IF I LAY JUST HERE... WOULD YOU LAY WITH ME AND JUST FORGET THE WORLD
simon & trish

Les choses roulaient bien entre Trish et moi. Vraiment bien. On allait fêter nos deux semaines à nouveau ensemble dimanche et j'étais vraiment comblé. Bien sûr, on avait quelques disputes, ce qui était normal dans un couple. Mais rien sans grande gravité. Je l'avais même invité à venir avec moi en Russie. J'avais besoin d'elle pour vivre ce moment assez... important de ma vie. C'était même vraiment important puisque c'était la rencontre avec mes parents biologiques. Au début, elle était assez sceptique, je dois l'avouer. Mais j'avais réussi à la convaincre, en planifiant alors les choses. D'abord je faisais connaissance avec eux les premiers jours et que, seulement quand j'étais prêt, je leur présenterais la femme que j'aimais. Et ça lui convenait très bien. Et ça me rendait assez heureux de la savoir à mes côtés pour ça.

Seulement, on n'y était pas encore en Russie. Depuis hier, on s'était installé dans une chambre d'hôtel qu'on ne quitterait que dimanche demain. Un petit week end, juste nous deux et le room service à volonté. Son idée était complètement parfaite, pour nous deux en tout cas. Bon, tout ne se passait pas comme je le souhaitais. Depuis jeudi/vendredi, elle avait quelques douleurs qui lui prenaient au dos et je ne comprenais pas pourquoi. J'étais vraiment intrigué par ça mais je ne lui disais rien. Elle ne voulait pas aller à l'hôpital pour faire quelques examens, je n'allais pas non plus la forcer. Je n'étais pas du tout comme ça. Mais j'étais sceptique, et je ne le cachais pas. J'avais beau avoir arrêté mes études de médecine, il n'en restait pas moins que j'avais des connaissances médicales. Et ce qu'elle avait devait bien s'expliquer d'une façon ou d'une autre. On était samedi matin, tout allait bien. Trish dormait et je la regardais dormir. Puis, tel que je me connaissais, je me faisais un peu plus entreprenant, malgré son sommeil. Ma main glissait sous la couverture et allait trouver sa poitrine. Elle dormait toujours et je m'en fichais. Je profitais de son corps, avec mes mains, tout en la regardant qui était paisible et qui ne demandait rien à personne. Je m'approchais finalement d'elle pour l'embrasser, ce qui, je pense l'avait réveillé puisqu'elle répondit doucement à mon baiser. Ma main toujours sur un de ses seins, je m'écartais doucement d'elle, mais restant à quelques centimètres d'elle. « Coucou toi... » lui dis-je avec un sourire aux lèvres. Elle me rendait vraiment heureux, et je l'aimais plus que tout à présent. « Bien dormi mon cœur ? » J'avais ma tête calée sur une de mes mains et je la dévorais littéralement des yeux.

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Je devais avouer que ma relation avec Simon fonctionnait très bien. J’avais eu pas mal d’appréhensions au début : le fait que je n’avais jamais réussi à garder une relation stable, qu’il sortait d’une relation foireuse avec une fille qu’il aimait depuis des années, et qu’il en était de même pour moi. Je pensais que je n’arriverais jamais à oublier Elias, et qu’il ne parviendrait jamais à vivre sans Alyx. J’avais eu tort. Tout se déroulait parfaitement bien. On avait oublié nos anciennes relations, et on vivait la nôtre à cent pour cent. J’étais heureuse, plus que je ne l’avais jamais été. Bien sûr, j’avais eu des périodes de joie, notamment lorsque j’étais avec Donovan, ou Elias, ou encore Jason… mais jamais comme ici, avec Simon. J’étais bien, amoureuse. J’avais confiance, et je savais que c’était totalement réciproque. C’était le principal…

Ce week-end, nous le passions dans un petit hôtel de Sydney, pas bien loin de chez nous. J’avais eu cette idée pour être tranquille sans pour autant avoir des heures de route pour nous retrouver juste tous les deux et dépaysés. On était arrivé la veille, et on avait profité pleinement de notre soirée avant de nous endormir, crevés. Enfin, surtout moi… ces derniers temps, j’étais particulièrement fatiguée, sans aucune réelle raison. J’étais fatiguée, et j’avais des douleurs qui me traversaient le corps. Enfin, pas des douleurs, juste parfois des sensations bizarres. Mais je n’y prêtais pas plus attention que cela. Je n’avais jamais été une grande fan de tout ce qui était médecins et hôpitaux. Je n’avais pas été élevée comme ça et, en plus, j’avais rarement été malade dans ma vie. Alors, même si Simon me poussait à aller consulter, il en était bel et bien hors de question. Je n’avais pas envie d’aller me taper une batterie d’examens pour qu’on me trouve un truc qui, si on ne l’avait pas vu, ne m’aurait pas emmerdée plus que ça.

Profondément endormie dans le lit de la chambre d’hôtel, je ne ressentais même pas le fait que Simon me touche. J’étais vraiment fatiguée, et j’étais bien mise dans ce matelas si confortable. Je commençais à réaliser alors qu’il m’embrassait, prolongeant légèrement et assez passivement le baiser qu’il m’offrait. « Coucou toi... » ; je souriais légèrement, ouvrant les yeux comme je pouvais pour éviter un maximum la lumière. « Bien dormi mon cœur ? » ; je bâillais largement, prouvant que j’étais encore fatiguée. Néanmoins, je lui répondais. « Plutôt bien… et toi ? » ; lui, semblait en pleine forme, contrairement à moi. Ca ne m’étonnait pas vraiment, tel que je le connaissais. Je souriais, voyant la manière dont il me regardait. C’était vraiment trop mignon. Je me redressais, et l’embrassais alors tendrement.

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Suite à ma rupture avec Alyx, je pensais vivre ma vie seul. Je voulais plus vraiment croire en l'amour puisque ça entrainait forcément des dégâts. La preuve, après huit ans d'attente, elle m'a jeté, aussi facilement. J'ai eu du mal à m'en remettre mais finalement, j'ai réussi, grâce à Trish. C'était pas facile, vraiment pas. Mais elle a su me redonner l'envie d'aimer, d'être aimé et je crois que c'était ce qu'il me fallait au final. C'était beaucoup mieux que vivre d'aventures sans lendemain ou de soirées à se bourrer la gueule comme je sais pas quoi. Vraiment, grâce à elle, j'arrive à aller de l'avant et à voir un futur probable. Surtout avec tous les bébés qui nous entourent en ce moment, ça me donne plus envie encore. J'ai des moments où je pense encore au bébé que j'ai perdu il n'y pas si longtemps, je me demandais quelques fois si c'était une fille ou un garçon. Callie était persuadée que c'était une fille... Je la laisse croire ça. On ne saura jamais à vrai dire donc... Mais avec Trish, bien qu'elle accepte l'idée d'avoir un futur avec moi, je ne sais pas si elle est prête pour une grossesse dès les mois à venir. C'est très fort peu probable. Quand on en a reparlé l'autre nuit, elle n'avait pas l'air aussi enthousiaste que le jour où elle avait porté Blaze. Ça viendrait surement avec le temps.

En attendant, on était dans notre petite chambre d'hôtel qui était à Sydney. On a gardé notre endroit secret pour tous ceux qui voulaient savoir. Hors de question de briser notre petite bulle. Trish en avait eu l'idée et c'était du génie ! 48h, tous les deux dans une chambre d'hôtel, le pied total. Enfin pas complètement puisque depuis quelques jours, Trish n'arrivait pas à récupérer sa fatigue du travail cumulé de son mémoire. Elle était souvent fatiguée et avait des douleurs dans le dos, pas souvent mais ça arrivait. Ça m'inquiétait mais pas elle visiblement, puisqu'elle refusait que je l'emmène à l'hôpital pour faire des examens. J'étais du genre à y aller pour le moindre bobo... Mais pas elle. Donc n'allant pas la forcer, je me contentais de rester à la voir souffrir un peu quand ça arrivait. J'espère que ce matin, ça ne se manifestera pas puisque j'ai quelques petits projets pour elle et moi, du genre à rester dans ce lit toute la matinée à la cajoler comme une princesse. Assez passivement, elle répondit à mon baiser, ce qui me fit sourire. Je lui demandais si elle avait bien dormi, ce qui me semble une question assez primordiale dans une chambre d'hôtel, même si ça intéressait plus les gérants. Mais moi ça m'intéressait puisque tout ce qui la concernait m'intéressait. « Plutôt bien… et toi ? » Pas très convaincu, mais je laissais passer. « Moi ? Parfaitement bien. » Je lui souriais à nouveau, répondant à son baiser langoureusement. Doucement, je m'allongeais sur elle, ma main qui était sur sa poitrine descendit d'elle même sur sa hanche. Je ne faisais rien d'autre que répondre à son baiser. Je ne cachais pas mon envie d'aller plus loin, surtout que je raffolais de ce genre de bonjour au lit et elle le savait.

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Et pourtant, les choses avaient été loin d’être simples. Longuement, je m’étais demandée si ça allait réellement fonctionner avec Simon. À la base, j’étais partie dans l’idée que ce serait une relation différente d’avec les autres, qui ne m’apporterait pas grand-chose mis à part probablement du réconfort. J’avais eu tort, sur toute la ligne. J’étais rapidement tombée amoureuse de lui, sans comprendre exactement ce qu’il se passait. Petit à petit, j’étais tombée dans ses bras pour de bon, sous les yeux étonnés de la plupart de nos proches. La première choquée ? Ashleigh, ma petite sœur, qui voyait Simon comme un frère. Autant dire que oui, c’était plutôt bizarre. Mais au final, elle l’avait très bien accepté, comme tous les autres. On était heureux, amoureux. C’était le principal à nos yeux…

Notre relation évoluait très vite. Le fait de voir nos amis se rapprocher, avoir des relations très sérieuses, donner naissance à des enfants, ça me donnait des idées… sans pour autant vouloir aller plus vite que la musique. Si Simon semblait parfois vouloir avoir un enfant d’ici peu, c’était loin d’être mon cas. Je n’étais pas assez sérieuse, assez mature ni assez stable. Je l’avais donc vite calmé à propos de ses ardeurs lorsqu’il m’en avait parlé, quelques jours plus tôt. Ce ne serait que dans plusieurs années que l’on aurait des enfants et puis, on n’était pas ensemble depuis assez longtemps … loin de là !

Dans cette chambre d’hôtel, je passais du bon temps avec Simon. Malgré mon extrême fatigue depuis la réalisation de mon mémoire, j’avais besoin de lui, de passer de bons moments en sa compagnie, et ce week-end était l’idéal. Par après, on partirait en Russie, mais il serait préoccupé par la rencontre avec ses parents, tel que je le connaissais. J’émergeais doucement, ses lèvres contre les miennes. J’adorais me réveiller de cette manière, c’était… génial. « Moi ? Parfaitement bien. » ; je n’en doutais pas. Déjà, ses mains se faisaient baladeuses, et je sentais son envie de moi prendre le dessus. Nos baisers se faisaient plus profonds, mes mains se glissaient dans ses cheveux, et mes jambes passaient autour de lui. Sans que son téléphone portable se mit à vibrer sur la table de nuit, me faisant soupirer. « Réponds… c’est sûrement important. » ; après tout, tout le monde savait que l’on ne voulait pas être dérangé. On n’allait pas nous téléphoner pour rien…

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Notre relation avait évolué assez rapidement, je peux l'avouer. Au départ, on se remettait chacun de notre côté de nos ruptures douloureuses respectives. Puis j'ai du me reposer chez moi après mon accident et elle venait me rendre visite assez souvent. Au début, on couchait principalement ensemble, dormait ensemble sans que personne ne le sache vraiment... Je crois que c'est comme ça que doucement les sentiments se sont installés entre nous. Il y avait visiblement quelque chose qu'on ne pouvait pas nier. Alors on a tenté une relation de couple... On a tenu un jour avant d'en informer tout le monde. Au départ, c'était seulement nos proches mais on voyait plus aucune raison de se cacher, ils l'avaient tous bien pris de toute façon. La croisière avait été un petit plus, puisque c'était un endroit paradisiaque.

Suite à la naissance de Blaze, on a parlé de bébés, comme quoi elle envisageait d'en avoir, alors qu'avant il en était presque hors de question. Je ne sais pas ce qui lui avait fait changer d'avis de cette façon, je crois que c'était après m'avoir vu avec Blaze dans les bras, quand on pouvait enfin le prendre. Elle nous voyait fonder une famille. On en a reparlé ensuite, mais elle n'était plus aussi enthousiaste que la première fois. Je ne sais plus trop quoi penser à propos de ça, mais pour l'instant on y est pas après tout. A vrai dire, on se concentre chacun sur nos projets respectifs : moi et Nate, notre petite boite de jet ski & Trish son entreprise de parfumerie. On avait des projets, il n'était pas vraiment temps de faire des projets de famille. Le plus judicieux serait d'en parler quand le moment sera venu, bien que l'idée d'avoir un enfant dans les prochains mois m'attirait beaucoup.

Tous les deux dans cette chambre d'hôtel, je l'embrassais tendrement pour la réveiller. Je profitais pleinement de ce petit week end en amoureux, puisqu'on partirait dimanche matin en Russie pour que je puisse rencontrer mes parents biologiques. Apprendre que Roxanne était ma sœur était un vrai choc, je dois l'avouer. Mais maintenant, je m'y suis habitué et je suis simplement content qu'elle m'ait retrouvé. Mais bon, là, j'étais en la charmante compagnie de ma petite amie et je me faisais plus qu'entreprenant dans les baisers que je lui offrais. A présent installé sur elle, une main sur sa hanche, je continuais de l'embrasser avec tendresse mais langoureusement. Ses mains qui se glissaient dans mes cheveux, ses jambes s'enroulant autour de mes hanches, j'aimais tout ça, ça me faisait légèrement frissonner de plaisir. Mais tout fut rapidement gâché par mon portable qui s'était mis à vibrer tout seul. J'aurais du l'éteindre ou alors le laisser chez moi... « Réponds… c’est sûrement important. » Je baissais la tête sur l'oreiller, à côté de son épaule, soupirant. J'attrapais alors mon portable, et lisais un numéro inconnu. Intrigué, je répondis. « Allo ? Qui est-ce ? » J'écoutais attentivement, toujours allongé sur Trish. Puis après plusieurs minutes, je concluais ma discussion avec le pompier. « Merci, au revoir. » Je raccrochais, et me remettais à ma place dans le lit, encore choqué de ce que je venais d'entendre. Je tournais la tête vers Trish. « Je... C'était les pompiers... Quelqu'un a foutu le feu au local... » Il fallait que je prévienne Nate, puisque apparemment j'étais le premier averti. Je lui envoyais un sms pour qu'il se rende là bas à ma place. Il irait beaucoup plus vite que moi.

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La vitesse à laquelle les choses étaient allées était plutôt folle. Mais j’aimais cela. J’aimais être avec lui, savoir qu’il m’aimait autant que moi je l’aimais. La manière dont on était tombé amoureux m’était totalement inconnue. C’est vrai, je n’avais pas réellement compris à quel moment j’étais tombée amoureuse de lui. Il avait été d’un grand réconfort pour moi lorsque je m’étais séparée d’Elias, comme je l’avais été pour lui et Alyx. Et les choses s’étaient faites naturellement. Cela faisait un petit temps maintenant, que nous étions en couple, et les gens l’acceptaient et nous soutenaient. Ashleigh était vraiment étonnée au début mais maintenant, cela se passait mieux. Et c’était le principal.

J’avais eu l’idée de venir ici rapidement. En fait, j’avais envie de m’évader avec lui, un petit week-end, sans personne autour de nous… sauf que je n’avais aucune envie de me taper la route, vu l’état de fatigue extrêmement avancé dont je faisais preuve depuis la fin de mes examens. Je lui avais donc proposé de prendre un bel hôtel à Sydney, sans dire à personne où nous allions. Ash avait bien cherché à savoir, mais je lui avais caché où nous partions, à son plus grand désespoir. Et nous étions là, dans cette chambre d’hôtel, à limacer dans notre lit, en ce beau matin après une nuit de folies.

J’avais envie de lui. J’avais toujours envie à vrai dire, y compris ce matin… mes mains s’enroulaient autour de lui, lui faisant comprendre que j’étais tout à fait prête à le recevoir en moi. Nos lèvres étaient jointes dans un baiser passionné que nous ne cessions de prolonger. Tout était parfait jusqu’au moment où son téléphone portable se mit à sonner, me faisant soupirer de protestation. Néanmoins, je le poussais à décrocher : si l’on nous appelait alors que nous étions partis, c’est que ça avait quelque chose de grave, ou d’important à dire. Je l’écoutais parler au téléphone, regardant son regard changer au fur et à mesure que le coup de fil continuait. Je commençais à prendre peur. Il raccrochait enfin, et tournait la tête vers moi. « Je... C'était les pompiers... Quelqu'un a foutu le feu au local... » ; je restais bouche bée. Le local qu’ils avaient acheté et voulu retaper à deux… je n’en revenais pas. Un gros coup de stress pour le coup. Je fus prise d’une violente douleur au ventre qui me fit grimacer et me plier en deux. Qu’est-ce que c’était que ça ? Je me levais pour filer à la salle de bains, pensant qu’il s’agissait de mes intestins qui me jouaient des tours, mais je compris rapidement qu’il ne s’agissait pas de ça.

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Nos ruptures nous avaient littéralement détruit. Enfin, pour ma part j'étais plus une bombe à retardement puisque j'avais retenté quelque chose avec Callie avant de me rendre vraiment compte que c'était d'Alyx dont j'étais irrémédiablement amoureux. Seulement, ce n'était visiblement plus son cas, après quelques jours de rupture. J'avais commencé à déconner grave en recommençant à me droguer, boire tout le temps. J'avais même eu la merveilleuse idée d'être pompier volontaire, ce qui m'a direct emmené à l'hôpital. Pas malin. Puis pour le repos, je devais rester chez moi. Et Trish était là, elle qui avait déconné grave aussi de son côté. Les choses ont commencé à devenir ambiguës entre nous et les sentiments se sont installés doucement mais surement. Et je regrette pas du tout.

Avant de partir pour la Russie, on avait eu l'idée de partir en petit week end en amoureux. Au départ instauré parce que je partais seul, on l'a gardé même après que je lui ai proposé de venir avec moi dans ce pays inconnu. Son idée, rester dans un hôtel de Sydney, sans être dérangés. Juste nous deux et le room service. On devrait s'isoler de cette façon plus souvent, je suis le premier à le dire. On avait pas beaucoup de route à faire, on n'était dérangé par personne, le pied total. Et c'était elle qui avait eu cette idée. Elle est juste incroyable, un vrai génie cette fille !

Totalement concentré sur elle en ce réveil, je m'étais installé sur elle, l'embrassant langoureusement. Je profitais de ses mains autour de moi tout comme ses jambes autour de mes hanches. Elle avait envie de moi, tout comme j'avais envie d'elle. Elle avait cette emprise, cette aura qui faisait que je la désirais constamment. Elle était juste parfaite à mes yeux. Un corps parfait, un caractère qui me correspond parfaitement... C'est elle que j'aime à présent, personne d'autre et j'espère que ça restera ainsi encore très longtemps. Dans notre moment d'intimité -ou presque- on fut interrompu par mon portable qui s'est mis à vibrer. A ce moment précis, je le détestais, vraiment. Trish m'incita à répondre, supposant que ça devait être urgent pour qu'on nous dérange. Écoutant doucement mon interlocuteur, je perdis mon sourire. Le local avait été incendié dans la nuit, donc je n'avais plus rien avec Nate. Notre affaire ne se passerait pas dans cet endroit qui était pourtant parfait pour ce qu'on projetait de faire. Je l'annonçais à Trish, n'en croyant pas mes oreilles. Ne remarquant pas au début qu'elle fut prise de douleur, je la vis cependant courir jusqu'à la salle de bains. Je m'y dirigeais alors à mon tour pour la rejoindre et comprendre ce qui n'allait pas. « Mon cœur ! Qu'est ce qui a ? » J'étais inquiet. A vrai dire, je préférais savoir ma copine en bonne santé et ne plus avoir de local que l'inverse. Enfin là, elle n'était pas en très bonne santé et je n'avais plus de local.