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JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16]

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Katherine Sophia Hawkins

❝ ϟ I'm Katherine Sophia Hawkins
put your hands in the sky.

Féminin ₪ Age : 32
₪ Nombre de mes conneries : 101
₪ J'ai ramené mon cul le : 09/06/2011
₪ Pseudo : Eléa
₪ Copyright : Eléa • Lux Aeterna • Liloo_59
JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] Natalia10
₪ Je suis : Étudiante en langues
₪ J'ai un faible pour : Le sable entre les orteils, la vie alcoolisée, la musique, le libertinage, les chats.
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JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] Vide
MessageSujet: JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] EmptyVen 17 Juin - 17:57


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    Judicael & Katherine



Ascenseur émotionnel en personne, me voilà. Je suis instable. Et je ne m'en plaindrai jamais, j'ai horreur de la stabilité, de la stagnation. Faut que ça avance, faut que ce soit mouvementé, exagéré, excessif. A première vue, je suis une femme qui parait douce, charmante, correcte. J'aspire toujours à être plus, et à être reconnue pour ça. Comme un bon nombre de femmes, j'imagine. Mais entre celles qui se bloquent et celles qui n'hésitent pas... Qu'ai-je à perdre ? Peu. Ce genre de femmes, qui adore être observée, qui aime plaire et.. qui vit au jour le jour, sans se poser de questions, juste des ultimatums, qui adore frôler et caresser ses limites au point d'en frissonner. J'ai envie d'être ça et à vrai dire, je suis comme ça. Je ne me limite même pas aux hommes, appréciant aussi la douceur et la chaleur de certaines femmes. A croire que je suis trop... libre, trop aventureuse. Mais ça me plait.

Le weekend débutai plutôt bien. La veille, les cinq affreux jojos étaient rentrés de leur "Very Bad Trip" et celui-ci semblait assez réussi, si l'on se remémorait la semaine passée... Alyx, Isobel ou encore Callie ont eu des frayeurs peu méritées, je les plaignais presque. Cela dit je ne pouvais m'empêcher de m'imaginer avec eux sur les routes et... Sérieusement, qui n'a jamais rêvé de vivre ça, au moins une fois dans sa vie ? Le genre de semaine qu'on se plait à raconter à nos proches en revenant. Les filles ont eu peur, mais elles en rigoleraient bientôt, c'est certain. A leur retour, j'étais sur les lieux et comme promis, je sautai sur Callahan. Ils étaient beaux, tous les cinq, dans leurs fringues sales et usées. Au simple coup d'oeil, on voyait qu'ils en avaient vécu, des choses. Inoubliables. Peter avec son sourire de beau gosse, comme d'habitude. Connor avec son air.. moins coincé qu'il y a une semaine, Liam avec ses lunettes sur le nez, frimeur. Et Jude, qui m'avait sacrément énervée à distance pendant une semaine et à qui j'adressai un sourire spontané. Des retrouvailles comme je les aimais.

Le lendemain soir, j'avais eu le temps de voir Wayne plusieurs heures, de lui raconter ou plutôt de l'emmerder avec toutes mes histoires plus ou moins intéressantes. J'adorais ça, le pauvre. Puis la journée s'était passée rapidement, pour finalement me retrouver dans ma chambre le soir venu, avec une seule idée en tête, finir la journée en beauté. Au feeling. Mes yeux se posaient sur cette robe noire assez courte sur son cintre, pendu à la poignée de mon armoire. C'était un bon début. La suite se déroula rapidement. Et une heure plus tard, j'entrais à l'Otta Club. Ca y est, la soirée allait vraiment pouvoir commencer. Quelques minutes suffirent pour que je tombe sur des têtes connues. Des filles qui mériteraient certainement la carte d'abonnés au dancefloor. Je filai au bar et mes yeux se posèrent sur un homme de dos qui me rappela vaguement quelqu'un. Lorsqu'il tourna légèrement la tête sur le côté, je le reconnus. Harper. Aussitôt, un sourire en coin s'esquissa sur mes lèvres. Je m'approchai et une fois proche de son dos, je vins lui souffler quelques mots. « Quelle bonne surprise. De te trouver ici.. car le fait que tu sois au bar, lui, m'étonne peu... » J'allai m'asseoir sur un tabouret à côté de lui et commanda deux shooters de Vodka, avant de me retourner et de poser mon regard sur lui. « Au moins, t'es plus classe qu'hier, à votre arrivée. » Avouai-je en riant, malicieusement.




Dernière édition par Katherine S. Hawkins le Ven 24 Juin - 15:17, édité 1 fois
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Judicael J. Harper

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JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] Vide
MessageSujet: Re: JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] EmptyDim 19 Juin - 14:15

JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] Mjwas2
(c) onion juice



Sydney. La civilisation. Les bars. Les gens. C'était bien d'être revenu de la virée entre hommes. On s'était bien amusé, on avait bien ri. J'avais pu enfin la revoir, la serrer dans mes bras, l'embrasser... Nous avions passé la nuit ensemble, pour fêter nos retrouvailles. Je crois que je n'avais jamais été aussi bien de toute ma vie. Le lendemain, je dus me résoudre à la quitter. Il fallait que je passe voir ma mère. Je ne l'avais plus vu depuis longtemps. J'avais tant de choses à lui raconter... Tellement de choses qu'elle voulait savoir. Nous mangeâmes ensemble au restaurant. Elle m'annonça qu'elle avait rencontré un homme qu'il me plairait, il avait beaucoup de sens de l'humour, il aimait voyager, le sport. Il était opticien à Sydney. Elle me broda un portrait des plus exquis. A sa description, je ne pouvais pas rêver mieux pour ma mère. J'étais heureux pour elle. Nous trinquâmes à sa santé, à ma réussite à l'université. En début d'après-midi, elle dut me quitter pour retourner au travail. Je la déposais avant de faire une virée sur la plage et peaufiner mon bronzage.

Le soir venu, n'ayant rien de prévu, j'eus en tête d'aller boire quelques verres. D'un pas sûr, je me dirigeais vers l'Otta Club afin de me remplir le gosier de précieux breuvages alcoolisés. Dans la salle, il y avait déjà un nombre impressionnant de personnes, ce qui était somme toute rare pour un dimanche. Comme dit le proverbe, plus on est de fou, plus on rit. Je tentais de me frayer un chemin vers le comptoir. Je m'assis et je commandais un verre de vodka que je bus d'une traite. La barmaid m'en servit un second. C'est alors que j'entendis une voix familière au creux de mon oreille: « Quelle bonne surprise. De te trouver ici... car le fait que tu sois au bar, lui, m'étonne peu... » Je lui souriais et déposai un baiser sur sa joue pour la saluer... et d'une voix enjouée « Ca me fait tellement plaisir de te voir... Tu m'as tellement manqué! » Non, il n'y avait aucun exagération dans mes propos, ou alors vraiment un petit peu. Elle commanda deux shooters de vodka et s'assit à mes côtés. « Au moins, t'es plus classe qu'hier, à votre arrivée. » Je rigolai... « Non mais j'étais très bien hier... Je suis sûr que me voir avec ma barbe de trois jours, mes habits usagés, ça t'a donné envie de le faire avec moi... car j'étais encore plus sensuel. » Je lui fis un clin d'œil coquin, avant d'esquisser un sourire. J'aimais par dessus tout la chercher, j'en jubilais. Je lui tendis sa commande, avant de récupérer le deuxième shooter et le descendre. Peut-être qu'elle avait prévu de boire les deux. Tant pis pour elle, il fallait être rapide... « Alors ma gueule d'ange de t'a pas trop manqué? » Dis-je en souriant. Heureusement que Dieu a créé Facebook, au moins j'ai pu l'emmerder sur la longue distance. « Sinon tu es particulièrement ravissante dans cette robe! » Oui, il m’arrivait de faire des compliments, et sans être soudoyé qui plus est. Il fallait souvent les noter, leur rareté expliquait leur richesse aux yeux des bénéficiaires.


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Katherine Sophia Hawkins

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MessageSujet: Re: JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] EmptyLun 20 Juin - 10:14



Judicael. Ca me fait toujours bizarre d’écrire son prénom en entier, tellement peu de gens doivent le dire tel quel. C’est le genre dont seuls les parents ou la petite amie, énervés, prennent le temps de le prononcer entièrement, avec, je l’imagine bien, un air sévère. Et encore. Comme pour moi, en réalité... L’homme est feignant, on se demande ce qui lui a pris en inventant des prénoms aussi longs que Judicael ou Katherine. Mais c’est plutôt classe, quand même. Et Jude l’est. Il a de nombreux défauts, comme celui d’être un emmerdeur fini narcissique, mais il a aussi, parmi tant d’autres qualités, cette chose indéfinissable qui le rend assez irrésistible. Sauf qu’il faut résister, sinon tout serait bien ennuyeux. Plusieurs années que je le connais, et je ne m’en lasse pas. Il a de la discussion, même si ce n’est pas cherché très loin parfois, un humour à la fois grotesque et subtile dont il m’arrive d’être fan, et il a du charme. C’est indéniable et à l’époque, quand tout était plus simple, j’en profitais avec plaisir. Est-ce à cause de cette période qu’il prend toujours un malin plaisir aujourd’hui à m’énerver ? Et même si ça m’épuise, je me surprends à toujours autant aimer. Mais c’est ma nature. Tant qu’on me cherche, qu’elle qu’en soit la manière, ça me plait et j’adore jouer. Tout en gardant des principes. Enfin...

« Ca me fait tellement plaisir de te voir... Tu m’as tellement manqué! » Me dit-il avec entrain. Je connaissais relativement bien son sens de l’ironie, mais aussi lorsqu’il pensait vraiment ce qu’il disait. Et j’éclatai de rire après l’avoir regardé assez sérieusement. Ca me plaisait de le croire. « Mais bien sûr, je sais ça. » Dis-je en riant. « Je t’ai tellement manqué que me voir va te redonner des couleurs en moins de deux. Ah déjà là, tu vois... » Ajoutai-je en pointant le bout de mon index sur sa joue en souriant... Shooters commandés, je le complimentai sur son apparence, qui n’avait strictement rien à voir avec son accoutrement d’hier. Bon, je les avais trouvé diablement séduisants hier aussi mais... « Non mais j’étais très bien hier... Je suis sûr que me voir avec ma barbe de trois jours, mes habits usagés, ça t’a donné envie de le faire avec moi... car j’étais encore plus sensuel. » Et ce clin d’oeil bourré de malice... J’essayai de me montrer faussement outrée à ses paroles en riant puis affichai un air plus... sérieux, avec tout de même un léger sourire en coin. « Sensuel n’est pas le mot. » Je le regardai furtivement et commençai de nouveau à rire. « Mais oui, tu étais tellement désirable, avec cet air d’homme des cavernes tout crasseux... C’est vrai, je dois avouer, ça m’a traversé l’esprit. Mais ce serait dommage de me mettre quelqu’un à dos, tu comprends. J’suis une fille bourrée de bons principes. » Plaisantai-je en me mordillant la lèvre inférieure, rentrant dans son jeu, avant de boire cul sec l’un des shooters que la barmaid venait de poser face à nous. Je n’avais pas besoin d’alcool avec lui, mais.. allez, c’était toujours plus drôle ainsi. Je reposai le verre franchement sur le comptoir, appréciant la chaleur qui se répandait dans ma gorge. « Alors ma gueule d’ange de t’a pas trop manqué ? » Je me tournai vers lui, toujours en train d’apprécier ce premier verre. C’est qu’il me rentrait dedans depuis deux minutes, celui-là. Et j’avais tellement le rire facile qu’une nouvelle fois, je riais. « Et la mienne alors, elle ne t’a pas terriblement manqué ?... » Demandai-je en souriant. Il m’avait manqué tout court, c’était vrai, je l’avouais. Enfin.. je me l’avouais et n’avais pas envie de lui dire, il passait déjà trop son temps à jubiler en ce moment. Puis c’était clairement un jeu qu’il mettait en place. Certes, je n’étais pas contre. Au contraire, je ne voulais pas qu’il gagne aussi facilement. Gagner quoi ? Je l’ignorais mais peu importait. « Sinon tu es particulièrement ravissante dans cette robe! » Je fis signe à la jeune barmaid de nous servir une deuxième tournée et tournai mon visage vers le sien. « Merci Harper... Tu devrais me faire des compliments plus souvent, au lieu de m’ennuyer à la moindre occasion. Ca te va tout aussi bien... » A mon tour de lui adresser un petit clin d’oeil complice. Je replaçai une mèche de cheveux rebelle derrière mon épaule et posai mon regard sur cette paire de verres qui arrivait. Non, mes yeux ne brillaient pas du tout. J’adore juste ce moment comme un enfant attend avec impatience son goûter à quatre heures, les mains à plat sur la table, les yeux ronds fixés sur la boite aux délices. C’est presque pareil. Chacun son truc... Je pris l’un des deux verres apportés et le but en même temps que lui avant de le reposer et de regarder Jude avec, soudain, une petite moue. « Celui-ci, il était pour ta semaine à venir, avec Connor. T’es nul de repartir aussi vite... La soirée a intérêt d’être mémorable. » Dis-je avec un petit sourire vainqueur sans rien avoir gagné encore.

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Judicael J. Harper

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JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] Vide
MessageSujet: Re: JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] EmptyLun 20 Juin - 14:29

« Je t’ai tellement manqué que me voir va te redonner des couleurs en moins de deux. Ah déjà là, tu vois... » Elle tendit son index sur ma joue tout en affichant un sourire ravageur. Je hochai la tête, pour lui faire croire que je donnai ma bénédiction à ses dires. C'était bien connu chaque fois que je la voyais mon sang bouillonnait et une fulgurante couleur pivoine atteignait les moindres parcelles de mon visage angélique. Finalement je finis par lui répondre : « Non mais c'est la chaleur... Tu vois tout le monde dans le bar, les corps qui s'effleurent... CALOR! CALOR! Ce n’est pas toi qui en es la cause... Désolé poupée! » Ris-je. Puis elle en vain à parler de mon accoutrement de la veille, ma superbe tenue à rendre jaloux Jack Sparow. Après un discours dithyrambique sur ma tenue d'hier, elle vint à me contredire, pour ne pas changer à ses habitudes. Elle ne trouvait pas que j'étais sensuel. Je percevais dans son œil que ce n'était pas forcément la vérité. Elle ajouta en riant aux éclats : « Mais oui, tu étais tellement désirable, avec cet air d’homme des cavernes tout crasseux... C’est vrai, je dois avouer, ça m’a traversé l’esprit. Mais ce serait dommage de me mettre quelqu’un à dos, tu comprends. J’suis une fille bourrée de bons principes. » A ses propos je ne pus retenir moi-même un éclat de rire. Une fille bourrée de bons principes. Mais oui, mais bien sûr. A d'autres. Elle but d'une traite son shooter, je fis de même. Avec un air plein de malice je lui glissai à l'oreille: « Je crois qu'il y a un paradoxe entre toi Katherine et le fait d'être bourrée de principes. Tu n'as pas de principe... Connais-tu au moins la définition de ce mot de plus de deux syllabes? » J'aimais la chercher, j'étais né pour ça. Je fis signe à la barmaid pour qu'elle nous serve encore deux shooters. Je lui demandais si moi, le grand Jude, premier du nom, je ne lui avais pas trop manqué pendant cette longue semaine. Une nouvelle fois, elle se mit à s'esclaffer. Je ne savais pas ce qu'elle avait mais, elle était encline à rire ce soir. Pourtant elle n'était pas bourrée, rien. Elle ne me répondit même pas. Elle noya le poisson, comme elle savait si bien le faire: « Et la mienne alors, elle ne t’a pas terriblement manqué ?... » Je la regardais avec de grands yeux ronds, limite choqué par cette question, avant de répondre avec un sang froid déconcertant... « Oh... Pas vraiment, tu es une fille parmi tant d'autres, quelconque... Tu n'as pas cette petite flamme dans les yeux, ce petit quelque chose qui fait toute la différence... » Je restai silencieux un instant avant de reprendre... « Tu es juste toi, rien de plus... malheureusement, tu n'as pas ce côté animal, ce côté bestial qui pourrait me plaire et me manquer lorsqu'il m'arrive d'absenter... » Avec un sourire de vainqueur je n'attendais plus que sa réaction, face à ce peu d'attachement à sa personne... A présent je m'attardais sur sa jolie tenue de soirée... Elle voulait certainement m'en mettre plein les yeux. Avant tant de classe, je ne pouvais passer à côté d'un compliment. « Merci Harper... Tu devrais me faire des compliments plus souvent, au lieu de m’ennuyer à la moindre occasion. Ca te va tout aussi bien... » Elle n’avait pas tort, pour une fois, mais j'aimais l'emmerder, faire de sa vie un enfer... Mouahahahahahah, je rigolais diaboliquement de l'intérieur avant d'ajouter... « Sois heureuse que je t'en fasse un... Un compliment ça ne se commande pas, ça vient du cœur. Mais si tu veux j'arrête de t'en faire... Tu as l'air d'un cageot, un sac à patates... une chose indéfinissable avec cette robe... Regardes, on dirait que tu as des hanches de trois pans de long avec cette robe... Ca te donne une silhouette peu harmonieuse. Je continue? Regardes ce maquillage, on dirait que tu t'es maquillée à la truelle à la Liza Minnelli... » J'étais plié en deux en repensant à mes propos. Elle m'avait cherché, elle m'avait trouvé. Je bus ainsi la tournée de la barmaid, en manquant de m'étouffer avec le précieux breuvage qui me brûlait la gorge. « En plus tu essaies de me tuer... C'est du joli ça Katherine... de vouloir ma mort! » J'adorais l'appelait par son nom complet, ça donnait un ton solennel, et généralement c'était pour me moquer d'elle en bonne et due forme. Ses yeux brillèrent à la vue des verres... « Alcoolique! Arrêtes de zieuter ces verres avec tes yeux lubriques! » Non mais franchement, on croirait presque que l'alcool était sa seule raison de vivre... Non, ce n'était pas possible, il y avait moi. Nous bûmes notre verre en même temps. Elle posa le sien et fit une mine déconfite. Je m’apprêtais à lui demander pourquoi cette gueule, mais elle me devança: « Celui-ci, il était pour ta semaine à venir, avec Connor. T’es nul de repartir aussi vite... La soirée a intérêt d’être mémorable. » Je ris et ajoutai « Sois pas jalouse... Il se passera rien entre Connor et moi... et je reviendrais! » Je la regardais avec insistance avant de dire: « A-t-on déjà passé une soirée aussi horrible que cela au point de ne pas la graver dans la pierre? » Jouant de la situation, je glissai ma main sous son menton et je la regardais avec insistance avant de dire d'une voix forte: « Et puis... la soirée ne fait que commençait... On n’en est même pas encore arrivé au concours de shooters enflammés. »
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JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] Vide
MessageSujet: Re: JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] EmptyLun 20 Juin - 18:44



« Non mais c’est la chaleur... Tu vois tout le monde dans le bar, les corps qui s’effleurent... CALOR! CALOR! Ce n’est pas toi qui en est la cause... Désolé poupée! » Ah oui bien sûr. A vrai dire, fallait que je m’attende à ce genre de réaction, avec Jude. Je levai les yeux au ciel et les reposai sur lui. « C’est ça, trouve une autre justification... En attendant, ton sourire ravi et charmant en me voyant lui ne peut être expliqué par tous ces corps qui s’effleurent. Et oui. » Dis-je avec un air plutôt enfantin en remontant légèrement mon menton. Non mais vraiment, il ne pouvait pas me contredire là-dessus, il avait été heureux de me voir, je le savais. Comme ça et pas autrement. Nous bûmes un autre verre et il approcha son visage du mien pour me murmurer quelques mots après que je me sois vantée d’avoir de grands principes de vie. De quoi rester dubitatif, sûrement. « Je crois qu’il y a un paradoxe entre toi Katherine et le fait d’être bourrée de principes. Tu n’as pas de principe... Connais-tu au moins la définition de ce mot de plus de deux syllabes? » Au fur et à mesure qu’il parlait, j’esquissai un léger sourire... La définition d’un principe ? A bien y réfléchir, elle n’était pas évidente, même si tout le monde en comprenait certainement le concept. Mes yeux cherchèrent les siens avec un air de malice amusé. « Tu me fais passer pour quel genre de femme, là ? Je ne suis peut-être pas bourrée de bons principes, certes, mais j’ai les plus importants. » Dis-je avec une mine sûre de moi. Si je n’avais aucun principe, Callie, entre autre, aurait une belle dent contre moi. Faut bien préserver certaines relations, non... ? Mouais. Nous déviâmes sur le sujet du «je t’ai manqué?» et au lieu de lui répondre avec une réponse affirmative, je lui avais renvoyé sa question. Son expression faciale me fit doucement rire. Mais sa réponse, légèrement moins. Quel... « Oh... Pas vraiment, tu es une fille parmi tant d’autres, quelconque... Tu n’as pas cette petite flamme dans les yeux, ce petit quelque chose qui fait toute la différence... Tu es juste toi, rien de plus... malheureusement, tu n’as pas ce côté animal, ce côté bestial qui pourrait me plaire et me manquer lorsqu’il m’arrive d’absenter... » ... rustre. Mes lèvres légèrement entrouvertes, je me montrai alors à moitié vexée en tournant le visage. Quelle belle manière de me dire que je lui avais manqué, vraiment. J’étais soudain moins fan de son côté plaisantin. Puis en y repensant, je secouai brièvement mon visage et pouffai de rire en le tapant doucement sur son épaule. « Mais.. je te déteste. » Dis-je en riant à moitié. Je le regardai soudain et soufflai. « Je ne suis pas une fille parmi tant d’autres, ni quelconque, et tu le sais, tu me fais marcher car tu adores ça. T’es énervant... » Je souris. « Mon côté bestial, non mais je rêve, tu le connais très bien, et tu vas le voir si tu continues comme ça... » Ah.. Il devait être content et fier de lui sur ce coup-là, n’est-ce pas ? Lui tout craché. Et le pire, c’est qu’il n’avait pas terminé. Oh non, je n’avais pas subi grand chose encore, le pire était à venir. Après l’avoir remercié pour un compliment perdu dans la masse, il renchérit pour m’embêter. « Sois heureuse que je t'en fasse un... Un compliment ça ne se commande pas, ça vient du cœur. Mais si tu veux j'arrête de t'en faire... Tu as l'air d'un cageot, un sac à patates... une chose indéfinissable avec cette robe... Regardes, on dirait que tu as des hanches de trois pans de long avec cette robe... Ca te donne une silhouette peu harmonieuse. Je continue? Regardes ce maquillage, on dirait que tu t'es maquillée à la truelle à la Liza Minnelli... » Cette fois-ci, je le tapai à nouveau, mais pas qu’une seule fois. « C’est bon, t’as fini ?! » Je rageai intérieurement, ce n’était vraiment pas le genre de chose à dire à une femme surtout lorsqu’elle s’était faite belle, mais il s’en fichait un peu, apparemment. « Enfoiré.. Bois donc au lieu de déblatérer toutes ces conneries que tu ne penses même pas. » Il but sous mon regard insistant et je ris lorsqu’il manqua s’étouffer. « En plus tu essaies de me tuer... C’est du joli ça Katherine... de vouloir ma mort! » Comme s’il ne méritait pas ma rancoeur. Je ne m’attardai pas sur lui et fixai ce verre dont le contenu n’allait pas rester là bien longtemps. « Alcoolique! Arrêtes de zieuter ces verres avec tes yeux lubriques! » Qu’il aille se faire voir lui, avec tout ce que je venais de recevoir en pleine gueule, je pouvais bien m’enfiler trois verres à la suite. Bon, je vidai celui-là cul sec et chercha à changer de sujet. L’alcool commençait doucement à me monter à la tête. Ah, ce n’était pas de refus... Je lui fis comprendre qu’il allait manquer à.. moi ? Bon, qu’il était chiant à être aux abonnés absents en ce moment, et il ne trouva qu’à rire. « Sois pas jalouse... Il se passera rien entre Connor et moi... et je reviendrais! » Alléluia. Franchement. « A-t-on déjà passé une soirée aussi horrible que cela au point de ne pas la graver dans la pierre? » Mes yeux se posèrent sur lui tandis que sa main se faisait une place sous mon menton. Le revoilà en train de jouer... Ne faiblis pas, Kate. Tu aimes trop ça. « Et puis... la soirée ne fait que commençait... On n’en est même pas encore arrivé au concours de shooters enflammés. » Ma main jusqu’alors posée sur le bar vint doucement attraper celle de Jude pour la rabaisser plus bas, sans pour autant la lâcher. Je le fis sans réfléchir... et ça faisait du bien. C’était étrangement aussi fort qu’un shooter de vodka. « Oui, et bien c’est loin d’être grâce à tes plaisanteries de mauvais goût en tout cas... Je ne sais pas comment je fais pour tenir... Ah si, en fait. » Je hélai à nouveau la barmaid qui devait avoir compris le jeu qui se tramait entre Jude et moi. Après lui avoir adressé un mince sourire je lui demandai de nous apporter une série de shooters à la vodka ou tout ce qu’elle voudrait, peu importe. Et lorsque le long plateau arriva face à nous, je tournai mon visage vers le sien, quittant sa main. « Tu as raison, nos soirées toujours réussies. Et on sait tous les deux pourquoi. » Je souris et pris le premier shooter de la série dans ma main. « A chaque verre bu, tu répondras sincèrement à une question de ma part, et réciproquement. T’es partant Harper ? » Demandai-je d’une voix sensuelle tout près de son oreille. Cinq shooters chacun, oh... espérons que la dernière question ne soit pas la plus osée.
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Judicael J. Harper

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JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] Vide
MessageSujet: Re: JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] EmptyMar 21 Juin - 13:20

« Mais... je te déteste. » Désormais elle était sur la défensive, même si elle riait, ce qui dénotait un avis contraire à ses dires. Elle m'aimait je le savais, elle m'aimait éperdument. Elle ne pouvait pas vivre sans moi... J'étais sa drogue. Approchant mon visage du sien, ils n'étaient qu'à quelques centimètres l'un de l'autre, dans un souffle, je lui glissai « Mais moi aussi je t'aime! » avec un ravissant sourire en prime. Si tout cela n'était pas magnifique. « Je ne suis pas une fille parmi tant d’autres, ni quelconque, et tu le sais, tu me fais marcher car tu adores ça. T’es énervant... » Je suis énervant... Pas du tout, j'aimais juste la faire tourner en bourrique... Elle le valait bien après tout. « Mon côté bestial, non mais je rêve, tu le connais très bien, et tu vas le voir si tu continues comme ça... » Oui son côté bestial, je l'aimais beaucoup. Comme pour la défier, je déposai l'une des mains sur sa cuisse et je remontai, un peu, avant de susurrer... « Oui... je le connais ton côté bestial... que trop bien...Katherine » J'avais fait en sorte de tenir les syllabes de son nom le plus longtemps dans ma bouche, et de les dire avec sensualité. Puis, je déposai un baiser sur sa joue écarlate, je sentis les lèvres brûler d'excitation. Je me gaussais intérieurement du manège que je lui faisais subir. Je ne m'ennuyais aucunement, pour ma part. Après le reproche sur le magnifique, que dis-je sublime compliment que j'ai pu lui faire, afin de lui chercher les poux, j'en rajoutai une couche pour la faire rentrer en rogne. C'était jubilatoire, il n'y avait pas d'autres mots. « C’est bon, t’as fini ?! » Elle commençait à suturer, je crois. Fier comme un gardon, je lui fis mon plus beau sourire « Laisses-moi réfléchir... maintenant que tu le dis, je crois que ton brushing laisse un peu à désirer. Tes cheveux partent un peu en vrille totale là. Tu t'es coiffée avec quoi? Un fouet électrique? » Je me mis à rire aux éclats, rien qu'en visualisant la jolie jeune femme se coiffer avec un fouet... « C'est peut-être pour cela qu'il y avait des cheveux dans la crème chantilly que tu avais fait la dernière fois. » Tout en disant cela, j'en avais profité pour glisser ma main dans ses cheveux, avant de la ramener à mon verre. « Enfoiré... Bois donc au lieu de déblatérer toutes ces conneries que tu ne penses même pas. » Je ne me fis pas prier et je bus. Je manquai de m'étouffer avec l'alcool et je pestai contre la jeune femme qui, j'en étais sûr, voulait ma mort. Il fallait bien un coupable, et comme ça ne pouvait pas être moi... c'était sa faute. Puis elle me fit comprendre qu'elle trouvait triste que je reparte déjà avant même d'être arrivé. J'avais raison, j'étais sa drogue... Une petite dose de Jude par ci, une petite dose de Jude par là, et ça repartait sur les chapeaux de roues. Avec tout cela nous n'en étions pas encore au terrible concours de shooters. Elle me lança alors: « Oui, et bien c’est loin d’être grâce à tes plaisanteries de mauvais goût en tout cas... Je ne sais pas comment je fais pour tenir... Ah si, en fait. » Mais oui, mais bien sûr, c'est de ma faute. De toute manière c'est toujours de ma faute. C'est à cause de moi que Jésus Christ a été crucifié, tout le monde le sait. « Comme si mes plaisanteries de mauvais goût te déplaisaient. » Je la vis commander dix shooters, cinq pour elle et cinq pour moi... « Oui, je sais que c'est l'alcool qui te fait tenir, espèce de dépendante! » Un petit coup gentillet là ou ça fait mal, comme j'en avais le secret. « Tu as raison, nos soirées toujours réussies. Et on sait tous les deux pourquoi. » Du tac au tac, d'une voix des plus candides je demandai: « Sexe, drogue et rock n'roll? » Elle sourit, prit un verre et me dicta les nouvelles règles: « A chaque verre bu, tu répondras sincèrement à une question de ma part, et réciproquement. T’es partant Harper ? » Je ne savais pas vers quelle pente raide, cette soirée allait nous mener. Ca promettait d'être riche en découverte et en émotion. « Pour qui tu me prends? Je ne recule jamais devant rien, et tu le sais très bien, alors évites de faire celle qui se doute de rien, tu es loin d'être crédule! » Elle avait déjà pris son premier verre. Gentleman que j'étais, je lui laissais la main. Ainsi, elle pourrait poser la première question. Et moi je pourrais poser la dernière. Elle n'était pas au bout de ses peines avec moi. Elle voulait jouer, elle allait jouer, mais elle risquait de se brûler les ailes avec moi. Je n'étais pas du genre à lâcher prise. « Honneur aux dames... » Dis-je en l'invitant à boire d'une traite son verre... « A toi la première question... mais attention, ne te rates pas... car je ne vais pas te rater! » ajoutai-je avec sérieux. Un peu de tension était apparu entre nous deux. La barmaid l'avait semble-t-il un peu remarqué. Elle nous connaissait cela dit, elle savait jusqu'où ça pouvait aller. Je commençais à réfléchir aux questions perfides mais révélatrices que je pouvais lui poser pour la déstabiliser et briser le bouclier qui la protégeait. J'eus un petit rire en coin qui apparaissait. Je l'observais avec beaucoup d'attention, épiant les moindres de ses gestes, toutes ses mimiques. Ne la voyant toujours pas porter le verre à ses lèvres je lui demandai: « Tu attends le déluge? Ou as-tu déjà les chocottes à l'idée de me révéler les plus lourds secrets de ton existence? Ne t'inquiètes pas, avec moi, ils seront très bien gardés. » Je lui fis un clin d'œil, et l'encourageai vivement de commencer. Je ne pouvais plus attendre. J'étais excité comme une puce.
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Katherine Sophia Hawkins

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JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] Vide
MessageSujet: Re: JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] EmptyMer 22 Juin - 14:46



« Mais moi aussi je t’aime! » Avec un adorable sourire. Je me contentai de lever les yeux en l’air, ne prêtant nullement attention à cette espèce de déclaration. A l’époque, avant de le connaître lui, principalement, j’étais une femme plutôt susceptible. D’ailleurs, s’il m’avait sorti tout ça il y a cinq ans en arrière, je crois vraiment que j’aurais été refroidie pour la semaine. Mais ça me fait sourire, de repenser à ce temps-là. On ne peut pas être susceptible avec Jude, il nous en soigne, avec un peu de bonne volonté de notre côté. Au fil des années, j’ai appris à encaisser et à en rire. Après tout, il ne le pense pas.. il veut juste m’énerver, comme toujours. J’y ai même pris goût. Mais... quand même. J’étais heureuse de le retrouver ce soir-là, je voulais en profiter, en bonne et due forme et lui, il me mettait à bout avec toutes ces imbécilités. Je devais cependant faire avec. « Oui... Je le connais ton côté bestial... que trop bien...Katherine » dit-il après avoir fait glisser sa main sur ma cuisse. Je le regardai en fronçant légèrement les sourcils. Ma main allait chercher la sienne, toujours posée sur ma peau, pour la dégager, et c’est à ce moment qu’il déposa un bref baiser sur ma joue. Ca et l’alcool, c’était un peu trop d’un seul coup. Il lui prenait quoi ? Toujours dans son jeu ? Je pouffai de rire et m’écartai de lui. « Maintenant tu me fais des avances ? Pas de raison que je les accepte avec tout ce que tu as dit sur moi, idiot. » Avouai-je en rigolant toute seule. Il m’exaspérait avec son arrogance sans limite. Tout son manège, en jouissait-il seulement grâce à mon énervement ? Je misais là-dessus, et ça m’énervait encore plus. Mais bon, qu’il en soit ainsi. Harper continua dans sa lancée des compliments si agréables à entendre, et je le laissais parler, avec un léger sourire aux lèvres, en le fixant. « Laisses-moi réfléchir... maintenant que tu le dis, je crois que ton brushing laisse un peu à désirer. Tes cheveux partent un peu en vrille totale là. Tu t'es coiffée avec quoi? Un fouet électrique? C'est peut-être pour cela qu'il y avait des cheveux dans la crème chantilly que tu avais fait la dernière fois. » Quel humour. Je haussai les sourcils, comme pour dire « tu t’arrêtes quand tu veux » puis lui ordonnai de boire un coup. Ca le stopperait sûrement dans sa belle sérénade et moi, je pouvais y mettre mon grain de sel. Lui dire que c’était un enfoiré qui était un pro pour dire des conneries. « Comme si mes plaisanteries de mauvais goût te déplaisaient... Oui, je sais que c’est l’alcool qui te fait tenir, espèce de dépendante! » Qui me faisait tenir ? Ca me ferait surtout oublier à quel point il peut être chiant... Pour ce qui était de tenir face à lui, je préférais ne pas y penser. Il était l’un de ces hommes énervants au point de nous attirer, paradoxalement. Je ne l’ai jamais nié, il est mon type. Mais ce soir, vu la tournure de la situation... Je n’avais pas vraiment envie de céder, même si c’était ce qu’il cherchait. Pas forcément pour Callie. Surtout pour lui. Pour moi. « Tu es tout aussi dépendant que moi, c’est un bon point commun, tu ne trouves pas ? » Dis-je en lui adressant un sourire. Le nombre de soirées que j’avais passées avec lui... Je ne les comptais plus. Il avait été cet ami avant de devenir cet être trop attachant et trop séduisant. Avec lui, j’avais été insouciante, toujours. Et ça ne m’avait pas tuée, comme quoi. « Sexe, drogue et rock n’roll? » Je souris. « La belle vie ou presque. » Répondis-je avec un clin d’oeil avant de saisir un shooter dans ma main. Je lui dictai les règles de ce jeu que j’avais envie de faire. L’idée m’était venue à l’esprit spontanément et je l’avais proposé tout aussi spontanément. Il accepterait, c’était sûr. « Pour qui tu me prends? Je ne recule jamais devant rien, et tu le sais très bien, alors évites de faire celle qui se doute de rien, tu es loin d'être crédule! » Et pourtant... Ce n’était pas n’importe quel jeu. La vérité et seulement la vérité. Autant lui, que moi. Je n’avais rien à perdre... Du moins je ne crois pas. « Honneur aux dames... » Pourquoi m’en doutais-je ? « A toi la première question... mais attention, ne te rates pas... car je ne vais pas te rater! » Son air sérieux me fit doucement sourire... Comment pouvais-je me rater ? J’avais terriblement envie de le sonder. Et je cherchai la question que j’allais poser en premier. « Tu attends le déluge? Ou as-tu déjà les chocottes à l’idée de me révéler les plus lourds secrets de ton existence? Ne t’inquiètes pas, avec moi, ils seront très bien gardés. » Je ricanai. « Tellement impatient d’en savoir plus sur moi, Jude ? Ou de te dévoiler... » Je bus le premier verre d’une traite et le reposai sur le verre. Commençons simplement. Je me tournai vers lui et souris. « Sincèrement, est-ce que je t’ai manqué cette semaine ? Au moins une fois, tu ne t’es pas dit que ça te manquait, de ne pas pouvoir t’acharner sur moi en vrai ? Parce que.. vu comment tu te défoules ce soir...» Si si, c’était bien une seule et unique question. Son « tu m’as tellement manqué! » de tout à l’heure était douteux. Je voulais en avoir le coeur net et... à vrai dire, toute la suite dépendrait de sa réponse. C’était certain.

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Judicael J. Harper

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JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] Vide
MessageSujet: Re: JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] EmptyJeu 23 Juin - 16:07

« Maintenant tu me fais des avances ? Pas de raison que je les accepte avec tout ce que tu as dit sur moi, idiot. » Des avances. C'était le mot, certes, mais c'était plus un jeu qu'autre chose. Je n'étais pas du genre à profiter de la chair alors que j'étais déjà engagé avec quelqu'un. Comme le disait si bien Kate, moi aussi j'avais des principes dictés par la loi divine. Tu ne commettras pas l'adultère. Il ne fallait pas que je tombe dans les abysses, j'aurais beaucoup de mal à remonter la pente après. Il fallait que je maîtrise l'entièreté de mon être, et mes pulsions. « Tout ce que j'ai dit sur toi? Arrêtes de chipoter! Tu sais très bien que je ne le pense pas et que je fais ça juste pour t'emmerder car c'est un acte purificateur mieux que la gastroentérite... » Elle finit par me demander si j'avais fini toutes ces descriptions peu flatteuse sur sa personne. Aimant par dessus tout, toujours en rajouter une couche, je lui parlais de sa terrible coiffure à la Cruella. Je ne pouvais m'empêcher de rire à cette image somme toute cocasse. Je la voyais s'arracher les cheveux, si beaux soient-ils, avec le batteur électrique. En présentatrice de Téléshopping, elle ferait un malheur... Mais arrêtons-en là. Dans le fonds, je l'aime beaucoup cette brindille. Il fallait passer à autre chose. C'est pour cela que nous avons bu un verre chacun. Je me suis mis, à juste titre, à la traiter de dépendante à l'alcool. J'avais été soft. J'aurais pu tout aussi bien l'appeler une alcoolique non anonyme... Je suis quand même un chouïa gentil, un ange. « Tu es tout aussi dépendant que moi, c’est un bon point commun, tu ne trouves pas ? » Balivernes. Moi, je ne suis dépendant à rien du tout. Ce n'est pas ma faute si tout le monde est dépendant à moi, que je suis leur raison de vivre. Certes c'est gratifiant pour moi, mais étant quelqu'un de modeste, extrêmement modeste, je ne peux m'y résoudre. Doucement, je me permis de reposer ma main sur sa cuisse et de la lui caresser, en lui lançant un air de défi. « Tu es dépendante de moi, contrairement à moi de toi. Je suis une de tes drogues. » dis-je dans un souffle avant de m'approcher d'elle et de déposer un baiser au coin de ses lèvres par challenge. Je me retirai tel un prince, avec un grand sourire. J'aimais beaucoup la tournure des choses. Notre soirée s'annonçait sous les meilleurs auspices. Avec elle, les soirées ne pouvaient qu'être excellentes. « La belle vie ou presque. » Totalement. Nous en arrivâmes à notre jeu vérité. L'excitation se faisait de plus en plus grandissante. Je sentais l'alcool faire son petit bonhomme de chemin dans mes vaisseaux sanguins. Je dus me résoudre à déboutonner ma chemise quelque peu. Cela me permit de laisser poindre mon torse. Dire que ce n'était pas voulu, serait mentir. En effet, même si la chaleur jouer un grand rôle dans cet acte en apparence futile, l'envie de jouer avec le feu et de réveiller au plus profond de son être des pulsions à mon égard apparaissait en filigrane. Elle expliqua les règles. Elles étaient simples. En même temps, il fallait que son pauvre petit cerveau puisse les comprendre. Je rigolai intérieurement en louant Dieu de ne pas l'avoir doté de la capacité de lire dans les pensées. Je crois que je serais mort et enterré. Je tentai de la déstabiliser en lui rappelant qu'ils n'avaient pas forcément toute la nuit pour jouer. Le club devait fermer tôt au tard. Face à mon empressement, elle rétorqua: « Tellement impatient d’en savoir plus sur moi, Jude ? Ou de te dévoiler... » Si elle savait. Bien sûr que je voulais jouer pour la connaître plus en profondeur. D'elle, à y regarder de plus prêt, je ne connaissais que la première poupée russe. J'avais envie de creuser, de descendre d'un étage, d'arriver au cœur de la matriochka, d'arriver à son essence même. Cependant nous n'en étions pas encore à ce point là. La patience est une vertu. Tout vient à point à qui sait attendre. Pour ultime provocation, tout en déboutonnant entièrement ma chemise, et ainsi dévoilant l'ensemble de mon torse, j'ajoutai d'une voix sensuelle: « J'ai envie de me mettre à nu pour toi... » Vive les doubles sens. Je lui lançai une œillade appuyée avant qu'elle ne boit son premier shooter. Je l'observai avec à la fois de l'excitation, mais aussi pas mal d'appréhension. Connaissant l'oiseau, j'avais quelque peu peur de la question qui pourrait s'échapper de son cerveau tourmenté. Quand j'entendis sa bouche s'ouvrir et les mots de la question se matérialiser, je fus un peu soulagé. Je ne le montrais pas, restant de marbre. « Sincèrement, est-ce que je t’ai manqué cette semaine ? Au moins une fois, tu ne t’es pas dit que ça te manquait, de ne pas pouvoir t’acharner sur moi en vrai ? Parce que... vu comment tu te défoules ce soir...» J'eus envie de lui répondre à l'instant, mais je préférais laisser planer le suspense un petit moment. Si nous avions été en direct, dans une émission, j'aurais énormément apprécié qu'il y ait la pub, à cet instant précis, alors que le suspense est à son comble, que tout le monde attend avec impatience l'échéance. Malheureusement c'était la vraie vie, et il fallait que je lui réponde. « Avant de répondre, je tiens à dire une chose. Puisque tu m'as posé deux questions, ton deuxième shooter sera blanc! Tu feras attention la prochaine fois... Il ne te reste plus que trois questions... » Je jubilai parce qu'en l'espace d'un shooter, elle m'avait débarrassé de deux questions qui auraient pu être plus embarrassantes pour ma pauvre petite personne. A présent je m'apprêtais à répondre, enfin, à ses questions... « Oui, tu m'as manqué, parce que finalement il y a des personnes comme ça dont on ne peut pas se passer éternellement. » Je repris ma respiration avant de répondre à sa deuxième question: « Et oui, je trouve ça plus jouissif de me moquer de toi et de te faire tourner en bourrique en vrai... Pour cela tu m'as vraiment manqué. » J'espère qu'elle était satisfaite de mes réponse. A présent c'était à moi de poser ma question. Je me saisis du shooter et le bus d'une traite avant de la regarder et de dire « A moi! » Mots qui furent suivis d'un rire diabolique pour lui mettre la pression. Puis, les yeux brillants, je me décidai à lui poser ma première question. « Alors! Alors! Jolie Katherine! T'es-tu déjà masturbée en pensant à moi? » Clair, concis... Tout à fait moi. Maintenant j'attendais sa réponse avec impatience, en espérant qu'elle n'allait pas noyer le poisson. On ne jouait plus dans la même cour.
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JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] Vide
MessageSujet: Re: JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] EmptyVen 24 Juin - 15:15






Toujours fidèle à lui-même, Jude adorait avoir le dernier mot. Je passais souvent mon temps à râler avec lui, alors de temps en temps, je me calmais et le laissais terminer en levant les yeux en l’air. Et lorsque je lui évoquais un point commun entre nous, à savoir une certaine dépendance aux chaudes sensations de l’alcool, Jude reposa sa main sur ma cuisse pour la caresser doucement. Mes yeux se plantèrent dans les siens une nouvelle fois, avec un petit sourire en coin. « Tu es dépendante de moi, contrairement à moi de toi. Je suis une de tes drogues. » Me souffla-t-il avant de m’embrasser sur le coin des lèvres. Ca lui allait bien de dire ça, tellement bien. Et ce doux contact sur ma peau était agréable, pourquoi le nierais-je ? Je ne faisais d’ailleurs rien pour lui montrer qu’il avait tort de se comporter ainsi, au contraire. J’approchai mon visage du sien, les yeux remplis de malice. « Soit. Tu es une drogue, ma drogue. Mais la drogue, moi, je la consomme... Vois qu’il y a un léger hic. » Dis-je en haussant quelque peu les épaules. J’avais également posé le bout de mes doigts sur sa cuisse un bref instant, avant de me redresser sur la tabouret. Nous allions commencer le jeu. J’étais impatiente. Je n’avais encore aucune idée des questions que j’allais lui poser... Sauf peut-être une ou deux, qui n’étaient pas nouvelles. Mais à coup sûr, le reste allait venir s’entrechoquer dans ma tête au fur et à mesure que les minutes passeraient, à la vue de ses réactions. Et visiblement, il avait envie d’en savoir plus sur moi, c’est ce que je lus dans son regard. Quelques secondes plus tard, mon regard clair suivit le mouvement de cette main masculine que je connaissais plutôt bien. Jude déboutonna sa chemise entièrement pour me provoquer à nouveau.. Je relevai mon regard pour le planter dans le sien, tandis que la cadence des battements de mon coeur augmentait, petit à petit. Je me doutais qu’il le savait. Et j’en avais vraiment... rien à faire. Je m’en fichais complètement. J’ai toujours aimé les jeux de ce genre. Mais j’aime encore plus vivre ses sensations à cent pour-cent. « J’ai envie de me mettre à nu pour toi... » Sans m’en rendre compte, ma mine était devenue plus sérieuse. « Voyons-voir ce que tu me réserves, alors. » Dis-je avec une petite voix sensuelle avant d’avaler le contenu de mon premier verre. Ma question ne se fit pas attendre longtemps, souhaitant savoir si je lui avais réellement manqué. Je n’échappais pas à la règle des femmes obstinées et pointilleuses. Il avait intérêt à répondre par l’affirmatif ou alors... Je le prendrais mal, évidemment. Sa réponse se fit cependant un peu plus désirer, mais ce n’était pas pour déplaire. C’était lui, qui se faisait désirer par la même occasion. « Avant de répondre, je tiens à dire une chose. Puisque tu m'as posé de question, ton deuxième shooter sera blanc! Tu feras attention la prochaine fois... Il ne te reste plus que trois questions... » L’enflure. Je haussai les sourcils et lui lançai un regard se voulant tueur. « Objection ! C’était la même question posée de deux manières différentes.. Mauvais joueur. » Rétorquai-je en soufflant. Mais je le laissai tout de même continuer, impatiente d’avoir sa réponse... « Oui, tu m'as manqué, parce que finalement il y a des personnes comme ça dont on ne peut pas se passer éternellement. » J’affichai un air ravi, ce sourire sur mes lèvres s’était dressé sans même que je le veuille. « Et oui, je trouve ça plus jouissif de me moquer de toi et de te faire tourner en bourrique en vrai... Pour cela tu m'as vraiment manqué. » Et me voilà plus que satisfaite. Il en fallait peu, comme quoi. Je lui adressai le plus beau de mes sourires. « Tu es adorable quand tu veux... » Et je l’observai boire son verre, ma tête posée dans le creux de la main. Qu’allait-il bien pouvoir me poser, comme question ? Vu son attitude depuis le début, il était clair que la question serait ciblée. Mais je doutais quand même. « A moi! » Son regard brillant et son rire furent communicatifs, car moi-même je riais en attendant qu’il daigne poser sa question. « Alors! Alors! Jolie Katherine! T’es-tu déjà masturbée en pensant à moi? » Sérieusement. Vraiment ? J’amenai ma main à ma bouche, pour me retenir de rire mais ce fut plus fort que moi, je riais ouvertement puis le regardai à nouveau en ramenant mes cheveux en arrière, avec un sourire. « Oh, ça t’intéresse donc tant de savoir ça... » Dis-je avec une voix expressément plus sensuelle. Le jeu, c’était de dire la vérité, hein ? J’avais envie de boire de suite un nouveau verre mais je devais patienter... Si Jude était un homme désirable ? Pire. En tout cas pour moi. Si j’étais une fille coincée à ce niveau ? Diable, non. Le nombre de nuits que j’avais passé avec lui nous avait rapprochés, et lui donner ma réponse ne me dérangeait presque pas. Il devait jubiler intérieurement. Il désirait que je lui dise à haute voix... alors... J’amenai ma main vers lui, posai le bout de mon index en haut de son torse et le faisait lentement glisser jusqu'à atteindre le haut de son ventre... tout en approchant mes lèvres de son oreille. « Pas qu’une seule fois... J’aurais tort de me priver, tu es une source de plaisir si enivrante, Jude. » Je m’éloignai légèrement en soutenant son regard. « Mais tu sais ça, je me trompe ? » Il n’y avait pas de mal à exagérer quelque peu la vérité tant que le contenu était là, non ? J’avais l’envie irrésistible de voir comment il allait réagir... Et c’était déjà à mon tour de poser une nouvelle question. Je saisis le deuxième shooter et le but en entier. Après tout, si Jude tenait tellement que ça à m’en laisser un blanc, il pourrait être bu plus tard... Je préférais ça. Je fixai un instant le verre avant de me tourner vers lui. « Tu adores déblatérer sur mon compte sans arrêt en critiquant mon physique mais... tu me trouves toujours aussi... désirable et irrésistible, n’est-ce pas ? » Demandai-je en souriant avant de me reprendre. « Même si tu résistes, malheureusement... » Je n’étais pas si malheureuse que ça, l’adverbe avait juste terriblement bien sa place à la fin de cette phrase. Une nouvelle vérité simple en soi dont je voulais être certaine.

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Judicael J. Harper

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MessageSujet: Re: JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] EmptyMar 28 Juin - 9:52

« Soit. Tu es une drogue, ma drogue. Mais la drogue, moi, je la consomme... Vois qu’il y a un léger hic. » La coquine. Elle n'était toujours pas satisfaite. Jamais. Tout en sortant ces belles paroles, elle déposa délicatement ses doigts sur ma cuisse. Je fis en sorte de ne rien remarquer. Pas de sourcille ment, pas de sursaut. Rien. Cela étant, sentir sa main sur moi me procurait un réel plaisir. Un plaisir dissimulé avant tout. La chaleur qui émanait de sa main s'empara de mon être. Elle fut fulgurante, mais elle s'évapora aussi vite qu'elle était venue. Je la voyais scruter la moindre de mes réaction. Je n'eus d'autres réflexes que de lui sourire. Reprenant ma respiration avant de lui répondre... « Beauté, rien ne t'empêche de me consommer... Tu arriverais à planer. » Mes yeux pétillèrent d'excitation et d'envie. Cependant, il fallait se rendre à l'évidence, cela était impossible, j'étais le fruit défendu. Nous ne pouvions que jouer... Mais jusqu'où ce jeu nous mènerait-il? Alors que le jeu allait commencer la chaleur était intenable et j'avais pris la décision de me dévêtir un peu, sous les yeux de Kate. Lorsque mes doigts experts commencèrent à libérer mon torse de l'emprise de la chemise, elle pointa ses yeux dans les miens. Elle n'était donc pas insensible à cet acte. J'en étais heureux. Même si je n'étais pas collé à elle je pouvais sentir son cœur battre la chamade, s'emballer. C'était obligé. Elle ne pouvait pas résister à mon charme indéniable. Je lui révélais que j'avais envie de me mettre à nu pour elle, rien que pour elle. Elle me défia : « Voyons-voir ce que tu me réserves, alors. » Je lui répondis par un sourire. La pauvre, elle n'avait pas idée. J'allais la manger toute crue avec mes questions recherchée bien par derrière les fagots. J'en avais déjà un moulon qui me traverser l'esprit. Notre jeu, à cette allure pourrait durer toute la nuit. Elle but le premier shooter. Elle posa sa première question. Plutôt deux questions. Comme j'avais particulièrement envie de l'emmerder, je devenais pointilleux sur les règles en rappelant qu'elle venait de se sucrer deux questions en une seule fois. Face à mon attitude une réaction de sa part ne se fit pas attendre. Elle démarra au quart de tour. C'était une gonzesse en même temps. Ah pia pia pia pia... « Objection ! C’était la même question posée de deux manières différentes... Mauvais joueur. » Elle se croyait dans une cour de justice la gonze. Avec beaucoup de sérieux et d'une voix profonde je lui signifiai: « Objection refusée! Allez à poil! » Dis-je en riant aux éclats. Je la voyais trop se désaper devant moi sur une musique entraînante. Ca serait trop bien. Mais connaissant l'oiseau, elle ne se laisserait pas si facilement convaincre. Ne faisant pas attention à la précédente objection, je lui répondis en toute sincérité aux deux questions. Je la brossais dans le sens du poil la petite. Elle le valait bien la petite brindille. J'étais adorable, je le savais. J'étais un chérubin, un amour, un saint... Je ne pouvais qu'être adorable. Je bus mon premier vers et m'empressai à lui divulguer l'intituler de la question. Elle fit son petit effet. « Oh, ça t’intéresse donc tant de savoir ça... » Dit-elle d'une voix sensuelle. Je glissais mon regard dans le sien, en attendant qu'elle me réponde. Je savais très bien qu'elle ménageait le suspense. Afin d'accroître le jeu, elle tendit son index vers moi. Au premier abord je pensais qu'elle se prenait pour E.T. et qu'elle allait dire « TELEPHONE MAIIIISON » mais non. Tant pis pour moi. Elle effleura le haut de mon torse. La chaleur une nouvelle fois s'empara de moi. J'eus un frisson en sentant l'index, peu à peu descendre plus bas vers mes pectoraux. Allait-elle continuer plus bas encore? Au point de glisser sa délicate main à l'intérieur de mon boxer. Cette éventualité se dissipa quand elle arrêta net et qu'elle se pencha pour me glisser à l'oreille. « Pas qu’une seule fois... J’aurais tort de me priver, tu es une source de plaisir si enivrante, Jude. » Puis elle s'éloigna et ajouta : « Mais tu sais ça, je me trompe ? » Je la voyais déjà faire cela alors qu'elle s'ennuyait de moi sur son lit, glissant l'une de ses mains dans sa petite culotte et se procurer du plaisir. Je la voyais m'observer, scrutant le moindre de mes gestes, de mes réactions. Elle avait compris que ma question n'était pas anodine Doucement, je lui sifflais à l'oreille: « Je sais que je suis plus efficace qu'un godemichet pour tout ce qui est plaisirs sexuels. » Je la vis par la suite attaquer son deuxième shooter, et comme le précédent le boire d'une traite. Elle voulait vraiment me connaître, elle ne prenait même pas le temps de savourer les liqueurs contenues à l'intérieur. Comme un sprinter sur les starting-blocks, j'attendais patiemment le coup d'envoi. Je sentais qu'elle réfléchissait à une question. Dans le gruyère qu'était son cerveau arriverait-elle à formuler une question? Là était la question justement. Ah, je crois qu'elle a trouvé une question... Oui! Je l'écoutai: « Tu adores déblatérer sur mon compte sans arrêt en critiquant mon physique mais... tu me trouves toujours aussi... désirable et irrésistible, n’est-ce pas ? » Ah là là. Les filles franchement, comme s'il y avait que le physique qui comptait. Bon, il faut avouer l'emballage peut servir, afin de voir si le produit est périmé ou pas, mais quand même. Toujours la question du physique. Je me relevai et je la toisai de haut en bas, je fis le tour d'elle, n'hésitant pas à la toucher, de ci, de là, tout en décortiquant la moindre de ses réactions. Puis je me rassis. Dans un grand je lui répondis. « Rassures-toi! Tu es largement baisable! » Je savais ce qu'elle attendait, et je pensais avoir répondu à la question. Après tout, être baisable chez moi ça veut bien dire qu'on est désirable et irrésistible. Avec un petit sourire coquin j'ajoutai « S'il n'y avait personne, j'enverrais tout valdinguer du bar et je te baiserais dessus... Tu es so hot! » Je me mis à rire avant d'ajouter « Mais comme tu dis, ce n'est pas possible... » Il y avait Callie. Et elle était plus chère à mes yeux qu'un coup furtif sur un bar. Je ne risquais pas de tout foutre à l'air pour satisfaire la libido de mademoiselle Katherine. « J'espère ta chatte ne frétille pas trop d'excitation... Je n'ai pas envie que tu me violes! » Je bus mon deuxième shooter avant de poser ma deuxième question. Elle était un peu plus light, quoique... Qui sait. Non sincèrement, elle n'allait pas atteindre des sommets... « Tu as quoi comme sous-vêtements là, maintenant tout de suite? » Dis-je avide de savoir. Ca m'intéressait de savoir... Dis-moi tes sous-vêtements je te dirais qui tu es. Je l'examinais tout en attendant sa réponse.

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Katherine Sophia Hawkins

❝ ϟ I'm Katherine Sophia Hawkins
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Féminin ₪ Age : 32
₪ Nombre de mes conneries : 101
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JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] Vide
MessageSujet: Re: JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] EmptyLun 4 Juil - 15:56




« Beauté, rien ne t'empêche de me consommer... Tu arriverais à planer. » Que de belles paroles. Encore et toujours. Mais hélas des paroles en l’air, juste utiles à faire naître en moi une certaine excitation que je ne connaissais que trop bien... mais dont il était impossible de se lasser. Judicael, en plein jeu de séduction, était assez hypnotisant. Dans sa manière de se tenir, dans ses gestes, dans sa façon de me regarder et de me parler. J’avais l’habitude, et pourtant il me faisait toujours le même effet. Il faisait indéniablement partie de ces hommes que j’adorais charmer et «aimer» des nuits entières. Je l’observai, avec un léger sourire aux lèvres. « C’est toi qui planerait. Enfin.. moi je plane déjà, là... » avouai-je en riant doucement. A quoi je pensais... Oh, il devait s'en douter et à vrai dire, il devait bien penser à la même chose. Ce devait être l’alcool qui commençait à avoir effet sur moi. C’était encore doux... Je savais que je pourrais aller bien plus loin. Commencèrent les premières questions rapidement dont une plus amusante et surtout inattendue que l’autre. Enfin avec du recul, cette question sur mes plaisirs solitaires avait sa place, d’une certaine manière, dans ce jeu... Je lui avouai sans la moindre gêne qu’il m’arrivait de le faire en pensant à lui. Pourquoi se priver ? Toute forme de plaisir était bonne à prendre après tout, que ce soit en pensant à lui ou à un autre... « Je sais que je suis plus efficace qu’un godemichet pour tout ce qui est plaisirs sexuels. » Me dit-il à l’oreille doucement. Je ricanai brièvement. Allez savoir, je n’avais jamais utilisé ces trucs et l’envie ne m’avait jamais traversé l’esprit alors je n'allais pas le contrarier là-dessus. Tu es meilleur que cet engin, Jude. Je le pensais sincèrement, en fait. Il n'y a pas photo, sans même avoir essayé. Je bus un deuxième verre d’une traite et lançai une nouvelle question, désireuse de savoir ce qu’il pensait vraiment de moi, physiquement parlant. Bon... Je me doutais quelque peu de sa réponse. Je n’avais pas terminé des dizaines de fois dans son pieu sans la moindre raison. Mais depuis qu’il était en couple, je ressentais évidemment moins tout ce désir, cette envie de me voir. C’était trop demander, certainement, mais je suis une femme comme les autres. Je suivis du regard mon ami, qui m’inspecta pendant plusieurs secondes de haut en bas. Je souriais vaguement et levai les yeux au ciel à sa remarque : « Rassures-toi! Tu es largement baisable! » Ce n’était pas ce que j’attendais. Ni cette formule, ni cette expression. Mais au fond, le contenu y était, hein ? « S’il n’y avait personne, j’enverrais tout valdinguer du bar et je te baiserais dessus... Tu es so hot! » Osa-t-il dire en riant. Certes, je riais aussi, mais si j’avais été nette, j’aurais moins rigolé. Toujours ce vocabulaire de macho ambulant alors que... Il ne l’est pas, au fond, n’est-ce pas ? Non, il pouvait être bien mieux que cela. Je le savais. Je baise, souvent, régulièrement. Mais j’ai horreur qu’on dise de moi que je suis baisable. C’est paradoxal, je sais... « Mais comme tu dis, ce n’est pas possible. » Pourquoi n’y a-t-il pas des mondes parallèles pour des personnes comme lui et moi ? Où la vérité ne serait plus une vérité, où Callie ne serait pas trahie par lui, comme par moi ? Je n’arrivais pas à me sentir monstrueuse... Merci à mon amie la vodka... Et merde, j’avais encore envie de lui. J’aimerais voir cette étincelle, dans ses yeux à lui, juste parce qu’il résiste, parce qu’il a des principes que j’admire au fond, évidemment... Mais qui sont ennuyeux. Je pourrais même dire qu’il est ennuyeux, depuis qu’il est en couple, mais ça ne lui va tellement pas. Il reste désirable et provocant. Il m’énerve, bon sang... « Alors ne m’en parle pas.. Comme t’es con, parfois. » Dis-je en soufflant légèrement et en regardant ailleurs. Bon, c’était sorti tout seul. Un gars qui me fait tourner la tête pour ensuite me dire que ce n’est pas possible parce qu’il est en couple, j’appelle ça un con. Mais je me retenais de trop me montrer embêtée. Quoi que, trop tard. « J‘espère ta chatte ne frétille pas trop d’excitation... Je n’ai pas envie que tu me violes! » La définition du viol, c’est un abus sexuel lorsque l’autre n’est pas consentant c’est ça ? Lui, il l’était et ne l’était pas à la fois. Son corps le voulait. Ca se voyait... Allez savoir dans quel état il était, là... Ca me faisait sourire rien que d’y penser. Peu importe la définition du viol, s’il ne me restait plus aucune estime de moi, je le ferais. Quant à ma... chatte ? Elle était comme moi, elle s’impatientait un peu, mais tout se passerait bien... Je lui donnais une petite tape sur le haut de sa tête et lâchai un « Oh! » spontané. « Comme si ça t’intéressait... Tu t’en fous tu ne penses qu’à ton plaisir personnel pour changer. » Ajoutai-je, avec un léger clin d’oeil. Oui, c’était toujours lui, lui et lui. Ou presque... Pour ça, il était épuisant. Dans tous les sens du terme. Je le vis boire son verre, et attendis sa question. « Tu as quoi comme sous-vêtements là, maintenant tout de suite ? » L’alcool fait rajouter des mots inutiles souvent, c’est bien connu. Si je lui disais quel ensemble je portais, ça l’exciterait, c’est ça ? Oui, ça marche comme ça. Et s’il m’avait demandé ça, c’est parce que ça l’intéressait forcément et qu’il devait avoir envie de plus... Qu’est-ce qu’il était chiant. Lui et son couple... Suite à sa question, je haussai donc les sourcils, pour montrer que j’étais étonnée. Juste un peu. « Ca faisait longtemps que tu ne t’étais pas montré curieux à propos de mes sous-vêtements... » Quelle était la couleur déjà... Je ne savais même plus. Ah, si. Je me revoyais devant mon armoire, sélectionnant avec attention cet ensemble noir à dentelle délicatement travaillée autant sur le soutien-gorge que sur la culotte qui ressemblait plus à un boxer féminin d’ailleurs. Je plantai mon regard dans le sien et m’approchai un peu de lui, posant un pied au sol. Puis je fis glisser la bretelle sur mon épaule afin de lui dévoiler le haut de mon soutien-gorge, subtilement. Ma poitrine était légèrement bombée grâce à celui-ci et mes yeux, posés sur elle, remontèrent sur Jude. J’essayai de ne pas sourire.. Et tout en dévoilant le haut, ma main avait attrapé le bas de ma robe en tissu léger et je la fis glisser le long de ma cuisse jusqu’à laisser entrevoir le bas de mon boxer, avant de la laisser retomber. Evidemment, personne d’autre que lui ne pouvait voir ça. Je restai discrète et guettai ses réactions. Je ne me laissai pas de ce jeu entre nous. Et manque de chance pour lui, depuis qu’il était avec Callie, mon intérêt pour lui était encore plus fort. C’est beau la nature humaine. Peu d’hommes parvenaient à me donner envie comme lui, au simple coup d’oeil, je devais l’avouer. Et c’est avec ceux-là que je me plais à faire durer le plaisir. Mais je n’ai plus rien de lui hormis quelques gestes tentateurs, alors disons qu’il est l’exception. Je posai ma main sur le haut de sa cuisse. « C’est bien de savoir, mais j’espère que ça ne te donnera pas envie de les enlever... » Murmurai-je doucement en regardant un homme qui passait à côté de nous. « Au pire, ce sera quelqu’un d’autre... » Dis-je avec un petit sourire en baissant mon regard vers les fesses de l’inconnu. Bon, c’était à moi de boire un nouveau verre. Chose dite, chose faite. Mmh. Mes yeux pétillaient. Je passai ma langue sur ma lèvre supérieure et regardai Jude. « Ca te ferait quoi, si j’allais coucher avec un autre homme, là, maintenant ? Il avait vraiment un beau cul celui qui vient de passer... le reste doit être aussi alléchant. Parce que je meurs d’envie de finir dans le lit de quelqu’un, à cause de toi... Ou contre un mur... » Avouai-je, à moitié songeuse. C’était honnête. Il pouvait me dire que ça ne lui faisait rien... même si j’en doutais mais au moins il serait ravi de savoir que j’avais envie de sexe rien qu’en passant quelques minutes avec lui. Et comme lors d’une partie de jambes en l’air, mes sens s’étaient réveillés d’un seul coup...



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Judicael J. Harper

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JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] Vide
MessageSujet: Re: JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] EmptySam 9 Juil - 12:15

« Alors ne m’en parle pas… Comme t’es con, parfois. » D’accord je ne dirais plus rien, puisqu’elle insistait. Je préférais juste le signaler pour ne pas faire miroiter un espoir nul pour la jeune femme. Nous ne pourrions pas coucher ensemble, pas succomber à la passion enivrante qui trahissait nos êtres. Alors je ne considérais pas ça comme être un con. Il fallait juste établir quelques limites à ne pas atteindre. « Que veux-tu, quand on est con, on est con… » Puis je la provoquais une fois de plus en parlant de son pubis. Je disséquais la moindre de ses réactions afin de voir si mes petites remarques faisaient mouche, comme j’aimais. L’hérissement des poils, une nervosité accrue, je m’en repaîtrais avec délectation. Je me doutais qu’elle était en train d’anatomiser la moindre de mes paroles. Je supposais que le mot « viol » ne faisait pas qu’un seul tour dans sa tête. Elle imaginait certainement l’ensemble des définitions possible et imaginable tournant autour de ce terme quelque peu cru. « Oh » sortit de sa bouche alors qu’elle tapotait le haut de ma tête. « Comme si ça t’intéressait... Tu t’en fous tu ne penses qu’à ton plaisir personnel pour changer. » Qu’elle pouvait être mauvaise langue. Je n’étais pas du genre à profiter de la gente féminine. De suite, pour qui je passais. Certes, je ne nie pas le fait que j’aime prendre mon pied et profiter des plaisirs que m’offre la vie cependant j’aimais que ce plaisir soit partagé avec la personne qui a le privilège de côtoyer ma couche. Je n’étais pas imbu de ma seule personne au point de ne pas prendre à compte les désirs d’autres. Oui, dans le fond, cela m’intéresser, même si au final, ça ne me servirait à rien. Je la testais simplement, pour voir si elle avait du répondant, ce que je savais cependant, je la connaissais bien assez pour le savoir. Ayant bu mon verre de shooter, je posais ma question qui s’immiscer une fois de plus dans son intimité, mais à moindre échelle. En effet, elle traitait de ses sous-vêtements. Que portait-elle à l’instant. Grand mystère auquel je voulais absolument une réponse. Mais attention, je ne voulais pas simplement des paroles, je voulais des gestes également. Les paroles c’est beau mais dans les airs ça flotte et ça disparaît aussi rapidement que cela est apparu. Je voulais voir de mes propres yeux les ravissants – je savais qu’elle avait bon goût – sous-vêtements. Plantant son regard dans le mieux, nous nous observâmes quelques instant avant qu’elle s’approche de moi et commença à faire glisser lentement la bretelle de sa robe pour dévoiler en avant première la consistance de son soutif. Il était noir. J’aimais le noir. C’était sobre et sexy à la fois, et ça mettait parfaitement les courbes féminines en valeur. Instinctivement, mes mains eurent envie de toucher. Elles s’approchèrent de ses pare-chocs et les effleurèrent. J’étais comme dans un magasin de porcelaine, j’avais peur de casser quelque chose. Déjà j’étais subjugué par sa poitrine bombée, la découverte intime ne s’arrêta pas là. En effet, tout en se dénudant le haut du corps, elle souleva avec grâce et volupté le bas de sa robe pour en démasquer sa petite culotte aussi dentelée – ou plutôt le boxer – que son soutif. Ni une ni deux, l’excitation commença, de nouveau, en s’emparer de mon être. Elle était tellement désirable dans cette tenue affriolante que je ne pus cacher plus longtemps mon plaisir des yeux. Mais les belles choses sont éphémères et le pan de robe retomba, remettant le voile sur son boxer féminin. La bretelle remonta également à sa place originelle, à mon plus grand désarroi. « C’est bien de savoir, mais j’espère que ça ne te donnera pas envie de les enlever... » Elle se truffait de moi. Méchante fille. Comme si lui enlever ses vêtements m’avaient traversé l’esprit. Qu’est ce qu’il ne fallait pas entendre. Tout le monde savait que la brindille était un boudin et que personne n’osait la touchait car sa graisse c’était pire que du pudding. Ah la la, pauvre âme. « Je ne suis pas comme cela mademoiselle. Je ne retire jamais sauvagement les vêtements d’une nymphe des bois. C’est elle qui s’offre à moi en retirant ses vêtements. » J’attendais une de ses réactions. Elle ne pouvait pas ne pas en avoir, je la connaissais que trop bien. Je lui souriais. Je gesticulais un peu sur ma chaise lorsqu’elle sortit d’une traite « Au pire, ce sera quelqu’un d’autre... » On était au bar, elle avait beaucoup de choix. Si elle croyait que ça aller m’atteindre, elle se fourrait le doigt dans l’œil. Je posais une de mes mains sur sa cuisse et je lui dis : « Tant mieux pour toi… même si t’auras fait que frôler la perfection ! » Je finis par une œillade bien appuyée. Elle regardait le cul d’un mec qui passait par là. Elle devait vraiment être en chaleur. Elle but son verre et me posa une question en rapport à cela, certainement pour voir comment j’allais réagir : « Ca te ferait quoi, si j’allais coucher avec un autre homme, là, maintenant ? Il avait vraiment un beau cul celui qui vient de passer... le reste doit être aussi alléchant. Parce que je meurs d’envie de finir dans le lit de quelqu’un, à cause de toi... Ou contre un mur... » Tellement prévisible. Elle essayait de m’appâter. Ca n’allait pas marcher. Je regardais le gars en question. Peut-être que son fessier était quelque peu alléchant. Elle n’avait certainement pas regardé l’ensemble de l’emballage. En effet, il tourna la tête vers nous et s’intéressa fortement à Kate. Je crois qu’il avait voulu essayer de passer à travers une baie vitrée. Il était aplati de la gueule. Son nez était difforme, il avait un œil qui partait en couille… « Si tu fais abstraction de sa face de pet, fais le toi, ne t’en prives pas. Tu as ma bénédiction ! » Dis-je en riant aux éclats. Tout en disant cela j’imaginais les gosses qu’ils pourraient avoir ensemble. Je priais pour qu’ils tirent de leur mère, sinon ils étaient perdus. Puis, plus sereinement, je répondis à sa question en reprenant ce qu’elle m’avait dit plus tôt, en imitant piteusement sa voix : « Comme si ça t’intéressait... Tu t’en fous tu ne penses qu’à ton plaisir personnel pour changer. » Je riais. « Comme tu as dit, je m’intéresse qu’à mon bon plaisir alors si tu veux te faire baiser par un bigleux, fais-le, je crois en toi… » Je ne pouvais plus m’empêcher de rire. Je me levai. « Et même, pour te montrer que tu as mon aval, je vais t’arranger un coup… » Je me faufilais entre les différentes personnes, et j’attrapai le bras du gars… « Eppp’s ! Voilà, mon amie qui assise là-bas te trouve séduisant, il faut que j’aille me griller une cigarette… C’est ta chance ! » Et je chuchotais à l’oreille : « En plus, elle est chaude ! » Je lui souris. Je revins vers Kate. Avec un sourire vainqueur je lui indiquer : « Je vais fumer… mais je t’ai trouvé de la compagnie. » Je n’attendis même pas qu’elle proteste que je m’étais déjà éclipsé vers la sortie. Enfin la sortie, c’était un bien grand mot. A l’abri de leurs regards, je les observais sournoisement. C’était du grand divertissement, surtout que je pense que c’était un bon lourd. Je verrais quand je reviendrais pour la sauver de ce boulet, pour l’instant j’assister en jubilant au fabuleux spectacle qui s’offrait à moi.
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Katherine Sophia Hawkins

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JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] Vide
MessageSujet: Re: JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] EmptyDim 10 Juil - 11:43



« Je ne suis pas comme cela mademoiselle. Je ne retire jamais sauvagement les vêtements d’une nymphe des bois. C’est elle qui s’offre à moi en retirant ses vêtements. »
Cela lui prenait, de temps en temps, employer des termes poétiques… Alors que ses pensées l'étaient moins. Je souris, simplement. Et dans mon regard, il dut comprendre à quoi je pensais. J'adorais, quand il retirait mes fringues, les unes après les autres, avec son regard dominant… De quoi vous faire aimer être soumise le temps d'un bref instant. Alors certes, je m'offrais à lui quand j'étais d'humeur -c'est-à-dire fréquemment-, mais lui aussi se plaisait parfois à recevoir de telles attentions de ma part. Enfin tout ça était désormais une page du passé, j'avais compris. J'avais compris et pourtant ses gestes ne cessaient de me laisser une once de suspicion à son sujet. Il aimait décidément trop le jeu. Était-il ainsi avec toutes ses amies ? Je n'espérais pas… Je tentai de le chercher en évoquant un autre homme. Sincèrement, je me voyais bien passer la soirée avec un autre beau mâle… La main de Jude atterrit sur ma cuisse, encore une fois. Alors je soutins son regard… Pourquoi n'avais-je pas opté pour une robe plus courte… ? « Tant mieux pour toi… même si t'auras fait que frôler la perfection ! » Ben voyons. Et lui, il la touchait la perfection ? Je levai les yeux en l'air, ne souhaitant pas lui laisser croire ça… Et cet autre homme était passé à côté de nous, laissant mon fin odorat en plein suspense. Mon regard s'était relevé vers lui mais déjà, plusieurs mètres nous séparaient. Alors naturellement, mes yeux observèrent cette carrure imposante, cette nuque impératrice, ce dos dont la chemise blanche laissait entrevoir les courbes séduisantes… et ce fessier, agréablement rebondi. Sans hésiter, les parties du corps masculin les plus alléchantes se trouvaient dans son dos. Quelle femme ne s'est jamais retrouvée interdite, intimidée, et emprunte de désir en contemplant le dos d'un homme ? Je répondais à l'appel, comme souvent. Mes yeux pétillaient ? Ce n'était pas nouveau, Judicael avait mis en route l'engrenage infernal du désir sexuel. Il était si doué… Mais ma vie ne tournait pas seulement autour de lui. Heureusement, car elle serait bien malheureuse si tel était le cas… Bon. Le dos d'un homme joue certes beaucoup, mais si l'avant de va pas de paire… Il finit par se retourner, comme s'il avait senti mon regard posé sur lui et je vis alors son visage. D'ailleurs son regard se planta rapidement dans le mien, que je ne baissai pas. Contrairement à son corps gracieux, le visage ne suivait pas… Mais en lui trônait quelque chose. Une part de charme inexplicable, dans son regard. Je ne cherchai pas plus longtemps, j'avais trouvé ce qui faisait de lui un homme tout de même un tant soit peu désirable. Mais loin de moi l'envie qu'il me plaque contre un mur. Il me fixait toujours, et son regard changea de direction, me faisant à moitié sourire pour finalement regarder Jude. « Si tu fais abstraction de sa face de pet, fais le toi, ne t'en prives pas. Tu as ma bénédiction ! » Il riait à coeur joie. Je secouai légèrement la tête de droite à gauche, expectant cette réaction peu intéressée. Puis il reprit mes paroles en essayant d'imiter ma voix. Un petit rire volatile s'échappa d'entre mes lèvres. Dit comme ça… Oui, je pensais à mon plaisir personnel, souvent. Chacun son moteur. Quant à mon essence… Je la puisais avec grand plaisir chez tous ces hommes, bien souvent très offrants. Je savais bien quel genre d'homme Jude était à ce niveau, avec les femmes ou en tout cas, une partie… Pourquoi en étais-je devenue accro ? C'était simple à deviner ; avec lui, même en ne faisant qu'un, on était toujours l'un et l'autre, sujets à une complicité trop chère pour un bon nombre d'hommes. « Comme tu as dit, je m'intéresse qu'à mon bon plaisir alors si tu veux te faire baiser par un bigleux, fais-le, je crois en toi… » Bien sûr qu'il croyait en moi, les arguments étaient solides et… bons. Je n'eus même pas le temps de répondre quoi que ce soit, le voilà qui se levait, m'informant qu'il allait m'arranger un coup. Nos deux regards se fixèrent un instant avant qu'il se dirige vers le bonhomme au visage disgracieux mais tout de même charmant. Je ne pus me retenir de rire, amenant ma main à ma bouche. Il était dingue, j'avais l'impression d'être en compagnie d'un Barney australien. Jude lui dit quelques mots à l'oreille et l'inconnu me regarda à nouveau. Je lus dans son regard une espèce de satisfaction. Et allez, il devait penser qu'il avait sa nana pour la nuit, celui-là. Je ris à nouveau en fixant Jude. Merci mon ami… Il revint vers moi. « Je vais fumer… mais je t'ai trouvé de la compagnie. » Me dit-il sans prendre le temps de me regarder dans les yeux. Je me mordis les lèvres et lui donnai une espèce de fessée tandis qu'il passait à mon côté. « T'es le meilleur, tu sais ! » Le meilleur pour me mettre dans de beaux draps, oh oui. Et la seconde qui suivait, je me retournai vers le jeune brun inconnu qui s'était avancé vers moi. L'alcool m'était monté à la tête et je me sentais capable de tout. Adoptant un air mystérieux, je le regardai de haut en bas avant de le fixer dans les yeux. J'attrapai sa main et l'attirai vers moi sensuellement pour lui murmurer quelques mots à l'oreille. « Ecoute bien… » Mon visage frôlait le sien, mes doigts s'entremêlèrent aux siens… et toujours assise, je croisai mes jambes, amenant mon pied contre son mollet entre ses jambes… Naturellement, mon regard dévia sur le côté et croisa le sien. « C'est vrai, tu as ce petit quelque chose d'attirant, d'alléchant… » Un petit sourire en coin s'esquissa sur mes lèvres. Et je baissai mon regard vers les siennes, désirables, tandis que sa chaleur se mêlait à la mienne. Comme il faisait chaud, comme j'étais loin, comme c'était bon… Mais… « Et j'aimerais bien que tu m'emmènes dans un coin, discrètement… » …Mais j'avais quelqu'un d'autre en tête à ce moment. Tant pis. Cet homme sans prénom n'avait d'yeux que pour mes lèvres et j'étais encline à satisfaire son envie. Je relevai mon regard vers ses yeux avant de les fermer et d'approcher mes lèvres des siennes, les frôlant juste… Un jour, j'avais lu qu'une femme fermait les yeux à ce moment, pour s'imaginer avec l'homme qu'elle désirait vraiment embrasser. Ce soir, c'était vrai. Que faisait-il ? Était-il déjà parti, dehors ? Cela ne m'étonnerait même pas… Ma main se posait sur la chemise du jeune homme, tandis que notre baiser devenait plus approfondit. C'était plaisant, mais sans plus… Mes doigts glissèrent jusque sa ceinture que ma main attrapai doucement. Puis au bout de quelques secondes, je mis fin au baiser, le regardant avec malice. A quoi pensait-il donc ? A me baiser, c'était ça, le mot ? En tout cas, il était charmé, je le savais et son désir avait du grimper en moins de deux. Tout cela s'était passé si vite, je ne lui avais pas laissé le temps d'en placer une mais à vrai dire, je ne voulais rien entendre. Pas même son prénom. Il me bouffait du regard, c'était la seule chose dont j'avais envie de lui. J'avais fait naitre en lui le désir, et cela se sentait sans même qu'il ne parle ou se mette à nu… Et moi, je voulais m'échapper de là. Je voulais taper cet idiot qui me servait d'ami pour avoir fait l'entremetteur. Alors une idée me vint. Je ne tournai pas ma langue avant de sortir cette bêtise digne d'une adolescente embarrassée. Sauf que le contexte était légèrement différent. « … Mais je suis indisposée, tu vois. » Je rigolai. C'était parti tout seul. « Et l'idée même de m'occuper seulement de ton.. cas ne m'enchante guère. Je préfère être honnête. » Je tirai une légère grimace, en m'imaginant avec lui dans un recoin, avant de lui adresser un petit sourire et je bus d'une traite un énième shooter qui trainait sur le comptoir, avant de le reposer franchement dessus. Je me levai ensuite et lui adressai un dernier regard faussement charmeur suivi d'un clin d'oeil tout aussi significatif. J'imaginais son regard dégouté ou alors ennuyé en rejoignant la sortie… C'est à ce moment que je croisai le regard de Jude, vers moi. Je compris qu'il avait tout observé. Cela devait faire partie de son jeu… ? Je m'approchai alors de lui, à moitié amusée, à moitié rancunière. « Le spectacle t'a plu Jude ? Tu voulais peut-être la suite… ? » Je le tapai sur l'épaule en riant. « Il n'était pas aussi intéressant qu'il n'en paraissait, j'ai du lui sortir une connerie pour partir. T'es content ? Au moins, il embrassait bien, je n'aurais pas trop perdu mon temps... » Puis le regardai un instant en réfléchissant. C'est vrai, ça devait être amusant, après tout. Ni une ni deux, j'attrapai sa main et l'entrainai avec moi entre la foule, tout en lui murmurant quelques mots. « Moi aussi, j'ai envie de m'amuser. » Quelques secondes plus tard, nous étions sur la piste. Je me retournai et lui fis face, avec un petit sourire. Je tirai sa main vers moi afin de le rapprocher contre moi sans le quitter du regard et j'encerclai ensuite son cou avec mes bras, sans en faire trop. Tout serait très léger. Mais c'était aussi agréable. A moi de jubiler de plaisir, un peu. Je le regardai droit dans les yeux et me mis à me dandiner sensuellement contre lui… Sa chemise était toujours ouverte et il était plus beau que jamais. Je me retenais de trahir mes émotions. Tout autour de nous se trouvaient une masse de jolies jeunes filles dandinant du postérieur et autant en chaleur que moi. Je zieutai l'entourage et repérai une blondinette aux longs cheveux les yeux fixés sur lui, en train de danser. Oh celle-là, elle s'imaginait déjà en train de bouger ses fesses contre lui. Elle devait penser n'avoir aucune chance de l'approcher avec moi… Sauf qu'il n'avait que faire de moi, visiblement. Peut-être que celle-là lui ferait plus d'effet. J'allais lui faciliter l'approche. Mais avant ça, j'approchai mes lèvres de l'oreille de Jude. « Il n'y a pas de raison que tu sois le seul à profiter du show, alors ne me prive pas de ce plaisir. Regarde derrière moi… » Il la regarda. Et je me retournai pour aller m'adresser à la fille en question. « Julian, vingt-trois ans, acteur, dieu au lit… et à fond sur toi… Je te le laisse. » Dis-je en la poussant gentiment dans les bras de Jude. De rien, mon bonhomme. Je lui adressai un clin d'oeil et me laissai approcher par un blondinet, charmant. Je n'allais pas lui refuser une petite danse collé-serré… tout en regardant Jude et sa blondinette du coin de l'oeil. Espérons qu'elle soit à son goût… le temps d'une danse. En tout cas, mon nouveau partenaire ne me lâchait plus et se montrait insistant.
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Judicael J. Harper

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JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] Vide
MessageSujet: Re: JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] EmptyDim 10 Juil - 20:41

Tapis dans l’ombre, alors que l’ambiance au bar battait son plein, j’observais Kate et son nouvel ami. J’étais plutôt fier de moi et de la tournure des choses. Comment mettre quelqu’un dans l’embarras en lui présentant une personne inconnue au physique facial disgracieux. Il faut m’appeler. Afin de ne pas attendre sans rien faire, je fis signe à l’une des serveuses afin qu’elle me serve à boire pour que je puisse épancher ma soif en attendant. Je gardais néanmoins toujours un œil sur le nouveau couple star de la soirée. Tout en buvant une gorgée de téquila je scrutais le moindre de leurs gestes, comme si ma vie en dépendait. Elle l’a attrapé par la main et l’a tiré vers elle. La sauvageonne. Elle s’était penchée vers lui et commençait à lui susurrer des mots doux à l’oreille, tout en positionnant sa jambe toute proche de son mollet. Elle agissait en parfaite allumeuse. Leurs visages ne faisaient presque plus qu’un, à mon grand désarroi et je vis leurs mains se cherchaient puis s’unir les unes aux autres. Je les vis s’embrasser d’abord timidement, puis de façon plus soutenue. La main de Kate vint se balader sur la chemise du jeune homme. Elle devenait de plus en plus entreprenante, et sa main finit par mettre la main sur la ceinture du cyclope. J’eus peur qu’elle commence à la retirer des hanses du pantalon pour lui faire une petite gâterie, la coquine. Et étrangement, avec cette image je regrettais de l’avoir jeter dans les filets d’un autre que moi. Non, pas que je voulais qu’elle me fasse une fellation, mais cela prenait des allures vraiment inattendues. Je n’avais pas envie qu’elle me fasse faux bon avec Quasimodo. Je ne voulais pas le regretter. J’avais fait cela juste pour rire un peu et me foutre de sa gueule pour voir comment elle allait s’en sortir avec un boulet pareil. Mais là ça prenait des proportions insoupçonnées à mes yeux. Quel soulagement quand elle commença à lui dire une chose qui ne semblait pas plus le ravir que cela. Quel stratagème avait-elle trouvé pour se défaire de lui ? Voilà la question que je me posais. En attendant, je sirotais ma téquila que je bus d’une traite. Puis je croisais le regard de Kate qui vint vers moi et à moitié en rigolant et à moitié irritée elle me dit : « Le spectacle t'a plu Jude ? Tu voulais peut-être la suite… ? » « Tu m’imagines même pas à quel point j’aurais voulu vous voir. J’étais même prêt à louer une chambre pour vous avec un judas pour pouvoir vous voir alors que vous revisitiez les positions du Kamasutra. » Elle me tapota sur l’épaule avec le rire aux lèvres puis ajouta : « Il n'était pas aussi intéressant qu'il n'en paraissait, j'ai du lui sortir une connerie pour partir. T'es content ? Au moins, il embrassait bien, je n'aurais pas trop perdu mon temps... » J’avais donc fait une mauvaise pioche pour mon plus grand plaisir. J’imaginais avec le sourire aux lèvres la bêtise qu’elle avait bien dû lui sortir pour se débarrasser de lui. Certainement qu’elle était en chaleur, enfin qu’elle avait ses règles et qu’elle ne voulait pas risquer pendant ce lapse de temps de grande fertilité d’avoir un petit monstre en couche culotte. Je n’eus même pas le temps de lui sortir une de mes phrases cultissimes que le monde entier m’envie qu’elle avait attrapé ma main et m’entraîner vers la piste de danse. Mon dieu ! La piste de danse, il y avait trop de monde. Elle me glissa à l’oreille « Moi aussi, j'ai envie de m'amuser. » Qu’elle était mignonne la petite fille. Moi, aussi j’avais envie de m’amuser, c’est fou. Contraint et forcé je dus la suivre sur la piste de danse. Elle m’attira à elle et positionna ses bras autour de mon couple. Nous formions un parfait petit couple que nous n’étions pas. Je profitais de la situation pour rendre mes mains plus baladeuses qu’elles n’étaient déjà. C’est ainsi que peu à peu, elles descendirent son dos jusqu’à sa chute de reins pour finir sur son magnifique fessier que je pris plaisir à palper quelques peu. Elle voulait jouer, nous jouions. Je ne voyais plus qu’elle sa silhouette parfaite, ses yeux pénétrants. Nos deux corps étaient quasiment collés l’un à l’autre. C’est alors qu’elle minauda à mon oreille : « Il n'y a pas de raison que tu sois le seul à profiter du show, alors ne me prive pas de ce plaisir. Regarde derrière moi… » Comme un enfant lorsqu’on attise sa curiosité, je zieutais derrière elle et je vis une jolie jeune femme blonde, avec de belles formes avantageuses. Une jeune fille largement baisable. Elle s’échappa de mon étreinte et se tourna vers la jeune femme en lui disant des faussetés sur moi : « Julian, vingt-trois ans, acteur, dieu au lit… et à fond sur toi… Je te le laisse. » Elle la poussa dans mes bras qui la réceptionnèrent. Nous commençâmes à danser sans pour autant parler. Puis quelques secondes plus tard je finissais par casser le suspense : « Je m’appelle bien Julian, mais veuillez excusez ma pauvre petite sœur, elle ne sait plus ce qu’elle dit. Je ne suis pas acteur. Et comme je suis sympa et que je n’ai pas envie de vous faire miroiter un espoir vain. » Je regardais de temps en autre Kate dandiner son popotin avec la réplique en plus âgé de Justin Bieber sauf qu’il avait les cheveux blond platine. Elle venait de tomber bien bas dans mon estime. Je savais pertinemment qu’elle m’entendait alors je décidais d’en rajouter une couche pour la faire chier elle, mais aussi pour me débarrasser de la naïade et cela même si elle avait le physique d’Aphrodite : « Depuis la mort de nos parents, elle est complètement partie en vrille. Je ne sais plus quoi faire. Elle est complètement névrosée. Il lui arrive de piquer des crises pendant la nuit. Tellement elle est déphasée qu’une fois elle est arrivée dans ma chambre avec un hachoir dans les mains, elle m’a menacé et même sacrément amoché au bras. C’est une psychopathe en puissance. Je suis navré qu’elle veuille vraiment que je danse avec vous. » Je regardais vers Katherine avec un sourire jusqu’aux oreilles. En effet, son nouveau « boy-friend » pour une danse avait du entendre l’ensemble de mes paroles et il avait décidé de la laisser tomber comme une grosse merde au milieu de la piste de danse. Je jubilai. Comme ma cavalière semblait prendre mes propos à la rigolade. En effet, elle devait se dire que j’avais un coup dans le nez et que je me défoulais avec elle. Je décidai d’en rajouter une couche. « Non. Mais je suis vraiment désolé. Il faut dire qu’elle veut mon bien. Elle meurt de désespoir de me voir sans copine voyez vous. Il faut dire que les deux dernières que j’ai eues sont mortes. Je suis un écorché vif, mais ma sœur l’est encore plus. C’est pour cela qu’elle agit de la sorte. Je crois que le fait qu’on est couché ensemble quand on était ado ça ne lui a pas permis un développement cérébral optimal. » Les rires de la demoiselle étaient moins francs, plus crispé. Nos corps continuaient pourtant à se déhancher. « Après la mort accidentelle de notre chien, l’a cloué dans le silence pendant des mois. Elle s’est renfermée sur elle-même et ne jouait plus qu’avec ses poupées. Vous auriez vu l’état de ses poupées. Elles n’avaient plus de cheveux, elles étaient brûlées à la cire. C’était un véritable acharnement. Des éclats de porcelaine jonchaient le sol de sa chambre et elle s’était coupée à maintes reprises la plante des pieds. Mais la cerise sur le gâteau qui explique son état psychologique très atteint, c’est la mort de nos parents. C’est affreux. Ils sont morts dans l’incendie de notre maison. En effet par inadvertance, j’ai laissé un mégot incandescent sur le canapé du salon et la maison a pris feu. Ils sont morts carbonisés. J’en suis encore sous le choc, même si leur mort fut bénéfique pour ma part. Pour ma sœur en revanche, elle devint complètement folle. Elle commençait à parler toute seule, je crois bien qu’elle a un dédoublement de la personnalité. Vous savez ce qu’elle aime ? C’est les chats grillés avec de la sauce barbecue. » Elle poussa un léger cri et s’enfuit. Je fus déçu je n’avais même pas eu le temps de lui raconter la fin de mon histoire, de notre histoire imaginaire. Je restais quelque peu sur ma faim. Puis, je me retournais vers ma condisciple de la soirée. Je savais qu’elle avait tout entendu, c’était voulu en même temps. « Alors heureuse ? Franchement niveau goût en matière d’homme tu aurais pu quand même choisir quelqu’un d’autre que le grand frère de Justin Bieber. » Dis-je sur un ton de défi. Je ne pris même pas la peine de lui demander comment elle avait trouvé ma manière magistrale pour me débarrasser de la sirène blonde. Sans pour autant me lancer des fleurs, ce n’est pas, mais alors vraiment pas mon genre, c’était vraiment du grand art. Je devrais le noter dans mon calepin pour au cas où le ressortir à mes petits enfants au temps de ma retraite. Emporté par la musique je commençais à me rapprocher dangereusement d’elle, nos corps se touchant presque. Décidément ce soir, je m’amusais vraiment beaucoup, comme toujours avec Kate cela dit.
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Katherine Sophia Hawkins

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JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] Vide
MessageSujet: Re: JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] EmptyLun 11 Juil - 15:51


« Tu n’imagines même pas à quel point j’aurais voulu vous voir. J’étais même prêt à louer une chambre pour vous avec un judas pour pouvoir vous voir alors que vous revisitiez les positions du Kamasutra. » Ah oui, bien sûr, il aurait adoré ça, à défaut de ne pouvoir y participer. Enfin, sans l’autre, évidemment. Quoi que. Cette vision me fit rire. Elle n’était pas déplaisante. Sauf que l’inconnu toujours inconnu malgré notre baiser ne me donnait pas envie d’honorer ce recueil ancien des contrées indiennes, malheureusement. L’idée de lui faire subir le même sort - quoi que ç’aurait pu être moins agréable - me vint rapidement à l’esprit. J’avais juste envie de le voir dans les bras d’une autre femme, étrangement. Voir ce qu’il pourrait y faire, les regards ou les gestes qu’il adopterait. Alors d’un pas sûr, je l’emmenais avec moi sur la piste de danse et une fois au milieu de celle-ci, je l’attirais contre moi, souhaitant en profiter un peu, tout de même... Cela ne dura pas longtemps, juste le temps de lui faire comprendre une énième fois le même message, et déjà je lui jetai une blondinette dans les bras. Tandis que pour ma part, j’acceptais les avances du premier venu. Un blond, plutôt grand, fin, à la coupe "bieberienne". Moi qui était du genre à n’être attirée que par les grands bruns ténébreux à la carrure généreuse, celui-là n’allait certainement pas faire long feu. De toute manière, mon attention restait discrètement portée sur Harper et sa nouvelle nymphe. Et je n’allais pas être déçue du voyage... « Depuis la mort de nos parents, elle est complètement partie en vrille. Je ne sais plus quoi faire. Elle est complètement névrosée. Il lui arrive de piquer des crises pendant la nuit. Tellement elle est déphasée qu’une fois elle est arrivée dans ma chambre avec un hachoir dans les mains, elle m’a menacé et même sacrément amoché au bras. C’est une psychopathe en puissance. Je suis navré qu’elle veuille vraiment que je danse avec vous. » C’est pas vrai, il osait me faire ça, l’enflure. Me faire passer pour sa soeur... Ca pouvait passer encore, mais pour une dingue violente en plus, merci, vraiment. Je lui jetai un regard furieux tandis que le blondinet me lançait lui un regard outré. Sur ce coup-là, je ne pus m’empêcher de rigoler avant de reporter mon attention sur Jude. Dans mes yeux, il devait lire cette haine furtive pour lui, d’ailleurs je mouvais mes lèvres en prononçant un «enfoiré» sans son, et je souris vaguement, commençant à danser à nouveau. Les jeunes femmes ne se sentent jamais seules bien longtemps en boite, surtout si le physique est attrayant... des mains qui se faufilent dans le bas de notre dos, des regards de braise le plus souvent écoeurants. Mais moi, je tentai toujours d’écouter mon ami, rejetant les avances des autres boulets qui mériteraient des chaines. « Non. Mais je suis vraiment désolé. Il faut dire qu’elle veut mon bien. Elle meurt de désespoir de me voir sans copine voyez vous. Il faut dire que les deux dernières que j’ai eues sont mortes. Je suis un écorché vif, mais ma sœur l’est encore plus. C’est pour cela qu’elle agit de la sorte. Je crois que le fait qu’on est couché ensemble quand on était ado ça ne lui a pas permis un développement cérébral optimal. » Plus fort que moi, je jetai également un coup d’oeil à la blondinette qui semblait moins naturelle, d’un seul coup. Il nous faisait passer pour des tarés, et moi la première. Je crevais d’envie de lui donner un coup, quelque part, mais je me retenais. Cette femme lui servait de défense, encore. Là, je me sentis en effet piégée. J’eus l’envie qu’elle parte, ou qu’il la laisse tomber. Mais j’avais voulu m’amuser. Bon, c’était drôle, un peu. « Après la mort accidentelle de notre chien, l’a cloué dans le silence pendant des mois. Elle s’est renfermée sur elle-même et ne jouait plus qu’avec ses poupées. Vous auriez vu l’état de ses poupées. Elles n’avaient plus de cheveux, elles étaient brûlées à la cire. C’était un véritable acharnement. Des éclats de porcelaine jonchaient le sol de sa chambre et elle s’était coupée à maintes reprises la plante des pieds. Mais la cerise sur le gâteau qui explique son état psychologique très atteint, c’est la mort de nos parents. C’est affreux. Ils sont morts dans l’incendie de notre maison. En effet par inadvertance, j’ai laissé un mégot incandescent sur le canapé du salon et la maison a pris feu. Ils sont morts carbonisés. J’en suis encore sous le choc, même si leur mort fut bénéfique pour ma part. Pour ma sœur en revanche, elle devint complètement folle. Elle commençait à parler toute seule, je crois bien qu’elle a un dédoublement de la personnalité. Vous savez ce qu’elle aime ? C’est les chats grillés avec de la sauce barbecue. » Je me retournai pour éclater de rire. Le plus beau portrait de moi jamais fait... Il n’avait vraiment pas honte, je veux dire, de se décrire une soeur pareille. D’ailleurs, la jeune femme que je lui avais proposé se libéra de son étreinte et partit, jambes à son cou. Pauvre niaise sans humour... Lentement, j’amenai mon regard dans le sien, fronçant les sourcils. « Alors heureuse ? Franchement niveau goût en matière d’homme tu aurais pu quand même choisir quelqu’un d’autre que le grand frère de Justin Bieber. » Je passai ma main dans mes cheveux en regardant sur le côté et en souriant faiblement. Il avait raison, d’ordinaire je suis plus sélective dans mes choix. « Le plus à mon goût était déjà pris, tu sais. » Clin d’oeil. « Et puis... Je devais rester à côté pour assister au spectacle. Seul ce blondinet était proche. » Le rythme de la musique s’emporta quelque peu, les pas de Jude aussi, qui se rapprocha de moi. Je soutenais son regard. « Tu as fait fuir mon Justin Bieber, tu m’as fait passer et pour ta soeur et pour une grosse tarée psychopathe de la vie qui plus est... Bravo, tu as réussi à m’amuser. Mais.. je devrais être rancunière envers toi. » J’attrapai un pan de sa chemise et baissai mon regard vers ses lèvres un instant. C’était dingue, j’avais tellement envie de l’embrasser que tout mon corps en était émoustillé. L’alcool n’aidait en rien, au contraire. Je me sentais libre de tout mais j’étais loin, très loin de l’être. Cela dit, on avait bien joué, lui et moi, désormais j’avais envie d’autre chose. Je le regardai à nouveau droit dans les yeux et le tirai vers moi tout en reculant. Et doucement, je reboutonnai sa chemise, chaque bouton l’un après l’autre, en le fixant des yeux. Rien ne m’interdisait cela, n’est-ce pas ? Je pris soin d’en laisser deux déboutonné en haut puis j’attrapai la main de Judicael pour l’entrainer dehors. Il faisait tellement chaud à l’intérieur que la sortie se fit sentir. Je me postai contre un mur et sortit deux cigarettes. Une que je lui filai. Après les avoir allumées, j’observai mon ami. « Je t’aurais bien proposé un endroit plus en recoin à l’intérieur comme à l’époque, mais ce serait déplacé. » Plaisantai-je. Cela le laisserait peut-être songeur. Avec délice, je repensais à nos rencards, jamais innocents, peu importe où on se trouvait. Il y a des femmes qui ne peuvent avoir de l’affection que pour un homme, qui se dévouent à lui, et uniquement à lui. Il y a des femmes qui ne pensent toujours qu’à un seul et unique, qui ne se sentent jamais partagées, qui sont incapables de se laisser embraser par l’effleurement d’un autre. Moi, j’ai toujours eu l’impression de partager mon coeur entre des dizaines d’hommes. De distribuer par-ci, par-là, sans jamais vraiment trouver celui à qui me donner entièrement. J’avais certes connu des amourettes plus jeune, mais jamais le grand amour. Peut-être ne savais-je pas vraiment comment ça sonnait, ou alors si, sans m’en douter. Doucement, je tirai un coup sur la cigarette avant de regarder sur le côté. L’inconnu que Jude m’avait fourgué tout à l’heure sortit au même moment, accompagné d’une jolie blonde. Je souris en croisant son regard. Effrontée, je sais. « Ca ne te manque pas, tout ça ? » Dis-je en me tournant vers Judicael. Par tout ça, j'entendais le libertinage, se sentir libre de séduire telle ou telle fille sans être rappelé à l'ordre. « Je ne dis pas ça pour moi... » Rajoutai-je en souriant malicieusement, je savais à quoi il allait penser. « Je suis juste curieuse de savoir. » Finis-je par dire, en levant les mains, comme si j'étais innocente. J’avais beau l’apprécier plus que je ne le devrais, je restais avant tout loyale envers lui et notre amitié... Je faisais mon maximum, malgré ce que certains pourraient penser. Mais on ne peut pas toujours tout contrôler, il parait.


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Judicael J. Harper

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JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] Vide
MessageSujet: Re: JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] EmptyMar 12 Juil - 12:46

« Le plus à mon goût était déjà pris, tu sais. » dit-elle en me faisant un clin d’œil. Je fis mine de ne pas comprendre en essayant d’observer l’ensemble des hommes, jeunes, qui pouvaient correspondre à ses canons de beauté, et qui plus est étaient en couples. J’en discernais quelques uns. Mais je ne m’attardais pas plus. En effet, le petit clin d’œil appuyé de la jolie jeune femme ne signifiait qu’une chose. C’était moi qu’elle désirait ardemment. J’étais comme qui dirait un Dieu vivant à ses yeux. Et là, vous voyez dans ma tête c’est comme dans l’extrait du Seigneur des Anneaux lors duquel Frodon veut donner l’anneau Galadriel et qu’elle part en vrille totale et dit « A la place d’un seigneur des Ténèbres, vous aurez une reine, non pas ténébreuse mais aussi belle et terrible que l’aurore, aussi traitresse que la mer, plus forte que les fondements de la terre, alors tous m’aimeront et désespéreront » Non, je ne suis pas mégalo, mais rien qu’à cette pensée, je me suis mis à rire tout seul, sous les yeux ébahis de Katherine. Elle devait se demander pourquoi je rigolais bêtement, alors que son message subliminal m’était adressé. « Et puis... Je devais rester à côté pour assister au spectacle. Seul ce blondinet était proche. » L’excuse qu’elle sortait. Je ne l’avais pas obligé à rester près de moi, elle pouvait tout aussi bien aller trinquer au bar et préchauffer quelques hommes mariés avant de les jeter comme des déchets. De plus, pourquoi parlait-elle de spectacle, c’était tout simplement du génie, rien de plus. On avait de la classe ou on n’en avait pas. On sait raconter des histoires ou on ne sait pas. Visiblement, elle, elle ne savait pas. Ou alors elle était jalouse car je m’étais démarqué d’elle en n’imitant pas le poulpe qui s’accroche aux lèvres de la demoiselle comme elle put le faire avec le bigleux. La ventouse. Je crois que je vais l’appeler comme cela à présent, juste pour la faire enrager, comme je savais si bien le faire d’ailleurs. « Foutaise ! Tu préfères juste le second choix… Après que veux-tu, on ne joue pas dans la même cour… Retournes au bac à sable. » Avec le pseudo Justin Bieber, elle y avait déjà mis le premier pied. « Tu as fait fuir mon Justin Bieber, tu m’as fait passer et pour ta sœur et pour une grosse tarée psychopathe de la vie qui plus est... Bravo, tu as réussi à m’amuser. Mais… je devrais être rancunière envers toi. » J’ai fait fuir Justin Bieber. Pauvre petit chou. Comme si ça la gênait. Je lui ai sauvé la vie plutôt. Attendez, je la voyais très mal finir sa soirée avec mèche rebelle. Ce gars c’était du type à dire un truc du genre « Attends avant de coucher avec moi faut que je demande la permission à Maman » Remarque j’aurais pu laisser Kate dans la merde, ça aurait vraiment jouissif. Après elle commença à me reprocher le portrait peu flatteur que j’avais fait à la jeune femme d’elle. Mais, elle avait la mémoire courte car je m’étais égratigner par la même occasion. Sa remarque ne fonctionnait pas. Puis avec le plus de sérieux possible je lui répondis « Non mais tu ne comprends pas. Les scénaristes d’Esprits Criminels m’ont contacté pour que je les aide à dresser des modèles de tueurs en série et autres pyromanes et je ne faisais que m’exercer auprès de la demoiselle. Et bon, la première personne à laquelle j’ai pensé c’était toi. » Soufflai-je en tirant la langue. Quand même elle devrait trouver cela gratifiant au lieu de faire sa chieuse. Mais le principal c’est quand même d’avoir réussi à la distraire, même si c’était à ses dépens. Maintenant j’attendais sa vengeance, même si je n’y croyais pas trop. Elle attrapa un bout de ma chemise et m’attira à elle tout en m’observant avec insistance. Cependant, elle ne regardait pas mes yeux, mais autre chose. Mes lèvres. Mon cœur se mit à battre plus fort quand l’idée de l’embrasser traversa mon esprit. Elle traversa simplement mon esprit car je ne pus me résoudre à la faire. Toujours le même nom revenait à mon esprit, comme une mise en garde, un choc électrique. Elle m’attira à elle plus encore et commença, à mon grand étonnement, à reboutonner ma chemise. Ne savait-elle pas que je crevais de chaud et que la chemise grande ouverte me permettait de m’éventer et de réguler la température de mon corps. Comme elle était lancée, je la laissais finir le travail tout en l’interrogeant du regard. Elle me regardait avec insistance. Elle ne ferma pas complètement ma chemise et saisit mon bras afin de m’attirer dehors. Là, elle s’adossa au mur et sortit deux cigarettes. Elle les alluma l’une après l’autre et m’en donna une. Nos mains se frôlèrent et j’eus comme une décharge électrique qui traversa tout mon corps. Je portais la cigarette à mes lèvres, je tirais une première fois et j’inhalais la fumée qui vint brûler le fonds de ma gorge et me procura un bien fou, puis je l’évacuais en faisant de petits cercles de fumée. Je le savais, j’avais la grande classe. « Je t’aurais bien proposé un endroit plus en recoin à l’intérieur comme à l’époque, mais ce serait déplacé. » J’étais franchement déçu. Alors que nous aurions pu nous encanailler, laisser libre cours à nos pulsions bestiales, elle préférait rester à proximité de l’entrée. Là, je songeai à nos parties de jambes en l’air du temps jadis, où il n’y avait rien d’autres qui traversait nos esprits que se faire plaisir mutuellement. Je nous voyais encore partagé le même lit, la serrant dans mes bras, pouvoir me l’accaparer, la faire mienne, le temps d’une nuit. Un sourire s’esquissa au bord de mes lèvres. Je fus vite ramener à la réalité quand elle me posa une question indiscrète : « Ca ne te manque pas, tout ça ? » La question qui tue tout là. Pourquoi posait-elle cette question, à ce moment précis. Avait-elle une idée derrière la tête, ou quoi que ça soit d’autre. Je souris gêné. Est-ce que ça me manquait ? Difficile à dire. La liberté d’être célibataire, c’est vivifiant, mais dans la vie, il faut savoir se poser, même si c’est difficile de devoir laisser de côté, mon caractère dragueur, j’essayais de le vivre du mieux que je pouvais. Des fois, résister à la tentation ça avait du bon, car c’est quelque chose d’alléchant, je dirais même plus d’amusant, même s’il est aisé d’y succomber. Ne voyant aucune réponse de ma part, Katherine ajouta avec un air malicieux. « Je ne dis pas ça pour moi... » Oh, la belle âme, elle arriverait presque à me faire pleurer. Elle trouva encore le moyen de s’excuser de cette question et se dédouaner d’une quelconque idée qui lui trottait dans la tête : « Je suis juste curieuse de savoir. » A d’autres mais pas à moi. La théâtralité de ses paroles et de ses gestes me fit beaucoup rire, tellement s’était grotesque, presque comme une gamine de dix ans, qui ne reconnaissait pas avoir fait une bêtise. Avec un regard espiègle je lui demandais : « Si je réponds que ça me manque, que vas-tu faire ? » J’étais l’innocence réincarnée. Et j’attendais avec impatience sa réponse. Ce n’était pas la seule à avoir la primauté sur les questions. La clope au bec, je regardais le ciel étoilé, même si quelques nuages venaient menacer la clarté de la lune. Je ne pris pas la peine de répondre à sa question, juste pour l’embêter, je lui demandais à la place : « Tu passes une bonne soirée au moins en ma compagnie ? » Attention à ce qu’elle allait répondre, je l’avais à l’œil sinon mon courroux allait fondre sur elle et elle regretterait d’être née. Je la regardais droit dans les yeux… Ses yeux ensorcelants, magnétiques, que j’aimais regarder. Ses yeux dans lesquels je plongeais si souvent. Ils ne me laissaient pas indifférents.
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Katherine Sophia Hawkins

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JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] Vide
MessageSujet: Re: JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] EmptyMar 12 Juil - 21:57


« Foutaise ! Tu préfères juste le second choix… Après que veux-tu, on ne joue pas dans la même cour… Retournes au bac à sable. »
Dans cette réponse se mêlaient à la fois une certaine fierté de son être mais aussi de la moquerie. En réalité, ça allait de paire dans ce cas là, et je ne le savais que trop bien. Je me contentais de sourire brièvement... Le bac à sable n'avait jamais été pour moi, je préfèrais jouer à Robin des bois, grimper d'arbre en arbre, observer tout mon monde d'en haut... et là, de même, j'avais tout observé, tout écouté. Cet homme n'avait servi strictement à rien, hormis me faire plaisir en me démontrant quelque intérêt... secondaire. Et mes paroles ne devaient pas être prises au grand sérieux, mais Jude le savait. Ca lui plaisait juste de s'en servir pour grimper sur ce piédestal imaginaire. « Non mais tu ne comprends pas. Les scénaristes d’Esprits Criminels m’ont contacté pour que je les aide à dresser des modèles de tueurs en série et autres pyromanes et je ne faisais que m’exercer auprès de la demoiselle. Et bon, la première personne à laquelle j’ai pensé c’était toi. » J'éclatai de rire spontanément. Quelle imagination fertile... Et moi, James Bond m'avait engagée afin de me la jouer James Bond girl et afin d'espionner ce beau Harper aux... mauvaises intentions, peut-être ? Oh, j'aimerais bien, tiens... C'est vraiment le genre de film dans lequel je me plairais à jouer, et tout le monde saurait pourquoi ! Les plus belles femmes y sont passées par ailleurs... Enfin. Katherine, ne sois pas si sûre de toi. Pas comme ce séduisant Harper. Dans les minutes qui suivirent, j'usais quelque peu de mon charme sur lui, l'attirant hors de la pièce, hors du bâtiment. Je savais quel effet j'avais sur lui... Il faudrait être aveugle et avoir un corps.. ainsi qu'un coeur de pierre. Moi-même, mes doigts accrochés à sa chemise encore ouverte, je me sentais légère, chaude... mais aussi désirable dans son regard et bien souvent, il ne suffit que d'un regard de ce genre pour rendre une femme heureuse et comblée. J'avais appris à me satisfaire de peu, avec lui... Mais ce n'était pas plus mal, d'une certaine façon. Il n'en devenait que plus irrésistible. Chaque jour qui passait, chaque fois que je le voyais, mes envies s'intensifiaient. Et Dieu sait - quoi que j'en douterai toujours - à quel point mon être carbure aux impulsions, aux envies frénétiques qui me prennent et m'obsèdent. Peu importe si j'en arrive à leurs fins, tant que j'y goute... Mes yeux le dévoraient, tout comme moi j'aurais adoré le mettre à nu et le dévorer comme un empereur participerait à un festin aux mille et une saveurs, mais encore fallait-il que je résiste... Maitre mot... Peu après, j'allumai ma cigarette tout en me remémorant le passé. Ce n'était pas vraiment mon genre. Peut-être était-ce car j'avais peu de choses à regretter ? Une enfance plus que correcte, certes, mais broyée au moment où j'avais certainement le plus besoin du regard de mes parents. Ma mère était bien trop occupée à récupérer le coeur décousu de mon père, visiblemement ça ne l'a pas réussi. Belle leçon de vie, ça ne sert à rien de courir, avec amour, après un homme lorsque son coeur s'est envolé ailleurs... Je devrais songer à ne pas refaire la même erreur... mais l'homme a tendance à être stupide, irréfléchi et inconstant. D'ailleurs, il n'y a pas plus instable que la pensée humaine, alors quand il s'agit d'amour et de désir... N'en parlons pas. J'observai du coin de l'oeil ce couple fraichement formé sortant de boite, m'imaginant la nuit qu'ils allaient passer, et je reportai toute mon attention sur Jude, à qui j'osai poser une question privée. Vraiment, je m'interrogeais souvent sur cette nouvelle vie qu'il avait, lui qui me semblait presque... invincible. Je veux dire, c'était l'homme libertin en lui qui le rendait si fort à mes yeux. C'était différent, car il l'est toujours, d'une autre manière, moins attirante, certes. Et cette attitude envers les gens qu'il aime m'a toujours impressionnée. Jude semble si détaché de la réalité parfois et pourtant, il ne perd jamais ou alors peu souvent le nord. L'amour change les gens, il les force à s'introduire dans un moule pré-fabriqué dérangeant. Heureusement, j'arrive toujours à lire ces lueurs dans ses yeux qui trahissent la raison. Ma question le décontenança légèrement, mais il se reprit bien rapidement. « Si je réponds que ça me manque, que vas-tu faire ? » Jubiler. J'aurais pu faire mine de réfléchir mais au lieu de ça, je montrais un peu d'assurance. « Parce que je devrais faire quelque chose...? » Demandai-je en insistant sur le mot "faire". Puis je le fixai un instant, avant de sourire faiblement. « Je pourrais... t'entrainer à nouveau sur la piste et... te trouver une femme à ton goût... blonde, j'imagine... » Je souriais de plus belle, et continuai. « Que tu sentes à quel point tu plais toujours à bon nombre de femmes qui n'attendent que ça... » Car pour ma part, le savoir en couple m'empêchait bien des choses. Et toutes ces femmes qui n'en sauraient rien pourraient lui procurer d'aussi bonnes sensations. C'était certain. Il ne ferait rien de mal... ou presque. Vie cruelle. J'expirai un peu de fumer sur le côté et croisai mes bras. Moi, je ne pouvais rien faire, rien LUI faire... Enfin c'est plutôt que je ne devais pas. Que penserait-il de moi, sinon ? « Mes soirées en ta compagnie sont toujours mémorables. Quoi que j'ai connu mieux, niveau compliments... » M'amusai-je à dire. Le faisait-il exprès de me regarder comme il le faisait ? Comme s'il allait plonger dans le bleu de mes yeux... Ca ne me dérangerait pas, bien au contraire... Mon regard se baissa alors, parce que ça en devenait presque insupportable. Je le posai alors sur sa main libre, avant d'en attraper le bout des doigts. Doucement, je le forçai à s'approcher de moi. « Tu sais de quoi j'ai envie... Tu sais, tu aimes ça et pourtant, tu résistes. C'est beau et honorable mais... Ca te rend encore plus séduisant... Par conséquent, tu auras encore plus de mal à te libérer de moi, et de ça... » De cette tension toujours présente... Je lui murmurai ces quelques mots à son oreille avant d'effleurer sa joue avec mes lèvres, profitant avec délectation de l'odeur émanant de lui.
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Judicael J. Harper

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JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] Vide
MessageSujet: Re: JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] EmptyMer 13 Juil - 16:40

« Parce que je devrais faire quelque chose...? » Question inutile. Elle était fatiguée. Peut-être que le faux portrait que j’ai pu faire d’elle précédemment à la jolie jeune fille blonde avait une once de vérité. Elle était peut-être légèrement attardée pour que cette question lui brûle les lèvres au point de la causer. Je pensais qu’elle me connaissait suffisamment pour savoir que je n’étais pas du genre à ne rien réclamer en retour, surtout avec elle, et surtout lors de ce genre de soirée, lors desquelles ça pouvait vite partir en sucette. Elle insista sur le terme « faire ». Je souriais avant de m’approcher dangereusement d’elle et de sentir les effluves de son parfum affecter mes narines, je passais ma main libre dans sa chevelure. Soudain, énigmatique, ne laissant aucune expression paraître sur mon visage je glissai au creux de son oreille : « Tu ne crois tout de même pas que je te répondrais si je n’ai rien en échange… » Je baissais les yeux puis remontais mon regard vers le sien en m’éloignant d’elle de quelques pas. Non, je n’avais pas l’esprit mal tourné, je la testais juste pour voir comment elle allait réagir. Peut-être qu’elle fera sa prude, ou peut-être la fille à la chatte émoustillée qui ne s’assume pas. Elle me fixa longuement avant de me proposer : « Je pourrais... t'entrainer à nouveau sur la piste et... te trouver une femme à ton goût... blonde, j'imagine... » Elle l’avait tout cela en faisant des postes, pour ménager le suspense, mais aussi, j’imagine pour jouer sur mes réactions. Comment j’allais réagir, quelles idées allaient me traverser l’esprit. Pourquoi voulait-elle se rendre à l’intérieur sur dancefloor, truffait de monde, dans une fournaise incommensurable. Non merci, je préférais le calme de la nuit, la timidité de la Lune aux spots multicolores de la piste de danse. J’étais bien ici, avec elle, dans la pénombre, endroit propice pour s’encanailler. Même si elle avait, quelques minutes avant, refermé ma chemise afin d’obstruer à la vision de tous mon torse, je l’ouvris de nouveau, un peu du moins car je suais, c’était pire qu’après une nuit torride. Elle voulait trouver une fasse qui correspondait à mes goûts. Je la laissais chercher. Cependant, le fait qu’elle veuille absolument qu’une fille aux cheveux de paille succombe à mon charme, me laissait perplexe. Comment pouvait-elle être assurée que le type de femme qui me faisait rêver avait la tignasse dorée. Tant qu’elle avait un physique largement potable et qu’elle puisse satisfaire l’ensemble de mes désirs, cela me suffisait amplement. Elle pouvait être blonde, brune, rousse, d’origine africaine, asiatique ou européenne, cela n’avait aucune importance. Tout cela fonctionnait au feeling et à ce que veulent, dans le fond les femmes. « Pourquoi blonde ? Pourquoi l’ensemble de la gente masculine doit-elle se confronter à l’idée générale que les hommes préfèrent les blondes ? Certes de grandes actrices, à la plastique de rêve et au grand talent étaient blondes, Marylin Monroe ou Grace Kelly, mais les brunes ont également leurs mots à dire… Jusqu’à preuve du contraire Katherine Hepburn et Lauren Bacall n’étaient pas des boudins dans leur prime jeunesse, et elles avaient beaucoup de charme. Tu as une imagination bien limitée. » Dis-je après ce speech cinématographique. Je m’adossais au mur et j’observais encore et toujours la jeune fille. Je la toisais, la déshabillais du regard, l’imaginant en petite tenue, avec les fameux sous-vêtements qu’elle avait eu la gentillesse de me montrer tout à l’heure quand nous nous posions des questions indiscrètes. « Que tu sentes à quel point tu plais toujours à bon nombre de femmes qui n'attendent que ça... » Merci pour cette information capitale. Je ne savais pas que je pouvais plaire à maintes jeunes femmes qui rêvaient de se faire butiner leur petite fleur par mon bourdon. J’étais un bon coup. Après tout, je trouvais cela normal, que les filles se battent pour que je puisse pénétrer leur intimité. Quand on a l’étoffe d’un héros, forcément, on se retrouve entouré de femelles qui veulent devenir la nouvelle Loïs Lane de Superman. Avec toute ma candeur je lui demandais, avec les yeux brillants : « Qu’attendent ces ravissantes demoiselles à la fleur de l’âge ? » Elles avaient envie de grimper aux rideaux et d’essayer l’ensemble des positions du Kamasutra tout simplement. Quelle originalité. Je finissais ma cigarette avant de jeter le mégot au sol et l’écraser sous mes pieds. Maintenant que j’avais les deux mains libres, je pouvais être plus aisément maître des mes mouvements. Je la vis croiser les bras, pour enfin répondre à mon interrogation sur son impression de la soirée en ma compagnie : « Mes soirées en ta compagnie sont toujours mémorables. Quoi que j'ai connu mieux, niveau compliments... » Pourtant je l’ai inondé de compliments. Elle avait les oreilles bouchées pour ne pas reconnaître mes compliments à leur juste valeur. Je fis les yeux d’un chien battu « Me voilà attristé que tu n’es pas saisi l’importante quantité des compliments que j’ai pu te dire lors de cette soirée. Pourtant mes propos en étaient emplis. Que tu es difficile avec moi et ma gentillesse proverbiale. Je t’en envoyais mille fleurs que tu oses piétiner sans aucun ménagement. Pourquoi fais-tu cela ? Pourquoi tant de méchanceté émanant de ton être ? Tu as tes règles ? » Je jouais tellement bien la comédie, que des larmes coulèrent sur mes joues, alors que je riais intérieurement. Machinalement, j’essuyais mes larmes avant de lever les yeux vers elle. Voilà l’état dans lequel elle me mettait, la méchante fille. Vilaine ! Comment pouvait-elle, après tout cela, me regarder en face. Que la malédiction du pharaon Toutankhamon l’atteigne en plein cœur ! Vilaine ! Vilaine ! Vilaine !!! Après la pluie vient le beau temps et un sourire maquilla mon visage. J’étais plutôt fier de moi, comme toujours. Je la regardais intensément, plongeant dans l’immensité azurée de ses yeux. Intimidée par mon regard trop centré sur ses yeux, elle les baissa. Je fis une moue de déception avant de sentir sa peau entrer en contact avec la mienne, nos doigts s’étreignirent, et nos corps se rapprochèrent. Elle souffla à mon oreille : « Tu sais de quoi j'ai envie... Tu sais, tu aimes ça et pourtant, tu résistes. C'est beau et honorable mais... Ca te rend encore plus séduisant... Par conséquent, tu auras encore plus de mal à te libérer de moi, et de ça... » Oui, je savais de quoi elle avait envie. Et dans le fond, j’en avais envie aussi, mais j’avais des principes, que je ne voulais en aucun cas bafouer. Je savais que la moindre parcelle de mon cœur était son opium, je sentis d’ailleurs son cœur battre à mille à l’heure quand ses lèvres frôlèrent ma joue. Sans même m’en rendre compte j’avais instinctivement posé mes mains sur son galbe fessier, comme si, après avoir traversé la mer Rouge, le désert, elles étaient arrivées en terre promise. Je la tirais plus encore vers moi. Accolé au mur, j’enfermai ses jambes autour des miennes. Les fragrances de son parfum se diffusaient à l’intérieur de ma cavité nasale. L’une de mes mains entreprit le long périple pour remonter la rivière. Lors d’une première étape, elle s’immisça au creux de ses reins, puis remonta le long de sa colonne vertébrale pour titiller sa chevelure dorée. « J’aime résister, te faire tourner la tête… Tu aimes ça, mais toi, peux-tu réellement te libérer de mon emprise ? » Demandai-je en effleurant sa joue, en resserrant plus encore mon étreinte
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Katherine Sophia Hawkins

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JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] Vide
MessageSujet: Re: JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] EmptyMer 13 Juil - 20:44

Je restai immobile, tout autant que mon regard, planté dans le sien, tandis que sa main se frayait doucement un chemin dans mes cheveux. Je ne m’attendais pas à ce genre de geste de sa part. J’étais certes une femme sans cesse à la recherche du plaisir, mais une caresse dans les cheveux n’a jamais été, selon moi, un geste anodin. Evidemment pour lui, ce devait être un moyen de s’accaparer encore plus mon attention. Ne voyait-il pas qu’elle lui était toute consacrée et ce, depuis le début de la soirée ? N’en avait-il que faire ? Il continuait, encore et toujours, ce jeu. Je ne voulais pas mettre un autre mot sur cette soirée et pourtant... « Tu ne crois tout de même pas que je te répondrais si je n’ai rien en échange… » Et que voulait-il en échange ? Je ne retenais pas mon imagination et pensais à une tonne de choses que je pourrais lui faire, naturellement. D’une simple caresse à d’autres actes, tellement moins innocents. Cela me donna chaud, pendant quelques secondes. Seulement, à quoi bon ? Lui-même le disait, il était comme le fruit défendu. Et dans ces moments-là, il m’arrivait de le détester, tout entier. Car ça n’avait rien de drôle, en réalité. J’étais la perdante à ce jeu, encore et toujours. Qu’obtiendrais-je de lui, moi ? Peut-être une once de satisfaction dans son regard, mais à part ça ? Ce n’était pas ce que j’attendais de lui, au fond. Non c’est vrai, je n’attendais rien de lui... « Ce n’était qu’une simple question à laquelle une simple réponse conviendrait. Oui ou non. Et ç’aurait pu être bien pire, comme question, tu vois. Dieu sait à quoi tu penses en me demandant quelque chose en échange. » Je ricanai. « Mais je n’ai pas envie. Pas aussi facilement... En plus, tu me fais miroiter, mais si je dis oui à tout, tu finiras par me dire que de toute façon, tu as des principes. » C’était surtout ça. Je lui proposais ensuite un plan, retourner danser, se dégotter une jolie blonde... Et là, il haussa les sourcils, étonné. « Pourquoi blonde ? Pourquoi l’ensemble de la gente masculine doit-elle se confronter à l’idée générale que les hommes préfèrent les blondes ? Certes de grandes actrices, à la plastique de rêve et au grand talent étaient blondes, Marylin Monroe ou Grace Kelly, mais les brunes ont également leurs mots à dire… Jusqu’à preuve du contraire Katherine Hepburn et Lauren Bacall n’étaient pas des boudins dans leur prime jeunesse, et elles avaient beaucoup de charme. Tu as une imagination bien limitée. » On savait tous à quoi je m’étais fiée pour dire ça. Mais qu’en avais-je à faire, que ce soit une blonde, une rousse, une brune et j’en passe. Ce petit discours me fit sourire. « Non c’est vrai, tu aimes toutes les femmes, tu les prends, sans préférence, pas même une petite... non. T’es simple, comme gars... » Dis-je tout aussi simplement. Tout ça, c'était au passé bien sûr.« C’est juste que je te vois plus avec une blonde qu’une brune ou une rousse... » Avouai-je en tortillant une mèche de mes cheveux autour de mon index. Un message subliminal ? Où ? Il sortait avec une blonde, je lui plaisais... Bon, je n’avais pas été plus loin. Ensuite, je lui évoquai les désirs des jeunes femmes en sa compagnie. « Qu’attendent ces ravissantes demoiselles à la fleur de l’âge ? » Demanda-t-il, candidement. « Que tu les sortes de leur routine. Avec ton air de bonhomme tout droit venu de la Renaissance. » Et je lui adressai un petit clin d’oeil. C’est vrai, j’aurais pu répondre quelque chose du genre « Que tu leur fasses l’amour sauvagement toute une nuit durant, que tu leur arraches de multiples soupirs, gémissements, cris, que tu les fasses trembler de bien-être... » et j’en passe, mais il devait trop s’y attendre alors... Je regardai ailleurs, tandis qu’il mettait fin à la triste vie de sa cigarette, qui elle, avait au moins eu la chance de toucher ses lèvres. Jude me demanda si je passais une bonne soirée en sa compagnie. Comme si j’allais lui dire que non, c’était à chier, et emmerdant à un point. J’en avais l’air ? Je lui répondis en gros, qu’il était dans ma top liste en ce qui concernait les meilleures soirées, en oubliant la partie « c’est ma soeur, elle est complètement siphonnée, j’ai couché avec elle étant ado et complètement désespéré. ». Rien que d’y repenser, ça me faisait pouffer de rire. Il était bon. Je ne considérais certainement pas tout ça comme des compliments, mais ça m’avait bien fait rire. Au fond, c’était plus important encore. « Me voilà attristé que tu n’es pas saisi l’importante quantité des compliments que j’ai pu te dire lors de cette soirée. Pourtant mes propos en étaient emplis. Que tu es difficile avec moi et ma gentillesse proverbiale. Je t’en envoyais mille fleurs que tu oses piétiner sans aucun ménagement. Pourquoi fais-tu cela ? Pourquoi tant de méchanceté émanant de ton être ? Tu as tes règles ? » Non, j’échappais au calvaire des menstruations ce soir-là, j’avais menti à l’autre boulet, évidemment. Je levai les yeux en l’air et commençai à rire en admirant son beau numéro. Les yeux humides, un rire trop retenu et voilà qu’une larme se faisait la malle. C’était beau et moi j’éclatai de rire avec lui, finalement, en le tapant une nouvelle fois légèrement sur son épaule. « T’es timbré quand tu t’y mets, sérieusement. J’ai horreur de voir mes proches pleurer, tu devrais le savoir ! » Répondis-je, amusée. Bon, on se calma rapidement... je redevins sérieuse lorsque son regard pénétrant repris le dessus. Quand je suis intimidée par un homme, ce n’est jamais pour rien. A ce moment-là, j’avais l’impression qu’il me sondait trop profondément. Dérangeant et agréable à la fois, cela me donna même des ailes. J’avais saisi sa main, et doucement, mon corps se rapprochait du sien, sans que j’y fasse spécialement attention. Et de ma douce et sensuelle voix, je lui faisais comprendre que je désirais bien des choses de sa part, mais que, comme je ne l’aurai sûrement pas, ça me donnait encore plus envie de lui. S’il ne le savait pas, là... Un éclair de lucidité m’inonda un instant ; je sentis sa main sur mes fesses, il m’attira un peu plus contre lui, emprisonnant mes jambes entre les siennes, tendues. Et je fermai un bref moment mes yeux, lorsqu’il entreprit de toucher ma chevelure, une nouvelle fois. J’étais trop sentimentale, et ce depuis toujours. Je le détestais pour jouer avec mes émotions si facilement interpelées et décelables. « J’aime résister, te faire tourner la tête… Tu aimes ça, mais toi, peux-tu réellement te libérer de mon emprise ? » J’avais posé mes mains sur son torse, d’ailleurs j’avais quelque peu hésité avant de le faire, et je fis glisser le bout de mes doigts entre sa poitrine, sans vraiment le faire exprès. Puis je me stoppai dans mes gestes et remontai mon regard vers le sien, un léger sourire en coin. « Je pourrai certainement me libérer de ton emprise quand j’aurai eu ce que je voudrai, un peu... Tu sais comment ça marche. Autant te dire qu’on est mal barré. » Dis-je en fixant ses lèvres que je touchai du bout des doigts. « Comme elles se font désirer, celles-ci... » Je souris et affichai un air un peu plus... sûr, avant de me mordiller la lèvre inférieure. Puis je me libérai de son étreinte et fis quelques pas en arrière, sa main dans la mienne. Je l’attirai contre moi cette fois, et lorsqu’il fut tout près de moi, son corps contre le mien, je regardai avec envie son visage tout entier, puis ses yeux en particulier. « Mais tu sais quoi ? J’adore notre relation. Cette tension, ton regard, tes gestes. Laisse-moi te dire ce que je pense vraiment de tout ça, sans me remballer ensuite. » L’alcool... « Tu es celui qui me fait le plus tourner la tête ces derniers temps, mais tu dois t’en rendre compte. Bien sûr. Chaque fois que je te vois, il y a les mêmes regards. De ma part, mais aussi de ta part. Et là, t’as autant envie que moi qu’on s’embrasse... Alors tes principes à la con, franchement, tu ne me la fais pas à moi. Ok, on ne couchera plus ensemble, ce qui est fort dommage ma foi, mais je m’y ferai sans doute. Ce n’est pas comme si t’étais mon unique source de plaisir non plus... Mais t’auras bien l’intention de me donner quelque chose, un jour ? Ou tu résisteras toi aussi toute ta vie ? » Et j’affichai une petite moue avant de me reprendre et de sourire. Il ne bronchait pas. Je le poussai en arrière, faisant mine de râler. « Ou je vais finir par me désintéresser totalement ! » Finis-je par dire en me dirigeant un peu plus loin, lui jetant un dernier coup d’oeil.
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Judicael J. Harper

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JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] Vide
MessageSujet: Re: JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] EmptyJeu 14 Juil - 18:51

« Ce n’était qu’une simple question à laquelle une simple réponse conviendrait. Oui ou non. Et ç’aurait pu être bien pire, comme question, tu vois. Dieu sait à quoi tu penses en me demandant quelque chose en échange. » Elle ne put s’empêcher de ricaner, elle savait peut-être faire que ça. Cependant sa tirade ne n’arrêtait point là, elle lâcha une nouvelle vague de paroles que je vais m’amuser à déconstruire, comme il me plait tant de le faire. « Mais je n’ai pas envie. Pas aussi facilement... En plus, tu me fais miroiter, mais si je dis oui à tout, tu finiras par me dire que de toute façon, tu as des principes. » J’aimais beaucoup ce mot « miroiter » je le trouvais très brillant, lumineux, à mon image. Du tac au tac je répondis « Oui mais tu me connais, je n’aime pas faire des phrases insignifiantes avec un « oui » un « non » ou un « peut-être », j’aime faire des phrases avec des mots qui se suivent. En même temps des phrases sans mot ce n’est pas des phrases puisqu’elles ne sont pas dites et c’est le néant. Enfin bon passons, je ne suis pas sûr que ton cerveau éponge comprenne… » Et une petite pique, une ! « En ce qui concerne Dieu et mes pensées, on peut se poser la question de savoir s’il sait tout ce que je pense ou non ? En effet, j’ai des pensées conscientes, dont j’ai la conscience, c’est celles qui traversent de part en part mon esprit et il y a les pensées inconscience dont je n’ai pas conscience et donc je ne peux pas savoir ce que j’ai pensé puisque je ne les perçois pas. Alors toi qui dis que Dieu seul sait. Est-ce qu’il peut connaître mes pensées inconscientes alors que moi-même je ne les connais pas ? Et lui-même, n’a-t-il pas des pensées inconscientes qui traversent son cerveau, ce qu’il fait qu’il ne se connaîtrait pas lui-même ? Peut-il connaître mieux les gens qu’il ne se connaît lui-même ? » Je pris une bouffée d’air après cette réflexion philosophique. « C’est facile de me dire que je fais miroiter des espoirs vains tout cela parce que mademoiselle n’a pas les concepts de la pêche à la ligne. Tu vois pour attirer les poissons, tu accroches même si ça le fait atrocement souffrir un gros vers de terre bien gras sur ton hameçon et tu le fous à l’eau. Comme ça les poissons qui sont affamés voient une pauvre petite chose se débattre et criait à tout va « Mangez pas moi ! Mangez pas moi ! » Et comme ça tu leur fais miroiter l’espoir qu’ils pourront se sustenter sans rien attendre en retour. Et c’est alors, qu’ils laissent tomber leur protection et décide de mettre leur vie en péril. Regarde le monde de Nemo ! Nemo, il s’est fait couillonné, résultat il s’est fait avoir et s’est retrouvé enfermé dans un aquarium à Sydney. Tout cela parce qu’on lui a fait croire à une vie meilleure loin de son paternel qui le materne trop facilement. Tu dois t’en prendre qu’à toi-même d’avoir mordu à l’hameçon » Dis-je en rigolant. Maintenant il fallait que j’arrête de blablater des conneries. Il fallait que je ventile un peu et que je fasse redescendre la mayonnaise. De plus, je redoutais que son cerveau limité d’une part par l’absence d’un vocabulaire poussé et d’autre part par un manque criant de neurones ne comprenne pas mes dires. Il fallait que je rabaisse d’un niveau, et même plusieurs. Elle commença à imaginer la femme de mes rêves derrière une chevelure blonde, je lui fis voir toute ma palette cinématographique avant qu’elle me réponde immédiatement : « Non c’est vrai, tu aimes toutes les femmes, tu les prends, sans préférence, pas même une petite... non. T’es simple, comme gars... » Sûr que j’étais un mec simple. Je ne faisais jamais de chichi comme peuvent faire les filles. Je n’étais pas quelqu’un de contraignant, je savais m’adapter à toutes les situations, à tous les types de filles, des plus chiantes aux plus sensuelles et sexuellement attirantes. Je pouvais carburer à tout type de fille, sans distinction aucune. Avec un brin, enfin même plus qu’un brin, de machisme je disais à ma belle amie « Moi, les femmes, je les prends, je les consommes et je les jette après consommation. » En règle générale quand je suis célibataire, j’entends, bien que des fois, ce genre de passé, refait surface de temps en temps. J’attendais ses foudres après mes propos machistes. Finalement, elle me donna son point de vue sur le type de fille qui était fait pour moi : « C’est juste que je te vois plus avec une blonde qu’une brune ou une rousse... » Si elle le disait, alors je la croyais. Je n’étais pas un bougre, il m’arrivait d’écouter, distrait mais d’écouter quand même. J’approchais une de mes mains de sa chevelure et avec douceur je la glissais dans ses cheveux. Ils étaient soyeux, légers. Puis je les laissais tomber le long de son visage et attristé je lui répondis avec déception… « Dommage alors que tu n’es que des reflets blonds. » Elle s’enroula une de ses mèches autour de son doigt. Elle faisait cela avec tellement de grâce que je ne pus que l’observer avec beaucoup d’attention. Puis elle commença à blablatérer sur les divers désirs qui peuvent jaillir chez les filles en me voyant, moi, ravissant jeune homme au physique plus qu’avantageux, au charisme dévastateur. J’avais joué sur la candeur et l’innocence de mon visage angélique en lui demandant ce qu’attendaient les donzelles de moi. Elle se doutait que je jouais avec elle. D’ailleurs je fus déçu quand elle ne respecta pas le scénario que je m’étais fixé vis-à-vis de sa réponse. J’aurais attendu de sa part un « Elles veulent coucher avec toi, te faire du bien ! » Mais non, elle baragouina un trucmuche sur la Renaissance : « Que tu les sortes de leur routine. Avec ton air de bonhomme tout droit venu de la Renaissance. » Je rigolais nerveusement. Les sortir de leur routine. Il y avait d’autres moyens pour qu’elles se sortent de leur routine, sans passer par la fellation et autres gâteries sexuelles. « Tu sais, au lieu de passer leurs journées dans les magasins à vider leur compte en banque ou à flâner sur la plage pour avoir la peau la plus mâte possible, j’ai une autre solution. Elles préparent le déjeuner, le dîner et le souper, elles font le ménage et ça les sortira de leur routine que tu me pointes du doigt. C’est simple comme bonjour ! Il leur faut juste un peu de volonté. » Une petite couche de phallocentrisme. Une petite couche par si par là ça ne faisait pas de mal. Après elle osa me critiquer en disant que je venais de la Renaissance. La fourbe ! La félonne ! Comment osait-elle se moquer de cette magnifique période historique. La gueuse ! « D’abord c’est très bien la Renaissance, notamment la période anglaise d’Henry VIII. Ils avaient la classe comme moi ! Je suis sûr que j’aurais pu jouer dans la série qui s’intéresse d’ailleurs à la famille Tudors, peut-être pas le roi car je ne suis pas à ce point là imbu de ma personne. Peut-être le meilleur ami du roi… Je sais plus trop par qui il est joué… Harry Malvill je crois ! Je trouve qu’il ne dégage pas assez de bonnes ondes, il est trop… Pas assez, c’est un piètre acteur. » Et encore un blablatage futile et inutile pour l’emmerder et pour avoir du répondant. Puis de fil en aiguille, je la faisais culpabiliser, en me forçant à pleurer. D’ailleurs, elle me le reprocha vivement. « T’es timbré quand tu t’y mets, sérieusement. J’ai horreur de voir mes proches pleurer, tu devrais le savoir ! » Encore l’utilisation de grands mots. Encore est toujours. « Je ne suis pas timbré d’abord. La poste est fermée à cette heure-ci ! Et je ne savais pas que j’étais un de tes proches, étant donné que tu ne veux pas être ma petite sœur siphonnée du bulbe. Me voilà déçu. » Puis je commençais à jouer le grand jeu, à son étonnement le plus total. Elle ne s’attendit pas à ce que je lui palpe généreusement les fesses, que je l’attire vers moi et que je l’emprisonne dans mon antre corporel. Puis je retournais sa question sur la liberté que nous pouvions avoir l’un par rapport à l’autre. Elle commença à glisser son index sur mon torse comme si elle prenait de la force auprès de moi. Elle avait trouvé la technique pour faire monter la pression en moins et tenter de briser ma résistance. Il fallait absolument que je résiste à la tentation, même si mon corps commençait à crier famine. « Je pourrai certainement me libérer de ton emprise quand j’aurai eu ce que je voudrai, un peu... Tu sais comment ça marche. Autant te dire qu’on est mal barré. » Elle observa avec attention ma bouche avant d’ajouter : « Comme elles se font désirer, celles-ci... » Oui en effet, nous étions mal barrés. Je ne risquais pas de l’embrasser maintenant. Non pas que l’envie n’était pas là. Goûter ses lèvres m’aurait procuré un réel plaisir. Mais je ne pouvais pas, c’était un acte impossible à perpétrer à mes yeux. Même si la jolie jeune fille mettait tout en œuvre pour me faire choir dans la décadence, il fallait absolument que je ne donne pas suite à ses envies. « Elles sont tellement accessibles et à la fois interdites, empoisonnées. Je ne peux accéder à ta volonté ultime, j’en suis désolé. » Et pourtant, cela ne prendrait qu’une seconde, nos lèvres n’étaient qu’à quelques centimètres les unes des autres, et pourtant c’était comme si le poids du monde était sur moi, que j’avais une épée de Damoclès au dessus de ma tête prête à me fendre le crâne si j’exécutais son désir. Elle décida à cet instant de s’écarter de moi, de prendre ses distances. Cependant, elle tenait toujours ma main, comme un gamin tient son doudou. Puis, cette fois-ci ce fut elle qui m’attira comme un aimant. Nos corps se touchèrent et comme une fontaine elle déversa un flot de paroles sans même me prévenir : « Mais tu sais quoi ? J’adore notre relation. Cette tension, ton regard, tes gestes. Laisse-moi te dire ce que je pense vraiment de tout ça, sans me remballer ensuite. » Je crois qu’elle commençait réellement à être dépendante des boissons alcooliques. La façon dont elle avait formulé sa phrase prouvait qu’elle n’avait pas froid aux yeux et que l’alcool lui donnait la force de dire les paroles qui allait suivre « Tu es celui qui me fait le plus tourner la tête ces derniers temps, mais tu dois t’en rendre compte. Bien sûr. Chaque fois que je te vois, il y a les mêmes regards. De ma part, mais aussi de ta part. Et là, t’as autant envie que moi qu’on s’embrasse... Alors tes principes à la con, franchement, tu ne me la fais pas à moi. Ok, on ne couchera plus ensemble, ce qui est fort dommage ma foi, mais je m’y ferai sans doute. Ce n’est pas comme si t’étais mon unique source de plaisir non plus... Mais t’auras bien l’intention de me donner quelque chose, un jour ? Ou tu résisteras toi aussi toute ta vie ? » Elle fit la gueule une fraction de seconde avant d’afficher un grand sourire et de me pousser en arrière pour faire croire qu’elle était énervée contre moi « Ou je vais finir par me désintéresser » Et elle s’éloigna avant de me faire un ultime clin d’œil. « Certes, j’ai peut-être envie de t’embrasser. Je ne le nie pas, mais je ne peux pas faire cela, que ça te plaise ou non. Je ne résisterais peut-être pas toute ma vie en effet. Malheureusement pour toi, ce soir, je suis dans l’incapacité d’assouvir ta volonté. Je ne peux lier tes lèvres aux miennes… » Je la rattrapais, et la forçait à se retourner et à me regarder. Et maître de mes mouvements, je penchais ma tête au creux de sa nuque afin d’y déposer un baiser. C’était la seule chose que je pouvais faire. Elle le prendrait certainement mal, n’hésitant pas à me jeter, tant pis pour moi. Je ne pouvais pas lui offrir mieux.
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Katherine Sophia Hawkins

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MessageSujet: Re: JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] JUDE & KATE • MIRACLE DRUG [-16] EmptyDim 17 Juil - 15:41

Après lui avoir fait comprendre que ses paroles étaient certes rocambolesques mais surtout peu utiles pour une jeune femme à l’état alcoolisé comme je l’étais à ce moment, qui ne désirait qu’une réponse courte et concise, je vis mon ami se sentir inspiré. Chose qui n’était pas bon signe et en effet, le jeune homme recommença à parler, parler, parler... N’est-ce en général pas les femmes, qui adorent discuter comme de vraies poules fermières ? Non, lui il échappait à la règle de l’homme bref, qui n’en fait jamais trois tonnes pour si peu. C’était... inédit. Je fis mine de l’écouter avec sérieux tout le long de sa tirade, affichant cependant une grimace lorsqu’il parla de mon cerveau affaibli par l’alcool. Mais il avait raison, cela dit. J’étais moins apte à comprendre ses pensées philosophiques dans cet état. Quoique ç’aurait pu être bien pire. Des notions enseignées sur la conscience et l’inconscience me revinrent à l’esprit, me replongeant ainsi dans les douces années où la lycéenne que j’étais adorait la matière de Freud, Descartes, Kant et d’autres, mais... rien de plus. A l’époque, ça me passionnait vraiment même si le professeur était en grande partie responsable de cet intérêt. Ne dit-on pas qu’un professeur fait tout ? Dit par Jude, ça m’ennuyait. Non pas qu’il soit mauvais parleur, bien au contraire, mais la philosophie était à trois mille lieux de moi. Je n’en avais que faire... et mes yeux suivaient tantôt les mouvements de ses lèvres, tantôt ceux de ses yeux à lui. Ils étaient scintillants, vifs et méritaient vraiment qu’on y repose notre regard. Sa longue métaphore sur la pèche à la ligne me fit sourire. Si je comprenais bien, je pouvais miroiter avec lui un bon moment sans rien avoir et ensuite, au moment où je m’y attendrais le moins... il m’attraperait par les deux nageoires ? Non, improbable. Sa référence suivante à Nemo me fit cette fois penser aux nombreuses après-midi où mes petits cousins cousines réclamaient encore et toujours ce film. Des éclats de rire et mon prénom, crié par les petits résonnèrent autour de moi, dans ma tête. Prise au piège, je devais ressembler à une femme-enfant, à sourire ainsi devant lui. Mais ça me replongeait vraiment dans mes souvenirs. Sa dernière phrase me ramena sur Terre. J’avais vraiment mordu à l’hameçon ? Oui... « Mais je suis trop gourmande, c’est pour ça... J’ai parfois du mal à résister, ce qui fait de moi une humaine, après tout. Tant pis, si je n’aurai plus rien de toi, je ne vais pas en mourir comme ces idiots de poissons dans l’aquarium du médecin à Sydney qui finissent dans le trou. Non, je vais m’en sortir. Et qui sait, peut-être que je re-mordrai à l’hameçon une nouvelle fois encore... J’adore les aventures. » Dis-je enfin, légèrement amusée. Comme lui, à l’époque tout du moins. Quand je résumai brièvement ses préférences sur les femmes, l’infime, mais alors très infime part de masochisme de Jude fit surface. « Moi, les femmes, je les prends, je les consommes et je les jette après consommation. » Très légèrement, je haussai les sourcils, ne cherchant pas à contredire ses paroles. C’était certes une plaisanterie de mauvais goût mais je savais qu’en réalité, il ne se comportait pas de la sorte avec la gente féminine. Pas toute en tout cas... Et je faisais partie de celle-là. Evidemment, je ne pouvais parler qu’en connaissance de cause. Callie non plus, ne devait pas avoir à se plaindre de son comportement. Je m’en doutais. Pendant un instant, je sondai son regard. « Si c’était le cas, ça ne leur donnerait pas envie de revenir... A moins que ce ne soit des accro au sexe et seulement à ça. » Répondis-je, en accompagnant mes paroles d’un bref clin d’oeil. Il pouvait prendre ça comme il le souhaitait. Nous changeâmes rapidement de sujet. Son type de femmes, qu’il n’avait pas, en réalité. Ca m’étonnait vraiment. Certes, je couchais aussi avec des hommes qui ne ressemblaient en rien à mon type d’hommes mais... ça n’avait rien à voir, en fait. J’ai des critères, sans mentir. Dans la rue, il m’arrive fréquemment de me retourner admirer le dos de certains hommes que j’aurais trouvé charmant quelques secondes auparavant et bien souvent, oh oui, même presque tout le temps, ce sont des hommes de grande taille, brun aux cheveux plutôt longs en général, avec un sourire hors norme. Ca ne loupe pas, et je ne me détache pas de cet idéal d’homme. J’avouai à Jude qu’une blonde serait bien mieux assortie à lui qu’une brune ou une rousse en souriant et après avoir passé ses doigts fins et longs dans mes cheveux, il me répondit : « Dommage alors que tu n’es que des reflets blonds. » Mes cheveux, ça a toujours été une sorte de mystère. Je peux demander à n’importe qui autour de moi, il me dira que je suis blonde. Et c’est vrai, j’ai des cheveux blonds, sur les longueurs. Etrangement, les racines ont un différend avec le reste... Je n’ai jamais vraiment compris. Ma mère est blonde. Mon père aussi... Mais ces racines brunes, non vraiment, je ne comprends pas. Et comme toutes les femmes, je pourrais vous en parler pendant des heures, mais... je serai sympathique. Je fronçai les sourcils. « Mais non... Ce ne sont pas que des reflets... Tu es bien le premier à dire ça. Dans d’autres circonstances, j’aurais pu apprécier mais là, détrompe-toi. Je suis blonde. Et tu vas bien avec moi... C’est comme ça. » Affirmai-je d’une traite. Il ne pouvait pas dire le contraire. S’il le faisait, je serais déçue, c’était certain. Me faire tourner comme une bourrique avec des propos dénués de vérité, ça va quelques minutes, mais là-dessus... Et bizarrement, c’est son attitude désinvolte avec les femmes qu’il séduit qui est attirante. Ca nous donne envie de lui prouver qu’il a tort et quand une femme pense avoir raison, tout le monde sait que ça peut être un enfer vivant. Je fais partie de ces femmes passionnées qui, lorsqu’elles n’en démordent pas, usent de tout ce qui est en leur pouvoir pour faire changer d’avis un homme, hormis quand je sais que c’est perdu d’avance. Parfois ça marche, d’autres fois non... Et c’est frustrant. Bon, je vous rassure, je ne ferai de la vie de personne un enfer pour une histoire de cheveux. Quand Jude me demanda ce que les jeunes femmes attendaient de lui, je trouvai une réponse véridique, sans pour autant paraitre évidente. Ca ne serait pas drôle. Mais ça lui donna matière à réfléchir et à blablater. « Tu sais, au lieu de passer leurs journées dans les magasins à vider leur compte en banque ou à flâner sur la plage pour avoir la peau la plus mâte possible, j’ai une autre solution. Elles préparent le déjeuner, le dîner et le souper, elles font le ménage et ça les sortira de leur routine que tu me pointes du doigt. C’est simple comme bonjour ! Il leur faut juste un peu de volonté. » Revenir aux temps anciens ? Le délire, c’était à moi de rire nerveusement. Les femmes des décennies précédentes avait fait un pas de géant, ce n’était pas pour y revenir sous prétexte de briser la routine. Jude le faisait exprès... et moi je râlais intérieurement, ce qui devait se voir. Bingo. « D’abord c’est très bien la Renaissance, notamment la période anglaise d’Henry VIII. Ils avaient la classe comme moi ! Je suis sûr que j’aurais pu jouer dans la série qui s’intéresse d’ailleurs à la famille Tudors, peut-être pas le roi car je ne suis pas à ce point là imbu de ma personne. Peut-être le meilleur ami du roi… Je sais plus trop par qui il est joué… Harry Malvill je crois ! Je trouve qu’il ne dégage pas assez de bonnes ondes, il est trop… Pas assez, c’est un piètre acteur. » Je connaissais cette série sur l’époque de la Renaissance, j’y avais même songé avant même qu’il n’en parle... car il me faisait penser à cet Harry, si, vraiment. Le genre d’acteur qui captive votre attention, qui vous empêche même d’apprécier l’acteur à sa juste valeur. Quoi qu’il jouait plutôt bien, je n’allais pas dire le contraire... Mais qu’est-ce qu’il était beau et viril. J’aurais donné beaucoup pour faire un tour à sa couche au moins une fois. Oh, oui. Je partais en vrille, rien que d’y penser, mais il m’en fallait peu, ce soir. « Je termine ta phrase. Il est trop... charmant, beau, sensuel et bestial à la fois, attirant, désirable, bon au lit visiblement... Non, toi, peut-être ressembles-tu à ce poète, premier amour de la belle Anne... Vous avez, on dirait, la même fibre pour les belles paroles. Mais fais attention à ce qu’on ne te jette pas au bout d’un temps pour un roi, ce serait dommage. » J’avais envie de vivre cette adrénaline qu’on ne vit uniquement lorsqu’on sait qu’on va finir au lit dans les bras de quelqu’un. Mais cette envie ne serait pas satisfaite ce soir. Certainement pas par Jude, mais par personne d’autre non plus. Je ne pourrais pas. Les minutes passèrent. Il plaisanta sur le fait qu’il ignorait faire partie de mes proches. C’est vrai, je ne voulais pas être sa soeur. « Une citation dit que nulle amie ne vaut une soeur. Mais je la pense trompeuse, fausse. Je ne pourrai jamais l’être pour toi, cela dit. Non, je serai bien mieux qu’une soeur. Je serai plus passionnante... Plus intéressée par ton cas, même. » Je ne savais pas vraiment comment formuler ça... Peu importe qu’il soit en couple ou non, autant mettre un sens là-dessus. Nous étions proches mais ce n’était pas fraternel, c’était différent. Une espèce de magnétisme, chose inexistante chez les frères et soeurs jusqu’à nouvel ordre... Sauf, peut-être, si on ne «nait» pas avec ce frère ou cette soeur, j’imagine. J’avais beau être prête à beaucoup pour lui, il y avait toujours eu autre chose. Une chose sans nom. Je m’étais rapprochée de lui, à moins que ce ne soit l’inverse. De toute façon, mon corps n’était pas contre l’idée, alors ça s’était fait tout seul. J’avais effleuré ses lèvres du bout de mes doigts et j’avais parlé, sans me contrôler une nouvelle fois. Je mourrais d’envie de l’embrasser, et il n’y avait pas que mes lèvres qui en ressentaient l’envie, non c’était tout le reste aussi. Cette douce et chaude sensation au niveau du bas ventre qui me prenait quand j’avais envie de plus encore... « Elles sont tellement accessibles et à la fois interdites, empoisonnées. Je ne peux accéder à ta volonté ultime, j’en suis désolé. » Se contentait-il de répondre. Si seulement cette volonté pouvait être l’ultime, nous serions saufs. Pourquoi parlait-il en utilisant ma personne seulement ? Pourquoi, alors que lui aussi le voulait... C’était facile, de parler de moi, de mes désirs. Je ne m’en cachais pas. Et s’il le montrait un peu plus, je ne lui en voudrais pas de se montrer faible. Ce serait certes mauvais signe pour lui, mais qui diable s’en préoccuperait, à cet instant-là, où nous étions seuls ? Pourquoi se priver de quelque chose dont on a envie ? Ce n’était pas nouveau... Et le jeu prenait parfois des allures plus contraignantes. Mais à quoi bon l’éviter ? Enfin. C’était plus qu’il ne pouvait me donner. J’avais déjà de la chance, si on peut appeler ça ainsi, qu’il accepte de sortir ainsi, avec moi... Il n’était pas bridé, c’était juste lui, qui s’imposait des barrières. Il représentait pour moi une impasse mais Dieu sait comme j’adorais cette impasse. Joliment dessinée de tout son long, aux formes bien bâties et aux senteurs attirantes, exaltantes. C’était dur, de faire rebrousse-chemin. La vodka était toujours en moi, et me rendait plus spontanée encore. Je lui dis tout ce qui me passait par la tête et voyant qu’il ne répondait pas, je me décidai à faire demi-tour, après lui avoir jeté un regard aussi furieux qu’éphémère. Mais sa voix résonnait déjà. « Certes, j’ai peut-être envie de t’embrasser. Je ne le nie pas, mais je ne peux pas faire cela, que ça te plaise ou non. Je ne résisterais peut-être pas toute ma vie en effet. Malheureusement pour toi, ce soir, je suis dans l’incapacité d’assouvir ta volonté. Je ne peux lier tes lèvres aux miennes... » Sa main attrapa la mienne et je fus forcée à me retourner pour lui faire face. Je le regardai et affichai une petite moue effrontée. « Tu n’es pas obligé de.. » De le répéter une énième fois. J’avais compris. Et je ne terminai pas ma phrase car ses lèvres venaient de se poser dans le creux de ma nuque, coupant court à tout. Bon sang. J’aurais préféré qu’il ne fasse rien... J’étais prête à le laisser tranquille avec mes envies de lui. A la place, il me faisait comprendre que... Je ne savais même pas quoi croire, à vrai dire. Quoi qu’il en soit, cela réveilla plus sensiblement encore mon corps mais aussi mon esprit. Je frissonnai, tandis que mon regard se plantait dans le sien, ronchon. Pendant un instant, je ne savais plus quoi faire. Ce fut comme s’il m’avait volé quelque chose. J’avais envie d’une chose et de son opposé. De l’embrasser et de lui foutre une claque. De l’aimer une nuit entière et de le détester pendant des jours et des jours. Il réveillait toute sorte de choses en moi et me fatiguait l’instant d’après. Il devrait avoir honte de manipuler mon être ainsi. « Ok... » Oui, rien que ça. Je regardai sur le côté vaguement, profitant de la douce brise de vent qui caressa mon visage et mes cheveux rebelles, puis je le fixai à nouveau, difficilement. « ...Et si on rentrait ? » Je ne tiendrais pas beaucoup plus longtemps en sa présence ce soir. « Tu repars demain... Callie t’attend peut-être. Et moi je... Je suis fatiguée. » Enervée, vide ou alors trop pleine de quelque chose impossible à offrir. Ca devenait trop dur à supporter... J’en étais capable, je pourrais très bien continuer la soirée ainsi un moment mais j’avais l’impression d’avoir assez eu pour la soirée, paradoxalement. Surement ce dernier geste de sa part. Je me forçai néanmoins à afficher un mince sourire en le regardant. « Je suis chiante, hein ? Je le sais... Mais quelque chose me dit que tu apprécies. Ca se voit dans tes yeux, même si c’est dur, et je le conçois. » Pour qui était-ce le plus dur... ? « Alors ça suffit pour ce soir. J’arrête. » Petit clin d’oeil. « J’ai trop bu je crois. » Dis-je en riant. Et je me tournai en attrapant le bout de sa chemise pour le tirer et l’entrainer sur le chemin. Quelques secondes plus tard, je le lâchai, un petit sourire triste aux lèvres. Je ne pourrais jamais le détester, cet homme. C’était inconcevable.
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