans le monde réel et pourtant elle avait l’impression d’être en plein rêve, quoi qu’en principe elle ne rêve pas qu’elle se tape son colocataire sur le canapé, mais on sait jamais avec l’alcool tout peut arriver, ou bien justement d’être encore totalement bourrée. Impression qu’elle ressentait encore plus, quand l’envie folle d’aller encore embrasser Cayden monta jusqu’en elle. Elle se décida enfin à fermer les yeux, comme persuadée qu’un moment où elle les rouvrirait, il n’y aurait plus d’envie d’embrassades, ni même de Cayden au dessus d’elle.et pourtant quand elle les ouvrit quelques secondes après, rien n’avait changé.

« Est-ce que … Est-ce qu’on a vraiment … ? »

La question hors situation n’aurait certainement pas été très claire et pourtant aucun doute, Cayden l’avait très bien comprise, de toute évidence, elle n’était pas en train de demander s’ils avaient fait une petite crapette ! Sans attendre la moindre réponse Phoenix descendit son regard, pour s’apercevoir qu’en plus d’être dans une position qu’on aborde pas quand on joue à la crapette, ils étaient tout les deux complètement nus, d’ailleurs remarquer la tenu d’Adam de Cayden entraina un rougissement soudain des joues de Phoenix qui se dépêcha de tourner son regard vers la table basse qui était en face du canapé, c’était un peu moins embarrassant.

« Ok … Question débile … Pince moi … Si ça se trouve jsuis en plein rêve, quoi que ce serait bizarre comme rêve quand même, enfin, remarque la dernière fois j’ai rêvé que je me faisais Johnny Depp … Sinon, si ça se trouve jme suis droguée ce soir et je suis en pleine hallucination … Quelque chose genre un fantasme ou je ne sais trop quoi … Mais jme suis jamais droguée de ma vie, j’ai peur des seringues, c’est glauque les seringues. Et puis j’ai rien fumer d’illicite sinon mes cheveux empesteraient et je fume que du tabac et même pas régulièrement … Je parle trop et je suppose que c’est pas le moment … Pardon … »

Cayden la connaissait suffisamment pour savoir qu’elle était pas toujours très net, mais là, même devant lui, elle devait passer pour une cinglée finie ou juste pour une pétasse qui essaie de trouver une raison pour justifier qu’elle ait couché avec tel gars, ou du moins essayer de prouver que ce n’est pas réel. Il aurait sans doute toutes les raisons du monde de lui en vouloir pour ça d’ailleurs, parce que ça faisait un peu genre « coucher avec toi c’est impossible, alors que jme tape n’importe qui d’autre », ça avait au fond un côté très péjoratif, même si, Phoenix ne pensait pas à mal en disant ça comme ça, disons qu’elle était très mal à l’aise, toujours toute rouge, toujours en train de fixer la table basse et surtout, ses mains étaient toujours sur le corps de Cayden, pour une fille qui arrive pas à y croire, elle en profite bien. Depuis un moment déjà, ses mains avaient quittés les épaules du jeune homme pour se poser sur son torse afin d’y faire quelques douces caresses, sans qu’elle en ait vraiment conscience, comme quoi, Freud à peut être raison, agir inconsciemment, c’est effectuer des désirs refoulées !
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Cayden R. McAuley

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MessageSujet: Re: PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) EmptyDim 13 Mar - 16:55

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PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) 201103-vincent-0007 PHOENIX ☏ so sit back and watch the bed burn. (ended) 201103-fleshandstone-0002
Sans prendre le temps de s'arrêter
Dernier cri, premier arrivé
Aurons nous de l'eau cet été
Tout le monde cherche à s'échapper

Cayden était bien conscient que si Phoenix le virait de temps à autres de l’appartement, c’était dans l’unique but de s’envoyer en l’air avec son invité. Quoi qu’il en soit, il ne revoyait jamais la même personne lorsqu’il rentrait chez lui. Apparemment, lorsqu’elle en avait terminé avec un, elle se chargeait d’en prendre un nouveau. Cayden voyait tout ce petit monde défiler chez lui et, étrangement, il l’acceptait. Avec quelques écoeurantes difficulté, certes, mais il approuvait tout ce qu’elle faisait même lorsque cela lui passait au-dessus de la tête. Elle était une adulte responsable qui se bourrait quotidiennement la tronche et qui voguait de lit en lit. A savoir qu’il serait plus compliqué de se débarrasser de C. car il était son colocataire, son meilleur ami… Bref, il ne se voyait pas boucler ses valises et prendre la poudre d’escampette sous le regard satisfait de la jolie rousse. Il avait enfin assouvi ce qu’il avait toujours rêvé faire et cette sorte de plénitude le tuait plus que ne l’adoucissait. Les questions revenaient sans qu’il puisse faire quoi que ce soit. Et demain ? Et maintenant ? Hypnotisé par les lèvres rosées de Phoenix, il consentit tout de même à lui adresse un regard interrogateur lorsqu’elle lui posa la question fatale. « Est-ce que … Est-ce qu’on a vraiment … ? » Déstabilisé par une telle interrogation, il se contenta d’entrouvrir les lèvres, les sourcils arqués. Il avait imaginé tout. Peut-être un deuxième câlin lui aurait plu. Et ce qu’elle lui offrait ne lui convenait absolument pas. Mais alors pas du tout ! Il déglutit difficilement et remarqua que sa respiration s’était bloquée. Il reprit son souffle même si ce dernier semblait un peu plus saccadé que d’habitude. Sans vraiment savoir quoi faire, ni quoi dire, il se contenta d’hocher mollement la tête. Les yeux écarquillés, il se demandait s’il ne venait pas de faire la plus grosse connerie de sa vie. C’était certain qu’elle n’était pas franchement sobre mais… de là à oublier cinq secondes plus tard… Incompréhensible. On pouvait d’ailleurs lire la nette incompréhension dans le regard sombre du physicien qui se demande s’il ne valait peut-être pas mieux de se décamper à toute vitesse. Il adorait Phoenix, il aimait Phoenix, il avait couché avec Phoenix. Il mordilla doucement sa lèvre inférieure, en proie à des doutes quelque peu… dévastateurs. Il avait cure de ce que les autres pensaient habituellement mais P. était une personne particulière. Si elle était choquée par ce qu’il venait de se dérouler entre eux deux alors que pouvait-il faire ? Dire ? Il n’était pas bourré, lui. Il aurait du se montrer un minimum adulte et fort. L’appel de la chair est plus fort que tout, paraît-il. Foutu dicton à la con.

Phoenix se mit alors à babiller. S’interrogeant sur ce qu’ils venaient de « commettre »… Un rêve ? Une illusion due à quelque produit illicite ? Et… Elle avait rêvé de se faire Johnny Depp ? Amusé, Cayden leva les yeux au ciel et sauta sur ses pieds, se baissant et enfilant son caleçon à la va-vite. Il finit alors par passer sa chemise sans la refermer. De toute façon, il n’allait pas tarder à aller s’enfermer dans sa chambre pour des siècles et des siècles. Il s’assit sur le bord du canapé, le torse penché en avant et les mains liées en signe de prière. Que lui dire ? Non, voyons, ce n’était pas un rêve… Oui, tu viens de coucher avec ton meilleur ami, youhou, sors la bouteille de champagne ! Il devait crétin, totalement crétin. Cayden passa ses phalanges tremblantes dans ses cheveux qui formaient une broussaille incommensurable et crut tenir une réplique tueuse qui s’échappa instantanément. « J’vais pas te pincer, Nix. » Souffla-t-il alors, pinçant l’arrête de son nez. Il s’enfonça un peu plus dans le canapé et posa ses jambes croisées sur la table basse qui lui faisait face. « Pour ce qui est ce qu’on vient de faire… bah, je crois qu’on l’a fait hein. Parce que je suis conscient et toi… t’es plus ou moins consciente de ce que tu fais. » Il insista bien sur le « plus ou moins » et se massa la nuque, regrettant brusquement de s’être comporté comme un adolescent en rut. Elle était bourrée, bordel. Bourréeeee. « En fait, tu sais ce qu’on va faire ? On va dire que rien ne s’est passé, que tout va pour le mieux… Tu veux des lasagnes ? » Demanda-t-il en se levant. Il se rassit brusquement, un éclair de folie illuminant son regard. « Sauf si… Sauf si tu veux pas oublier ce qu’il s’est passé et dans ce cas-là, on est deux. Enfin, tu vois ce que je veux dire hein. J’ai pas envie de te forcer parce que t’es pas franchement sobre là… et tu pues un peu de la tronche même si il y a eu du dentifrice depuis ta cuite. Mais ça me repousse pas, je suis encore là. » Il enfouit son visage dans le creux que formaient ses mains et se frotta vigoureusement les joues. « Tu vois ce que je veux dire. Ou pas. Je la ferme, ça vaut mieux. »

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Phoenix G. Sparrow

❝ ϟ I'm Phoenix G. Sparrow
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Féminin ₪ Age : 31
₪ Nombre de mes conneries : 222
₪ J'ai ramené mon cul le : 05/02/2011
₪ Pseudo : sweet poison
₪ Copyright : sweet poison
₪ Citation : « Sid mange le brocoli, le dinosaure mange Sid et écrase le brocoli, réduisant le brocoli à l'état de ... Légume ! »
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₪ Je suis : Serveuse dans un bar
₪ J'ai un faible pour : le chocolat *-*
₪ Putain je pense qu'à : moi (aa)


► Champagne life
► Moi, eux... et moi! :


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Cayden&Phoenix



« SO SIT BACK AND WATCH THE BED BURN »

Des hommes, Phoenix en avait connus dans sa vie, elle avait eu de nombreuses aventures, des histoires sans lendemains et quelques histoires d’amour, mais rien n’avait jamais duré. Elle avait l’impression de ne pas être faite pour les histoires qui durent. Elle se lassait facilement de ses petits amis, elle avait peur de s’engager et elle voulait garder une certaine liberté, alors elle ne vivait que d’histoires sans importance, ne se servait des hommes que pour le sexe le reste n’ayant pas d’importance à ses yeux. Des histoires de cul, elle en avait connu énormément, chaque fois sans regret de dire à son partenaire qu’il n’y aurait rien de plus entre eux que du sexe et qu’ils ne seraient sans doute jamais amené à se revoir , c’était très bien ainsi, c’était ce genre d’histoire qui avaient composées une bonne partie de sa vie, en réalité si elle calculait vraiment le nombre de ses histoire d’amour, elle n’en aurait que deux, son premier petit ami quand elle était adolescente, insouciante et qu’elle croyait encore au prince charmant, sauf qu’elle s’était lassée de son prince charmant, qu’il l’avait mise en cloque et que contrairement à ce qu’on pourrait croire, il s’était montré tout à fait prés à assumer. C’est bien cet élan soudain de prise de responsabilité qui avait agacé Phoenix elle lui avait fait comprendre qu’entre eux deux il n’y avait aucun avenir et que leur enfant, elle le ferait adopté, ce serait mieux pour lui et puis point final. C’est exactement ce qu’elle avait fait avant de partir dans une vie de débauche pendant de nombreuses années avant de rencontrer sa deuxième histoire d’amour quand elle est arrivée à Canberra en Australie, elle n’avait rien à lui reprocher à celui là, il était charmant, intelligent et ils allaient se marier, un beau mariage en plus, Phoenix avait tout préparé avec soin tout aurait été parfait si la mariée ne s’était pas barrée avant la cérémonie ! Après son ex fiancé, elle n’avait encore connu que des hommes de passages et était vite retombée dans la débauche. Certaines personnes pensent qu’il n’y a qu’une seule véritable histoire d’amour dans une vie, une seule véritable âme-sœur et qu’on ne peut pas être pleinement satisfait de ce qu’on a tant que l’on à pas retrouver notre véritable moitié, peut-être était-ce vrai, peut-être que Phoenix n’avait simplement pas trouvé cette unique personne au monde dont elle avait besoin pour avancer dans la vie, sa seule véritable histoire, celle dans laquelle elle se sentirait bien, pas lassée, pas apeurée. L’amour avec un grand A pourrait on dire ! Elle ne l’avait sans doute pas trouvé et pourtant, il semblait être là, juste devant ses yeux depuis déjà quelques temps. On lui avait envoyé des signes pourtant, presque plus gros qu’une maison d’ailleurs. Cayden, c’était ce type qu’elle avait rencontré par hasard dans le café où elle bossait à Canberra, il était juste un client comme un autre, un type avec qui elle avait échangé quelques phrase et qui était parti, comme n’importe quel autre client, comme tous ses gens avec qui elle avait parlé dans ce café et qu’elle n’avait bel et bien jamais revus. Mais avec Cayden ça avait été différent puisqu’il avait fallu qu’elle recroise sa route juste le jour où elle s’était enfuie de son mariage. C’était peut être le hasard qui les avait réunis ce jour là, mais on pouvait aussi très bien penser qu’il s’agissait d’un signe du destin, comme s’il avait poussé deux routes totalement différente à se rejoindre en un point. Et comme si ça ne suffisait pas, ils se rendaient tous les deux au même endroit, c’était quand même énorme comme signe ! Ils avaient traversé l’Australie ensemble, ils avaient visité se vaste territoire juste parce qu’ils en avaient envie et ils avaient fini par se rendre à Sydney toujours ensemble, louant un appartement pour deux, vivant au quotidien ensemble dans une proximité plutôt parlante et pourtant, Phoenix n’avait jamais rien remarqué, elle avait continuée à se comporter comme une imbécile de première catégorie juste devant Cayden, elle l’avait mit plus d’une fois à la porte pour se taper un inconnu différent chaque fois, quoi que certains étaient passés plusieurs fois par son lit, il n’empêche qu’elle avait continué à chercher bêtement ce qui était juste à côté d’elle. Le seul homme qui prenait soin d’elle quand elle allait mal, le seul qui lui faisait à manger, du moins, qui lui réchauffait des plats tout fait parce qu’il savait pertinemment que si c’était elle qui s’en chargeait, elle allait les foutre au four et aller se poser devant la télé en les oubliant complètement et après ce sera imbouffable et même quand elle faisait ça, il faisait de son mieux pour rattraper ses gaffes. C’était aussi le seul type qui ne râlait presque pas quand il se sentait obligé de ranger le bordel qu’elle laissait trainait partout, le seul qui lui aurait volontairement tenu les cheveux alors qu’elle était penchée sur la cuvette des toilettes en train de subir les conséquences d’une bonne cuite, en plus, il lui aurait même apporté l’aspirine au lit le lendemain matin. C’était de loin le type le plus attentionné vis-à-vis de Phoenix, nombreux aurait à sa place laissé tomber la jeune femme depuis longtemps et pourtant lui il était resté, sans doute frustré jour après jour de voir sa rouquine se taper n’importe qui. Mais pour lui, ça n’avait pas eu beaucoup d’importance pour lui car il était toujours et encore là pour veillé sur la petite galloise.

Ce soir encore il avait été là, il l’avait aidée et plus qu’un signe, plus que tout autre chose qui pourrait montrer à Phoenix l’évidence, il n’avait pas cherché à la repousser, au contraire, il avait répondu ses avances et ils avaient fini par coucher ensemble sur le petit canapé de leur salon, ce n’était pas très romantique mais ça avait quand même était parfait. Et maintenant que l’acte était fini, Phoenix se retrouvait avec ses doutes et ses questions, et cette évidence face à elle qu’elle se refusait pourtant à admettre, cherchant une explication autre que celle qui était la bonne et qui était là devant ses yeux aussi voyante qu’un éléphant qu’on aurait peint en jaune fluo ! Elle avait émis des hypothèses toutes plus idiotes les unes que les autres et au fond d’elle-même elle se savait idiote et sans doute blessante vis-à-vis de Cayden mais l’avouer était bien au delà de ses forces, l’amour était devenu quelque chose qu’elle ne voulait plus connaitre, parce qu’elle avait peur de ne pas être capable d’assumer encore une fois et de finir par tout laisser plaquer, par fuir une nouvelle fois et Cayden était différent des autres, les autres, elle ne s’était jamais demandé si elle avait pu les blesser, Cayden, elle ne l’avait pas encore laissé tomber et elle avait quand même peur de lui faire du mal, un jour, comme elle l’avait fait avec tant d’autres. Elle ne voulait pas le perdre, elle tenait trop à lui, et elle avait l’impression qu’aimer, c’était le meilleur moyen de foutre une histoire en l’air, alors, elle pensait avoir tracé un trait définitif sur ce sentiment et pourtant, il semblait renaitre en elle après ce moment passé avec Cayden. Elle regarda le jeune homme se redresser et puis chercher ses affaires pour se rhabiller, elle l’avait sans doute vexé par ses paroles et elle le regrettait mais qu‘elle ne pouvait pas effacer de toute évidence c‘était trop tard. Histoire de pas faire la nudiste plus longtemps elle enfila ses dessous qui trainait par terre et sa robe elle aussi étendue sur le sol avant de s’assoir sur le canapé, complètement à l’opposé de là où était assis Cayden, mais bon le canapé n’était pas énorme ils étaient bel et bien l’un a côté de l’autre.

« Je suis désolée, j’aurais pas du dire ça, c’était pas convenable, je suppose … »

De toute évidence, elle état bel et bien consciente, l’alcool avait fini de rompre les connexions nerveuses de son cerveau, elle devait déjà entre en train de décuver quand elle était rentrée à l’appartement et a bien y réfléchir elle n’était pas sûr de se souvenir de ce qui c’était passé avant qu’elle n’arrive dans cet appartement, mais son mal à la tête semblait vouloir lui faire comprendre qu’elle était bien éveillée et qu’elle entamée la phase gueule de bois. Elle jeta un coup d’œil à Cayden quand il se releva, lui proposant de faire comme si de rien était et lui proposant des lasagnes, encore, il n’avait qu’à l’inviter au restaurant italien - n’est-ce pas mon gros chou ? - s’il tenait tant à lui faire avaler des lasagnes. Enfin bref, elle s’apprêter à approuver l’idée, celle d’oublier ce qui venait de se passer entre eux, parce qu’au final, les lasagnes elle n’en avait pas du tout envie. Mais évidemment, elle n’eu pas le temps de prononcer le moindre mot que Cayden se rassit, pour évoquer cette idée qui laissa Phoenix bouche bée, pire encore, les yeux écarquillés, la bouche grande ouverte et la respiration quasiment arrêtée. C’était bien la dernière chose à laquelle elle s’était mentalement préparée, enfin, non, elle ne s’y était carrément pas préparé et elle manquait presque de faire une syncope. Elle referma la bouche - la honte sinon - et les yeux par la même occasion histoire de couper les connexions avec le monde extérieur le temps de récupérer sa respiration. Elle rouvrit les yeux, posa cinq secondes les yeux sur Cayden et devint aussitôt rouge comme une tomate. Dans un raclement de gorge gêné, elle se leva du canapé et jeta un nouveau regard au jeune homme, devenant toujours plus rouge, incapable de contrôler cette réaction.

« Je suis … ravie d’apprendre que je pue et que ça te gènes pas … vraiment … Mais … Je crois que je vais aller dormir parce que … je suis fatiguée et je travaille demain et je commence à avoir vraiment mal au crâne … On en reparlera demain si ça te gènes pas ou même plus tard si tu veux … Je … Je crois que je finis tard demain alors je pense pas que ce soit la peine que tu veilles jusqu’à pas d’heure pour qu’on puisse parler … Enfin … Tu fais ce que tu veux … Jveux dire, si tu veux m’attendre tu peux … Je .. Jvais me coucher … Bonne nuit Cayden … à demain … peut-être … »

La jeune femme se retourna pour partir en direction de sa chambre, d’une démarche pas forcément assuré, elle avait mal de crâne, ça lui donnait l’impression de voir très mal et en plus elle était très stressée, donc forcément, elle ne maitrisait pas du tout sa démarche. Arrivée dans sa chambre, elle referma la porte derrière elle, s’appuya contre cette dernière et souffla un bon coup, elle se sentait ridicule d’avoir réagit comme ça et elle avait presque envie de rouvrir sa porte et de courir vers Cayden pour l’embrasser et lui dire qu’elle ne voulait pas oublier ce qui venait de se passer, mais quand l’idée lui traversa le cerveau elle se contenta de basculer sa tête en arrière pour qu’elle vienne cogner légèrement contre la porte, léger coup qui suffit à intensifier la douleur dans sa tête, puis dans un long soupire elle quitta son lit pour aller s’emmitoufler toute habillée sous sa couette dans une folle envie de pleurer maintenant, seulement, elle était trop fatiguée pour ça et elle ne tarda pas à s’endormir …

TO BE CONTINUED ... *SBAFF*
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