Plus de dix jours ! Oui ! Je n’avais pas couché depuis tout ce temps… un truc inimaginable pour moi enfin je le pensais… D’ailleurs on ne me croirait même pas si je le disais. Vu ma réputation, c’était tout simplement impossible. Ma petite amie avait accouché, donc il paraissait normal de ne pas avoir de relations sexuelles. Ça m’embêtait vraiment mais je n’avais pas le choix… J’avais eu le droit à quelques gâteries, heureusement ! Mais cela ne peut pas remplacer, le simple fait de se sentir si proche de la personne qu’on aime, ou qu’on veut baiser. Ouais c’est bon j’ai jamais été vraiment romantique, j’adore le sexe, le vrai ! Cependant c’était le vide, le néant… en plus avec Jencie c’était devenu compliqué. Par ma faute… Je doutais de moi, de tout mais pas d’elle. J’étais amoureux c’était certain, je ressentais cette chaleur dans le cœur quand je pensais à elle. Et cette chaleur dans le bas du ventre lorsque je la voyais. Bref, j’étais en manque d’elle, de nous. Au fond, elle n’attendait que mon feu vert… J’avais du mal encore à me dire que je ne la ferais pas souffrir. Cependant, j’étais déjà sur que je n’avais même pas envie de la tromper. J’avais dragué l’autre soir en boite, et non rien… Ca m’a même saoulé carrément. L’idée de pénétrer une autre femme m’était limite répugnante, allez savoir pourquoi.

La soirée de Simon était plutôt pas mal, elle commençait bien. J’avais bu sans trop, puis j’ai passé du temps dans le jacuzzi. J’ai bien sur était rejoint par des filles, mais qu’importe j’ai juste parlé et rigolé avec elle. Leur précisant à un moment que j’étais pris, ça n’avait pas arrêté cette brune sulfureuse… Donc j’ai tout de suite ajouté, j’ai un enfant et là pouf ! Plus rien. J’avais repéré Jencie depuis qu’elle était arrivée à la fête. Je ne pouvais pas m’empêcher de la regarder… elle était tellement belle ce soir. J’avais l’impression de la retrouver. Elle avait l’air occupé avec tout ce petit monde qui voulait la voir. Ce n’est donc que vers 23h, que je me dirigeais vers elle. Je ne portais que mon short maillot de main et des tongs, vu la chaleur et le thème de la fête c’était approprié. Je m’approchais d’elle, et arrivant par derrière je posais ma main sur son bras.

« Tu viens je voudrais te parler... »

Sans plus attendre je l’emmenais dans la maison de Simon, la baraque était énorme. Je la connaissais presque par cœur. Sans un mot de ma part, je lui tenais la main marchant vers l’étage. Nous avons marché dans ce long couloir puis j’entrais avec elle dans une chambre d’amis. Refermant la porte derrière moi à clé, posant mon regard sur elle.

« T’as volé une clé pour nous enfermer de peur que je veuille me sauver ? »
« On sait jamais… Enfin je veux surtout pas qu’on me coupe dans mon élan… »

J’étais encore devant la porte, les mains dans les poches à présent. Rien que de la voir si radieuse ça m’excitait… quel con en rute… Mais dix jours… merde ! Bon j’essayais de trouver les bons mots histoire de parler le plus clairement possible. Finalement c’était plus facile d’y penser avant que de le faire sur le moment présent. Elle avait l’air d’attendre quelque chose… elle paraissait stressée également. Je n’avais aucuns mots qui sortaient de ma bouche… embêtant.

« Tu voulais me parler de quoi ? »
« T’es vraiment jolie ce soir. »

Putain je suis con ou quoi ! Je ne pensais qu’à une chose la retrouver sexuellement (a). Je me suis donc rapproché d’elle, naturellement… J’ai pris sa main droite avec ma main gauche, puis de l’autre main je l’ai approché de moi par la nuque. Histoire de l’embrasser comme dans les films, de la retrouver vraiment… Faire ressortir la passion qu’il y avait entre nous. Après l’avoir embrassé il m’était impossible de m’arrêter là… J’avais un peu prévu le coup mais je pensais parler avant. Seulement bah les hormones étaient tout de suite supérieures… à l’envie de discuter. Mes mains dérivaient vers ses fesses, elles étaient fermes et jolies. Sa robe était tellement courte que je pouvais facilement la relever… Effleurant sa peau, si douce. Je sentais que mon attribut masculin grandissait vraiment très vite. J’avais envie d’elle, là maintenant. J’avais acheté des capotes, du lubrifiant pour elle car il fallait bien ça après son accouchement. Et puis même si j’avais envie de faire ça de façon brutal et bien non je devais être doux et puis peut importait… Ça serait aussi bon.

« Merci. Mais ça répond pas… »
« Et ca ?… »

Je parlais évidemment du baiser que je venais d’échanger avec elle. Les gestes parlaient pour moi, il n’y avait pas besoin de polémiquer sur ce sujet… J’étais sûr de moi, je la voulais elle et pas une autre. Nos lèvres ne se quittaient presque plus, sentir sa main sur ma peau, mon torse… C’était une sensation perdue, retrouvée. Je sentais cette chaleur en moi, dans le bas ventre vers mon membre. Cet afflux de sang qui faisait que je bandais tout simplement. Ouais je savais… ça venait vite mais bon j’étais en manque quoi ! Et puis j’étais toujours prêt à passer à l’action, ce n’était pas nouveau. Elle me soufflait quelques mots auxquels je répondais immédiatement.

« J’ai besoin de toi… »
« Je suis là... »

Passant sa mèche de cheveux derrière son oreille, un sourire sur mes lèvres et hop une de mes mains passait dans son dos. Je ne pris que quelques secondes pour lui retirer la ficelle de son haut de bikini, cette soirée était bien pratique… Peu de fringues^^ Jencie portait encore ce haut mais je passais mon autre main sur un de ses seins, effleurant son téton en poussant ce petit bout de tissus. Mes lèvres encore posées sur les siennes, ma langue jouant avec la sienne, mon autre main caressant ses fesses… Bref c’était très bien parti. Dans un autre murmure je prononçais ces mots.

« J’ai envie de toi. Viens. »

Sans vraiment m’écarter d’elle, je la dirigeais vers le grand lit d’une des chambres d’amis de la maison de Simon. Délicatement je la faisais s’allonger sur le dos, ne perdant pas de temps pour me mettre sur elle. Je continuais mes caresses, un peu partout. Ma langue effleurait son corps, ses seins… J’étais plus qu’appliqué ! Sans plus attendre, je descendais vers son bas ventre pour lui retirer son petit bas bikini. Une fois chose faite, je ne pouvais m’empêcher d’y passer ma langue lui faisant écarter les cuisses… Découvrant une nouvelle fois cet endroit si magique. Mes mains se baladaient partout, ma langue elle ne restait qu’à un endroit et elle semblait aimer ça. Je sentais son corps se crisper, des gémissements sortaient de sa bouche ce qui prouvait que j’assurais tout simplement. Je voulais bien la mettre en condition, faire durer les préliminaires… Car elle devait être bien excitée pour la suite, vu que c’était comme une nouvelle première fois pour elle… Après le passage de bébé.

Je n’avais jamais pensé qu’elle voudrait que je vienne si vite en elle. Je n’allais pas refuser la chose mais j’avais un peu peur de lui faire mal. Ce qui était tellement con vu que je n’avais jamais eu ce stress avant. Je me laissais donc faire quand elle attrapa mes lèvres avec passion, j’avais vraiment besoin de la retrouver sans parler… Juste laissez nos corps fusionner. Ma langue jouait langoureusement avec la sienne, mon maillot enfin retiré j’ai pu m’allonger sur elle doucement. Mes mains caressaient longuement et délicatement toutes les parties excitantes de son corps.

« Viens… »

A ces mots, je me suis redressé et j’ai attrapé la capote que j’avais mise de côté. Un petit sourire sur mes lèvres, puis je l’ai installé plutôt rapidement j’avais eu tellement l’habitude dans ma vie aussi (a). J’avais même acheté du lubrifiant pour son confort à elle, je n’ai donc pas perdu de temps pour en mettre sur mon membre dur. Je voyais dans le regard de Jencie qu’elle était vraiment en pleine excitation, j’aimais voir cette lueur dans ses yeux. Je me suis donc positionné sur elle, la position du missionnaire, banal ouais. Mais je ne voulais pas la brusquer et puis je ne savais pas trop ce qu’elle pourrait ressentir après l’accouchement. Je trouvais que c’était bien nul décidemment… Souffrir autant puis ne pas pouvoir profiter de nouveau pleinement du plaisir. J’avais mon visage collé au sien, ne quittant pas son regard. Cela me permettait de voir si oui ou non je faisais bien. Pour moi c’était comment dire… le pied ! Mais je n’osais pas accélérer le rythme, attendant de suivre ses désirs. La pénétrer ça m’avait drôlement manqué ! La capote je ne le sentais presque pas tellement j’étais en manque. Dans un murmure je lui adressais une question que je n’avais franchement pas l’habitude de poser… (a). Mais je m’adaptais à la situation.

« Ca va… ? »

« Oui… ça va… c’est bon… »

On m’aurait dit il y a encore 1 an que j’aurais pris autant de gants pour faire l’amour à une fille… Et bien je ne l’aurais pas cru. Ce n’était franchement pas dans mon attitude, ma façon d’être. J’étais un gros pervers et je l’assumais totalement. Seulement l’amour m’avait quelque peu changé, en bien surement. J’étais en elle, c’était bon, mais il était vrai que je n’affectionnais pas forcément cette position des plus basiques. Je fus rassuré à sa réponse, elle avait l’air d’apprécier mes mouvements de vas et viens en elle. Je sentais son corps tout entier frémir, j’osais donc m’avancer plus profondément encore laissant échapper des gémissements de plaisir. Ma bouche trouvait la sienne bien plus souvent que dans d’autres positions, une de mes mains effleurait sa peau, son sein sous mes doigts…

« Je t’aime… […]Et si… on essayait plus vite ? … Autrement… ? »
« Comme tu le sens… »

Je la laissais rarement maitriser tout l’acte, j’étais quand même assez dominateur et donc c’était un peu une première d’attendre son avis pour telle ou telle position. En temps normal, je l’aurais tourné directement sans me poser de question. La levrette étant ma position fétiche… mais je n’osais tout simplement pas. Je n’en pouvais plus, je sentais cette brûlure en moi… J’avais vraiment envie d’aller plus vite, plus fort de vraiment me lâcher. Je me m’échappais d’elle avec une pointe de regret, c’était toujours dur d’arrêter ce mouvement même si c’était pour mieux se sentir après. Je ne lâchais pas son regard, attendant une sorte de signe m’indiquant comment me mettre, comment lui enfiler mon membre toujours bien dur qui n’attendait que ça, posséder son corps tout entier.