Sujet: PHOENIX ☏ i just don't know what to do with myself. Ven 1 Avr - 17:17
(c) jjjjordo
❝ New blood joins this earth And quickly he's subdued Through constant pained disgrace The young boy learns their rules ❞
Le regard rivé sur sa montre, Cayden regrettait de s’être emporté de la sorte la veille. Pourtant, à cette pensée, son sourire se creusa de malice. Cet étirement fut d’ailleurs bien bref. Il passa une main maladroite dans ses mèches brunes désordonnées. Tapotant inlassablement le bras du canapé du bout de son poing serré, alors que son autre main essayait de maîtriser sa jambe folle qui tressautait, le jeune homme finit par plisser les paupières en essayant de déceler la série télévisée qu’il essayait tant bien que mal de suivre depuis plus d’une heure. Il attendait Phoenix. Il devenait fou à l’attendre. Elle lui avait dit qu’il était inutile de veiller mais il devait au moins prendre le temps de discuter de ce qu’il s’était passé entre eux. Laisser cette histoire à l’abandon lui donnerait envie de partir. Il avait songé à faire sa valise si la discussion tournait au vinaigre car il n’avait aucune idée de ce qu’il pouvait se passer, ce soir. La veille, il s’était essentiellement concentré sur ses lasagnes et autres sauces bolognaises : il avait agi sous le coup de l’impulsion même s’il aimait Phoenix. Il ne voulait pas que leur amitié soit brisée pour une nuit passée sur le canapé. La recherche de son père passait étrangement au second plan ; le premier était intégralement occupé par Phoenix. Du dos de sa main, il effleura ses lèvres entrouvertes et il ferma les paupières, se laissant doucement bercer par les petits bruits de fond que provoquait la télévision. Il attendait avec impatience le moment où la porte d’entrée s’ouvrirait, impatience qui se mêlait pourtant à une certaine animosité. Que se passerait-il alors ? Que pouvait-il se passer ? Cayden imaginait des assiettes volantes et quelques insultes bafouillées. Il avait besoin d’un happy ending, cela lui crevait les yeux à présent. Ce besoin se faisait d’ailleurs douloureusement ressentir.
Plus les secondes s’égrenaient, plus il se demandait si dormir n’était pas la meilleure solution. C’était la fin qui était la plus simple à accomplir. Il n’avait qu’à dormir et à éviter sa meilleure amie pendant environ une semaine et cette scène de fesses serait rapidement oubliée. Le cœur de Cayden rata un battement : il avait enfin eu ce qu’il voulait (sans pour autant se l’admettre) et il ne pensait qu’à fuir et à s’enfermer dans un placard. Pouvait-on encore le considérer encore comme un homme et non pas comme une espèce de mollusque particulièrement visqueux ? Grosse larve, pensa-t-il amèrement en croisant les bras et en maudissant tout et n’importe quoi, je ne suis qu’une grosse larve et encore… c’est peu dire. Cela lui arracha tout de même un petit gloussement, sûrement trop heureux de s’imaginer sous la forme approximative d’un asticot affublé d’une perruque brune. Cayden avait parfois des délires anormaux qui n’étaient pas accessibles à tout le monde. Phoenix devait souvent lui demander de décoder ses blagues afin d’avoir l’espoir de les comprendre. On aurait pu dire que c’était à cause de son esprit scientifique et qu’il était sans doute impossible aux personnes qui ne fréquentaient pas assidûment les microscopes de pouvoir le comprendre ; pourtant, l’un n’empêche pas l’autre. Il fallait se rendre à l’évidence que, même s’il avait été sportif de haut niveau, son humour restait inaccessible.
Il se leva, contourna allégrement le canapé, pénétra dans la salle de bain et observa son reflet dans le miroir qui surplombait le lavabo. « Bon, bon… Tout va bien se passer, d’accord ? Tu es le meilleur, Cayden. » Bafouilla-t-il, très peu sûr de lui et de ses paroles qui avaient du mal à franchir ses lèvres. Phoenix n’était même pas encore arrivé qu’il se mettait à bégayer comme un pauvre gosse. « Ecoute, tu peux le faire… Cayden, tu peux le faire. » Observant le miroir comme s’il attendait le salut divin, on pouvait se demandait si Cayden n’écoutait pas les réponses de son reflet. Il était tellement bien parti qu’il pouvait aussi avoir quelque hallucination : finir dans un asile psychiatrique était le destin de tous les grands hommes. Il n’était pas un grand homme, non. Juste un mec qui s’adressait à son miroir. Poussant un long soupir, il posa ses paumes sur les côtés de la glace et baissa le nez vers le bas. Il resta dans cette position jusqu’à ce que le calme soit totalement revenu. C’était tellement bon de se sentir apaisé même si les problèmes et les questions tumultueuses ne s’étaient pas éclipsés pour autant. On ne pouvait pas tout obtenir, C. en avait pleinement conscience.
Pouvait-il tenir une conversation ? Telle était la grande question qui trottait dans la tête de Cayden alors qu’il se lavait avec acharnement ses mains qui, pourtant, n’étaient pas sales. Jusqu’à ce qu’elles aient atteint un niveau de brillance excessif, il resta longuement immobile, grimaçant et s’acharnant contre sa propre peau. Entendant alors la porte d'entrée s'ouvrir, il sauta sur le côté et arracha une serviette qui reposait sur le radiateur. En pleine course, il s'essuya les paumes rougies et lâcha ce qu'il tenait dans la main avant de trébucher et de se rattraper in extremis à la poignée de la porte. Il donna un ultime coup de pied afin de se donner un minimum d'élan et fit une petite glissade jusqu'à ce qu'il soit arrêté par le mur. Lâchant un râle de douleur, Cayden se fit violence et se redressa avant de sauter une nouvelle fois sur le côté, les poings sur les hanches. Il arqua un sourcil. Il déglutit.
« Phoenix, tu es là. » Il se serait donné un coup de poing. Mais quel abruti, quel abruti ! C'était normal qu'elle soit là, c'était aussi son appartement. Mais où avait-il déniché tous ses diplômes ? « Tu vas bien ? Tu te sens bien ? Tu veux du coca ? Whisky ? Vin ? Vodka ? Je crois qu'il y a un truc pas mal à la télé à cette heure-ci... » Il jeta un petit coup d'œil à sa montre pour découvrir qu'il était presque minuit. « Laisse tomber, il n'y a rien à la télévision. On n'a pas besoin d'avoir une télévision pour être heureux hein. Surtout si on a le câble mais on a pas le câble donc on en a rien à faire. Donc... Je t'ai demandée si tu allais bien ? »
❝ ϟ I'm Phoenix G. Sparrow ❞ put your hands in the sky.
₪ Age : 31 ₪ Nombre de mes conneries : 222 ₪ J'ai ramené mon cul le : 05/02/2011 ₪ Pseudo : sweet poison ₪ Copyright : sweet poison₪ Citation : « Sid mange le brocoli, le dinosaure mange Sid et écrase le brocoli, réduisant le brocoli à l'état de ... Légume ! » ₪ Je suis : Serveuse dans un bar ₪ J'ai un faible pour : le chocolat *-* ₪ Putain je pense qu'à : moi (aa)
Sujet: Re: PHOENIX ☏ i just don't know what to do with myself. Ven 1 Avr - 20:51
CAYDEN & PHOENIX « I JUST DON'T KNOW WHAT TO DO WITH MYSELF »
Journée difficilement descriptible, voilà comment Phoenix pouvait résumer les choses. Le fait étant qu’elle avait passé sa journée à se poser mille et une questions, à tout remettre en cause, à trouver une explication autre que celle qui était juste devant son nez, juste parce qu’elle lui semblait trop difficile à assumer. L’amour, elle n’en connaissait rien, juste des brides d’histoires qui auraient pu aller un tant soit peu plus loin, mais elle n’avait eu de cesse de tout briser dès qu’elle sentait une impasse approcher. Un enfant, un mariage, trop de choses qui la forcerait à changer son mode de vie, à devenir quelqu’un d’autre. Devant les faits, elle s’était enfuie à chaque fois, elle avait pris un nouveau départ et elle avait fini par se retrouver là, à Sydney, cette grande ville australienne à des kilomètres de chez elle, avec Cayden. Il était là depuis longtemps, à ses côtés depuis qu’ils avaient décidé de voyager ensemble. Ils avait partagé tellement de chose en peu de temps qu’ils avaient fini par être bien plus que de simples compagnons de route, faisait un bout de chemin et se séparant un jour pour suivre des voies différentes. Phoenix ne voulait pas ça. Quand elle s’était enfin décidée à aller bosser, à une heure tardive où le soleil était presque couché, elle n’avait eu de cesse d’être concentrée sur tout, sauf sur son boulot, heureusement pour elle, elle n’était que serveuse dans un bar ! Elle n’arrivait décisivement pas à imaginer sa vie sans Cayden, elle tenait trop à lui. Suite à la soirée de la veille, tout en elle semblait lui dire de ne surtout pas laisser les choses telles-quelles, tout lui disait de s’enfuir le plus loin possible et pourtant dès qu’elle s’imaginer valises en mains et train de partir vers elle ne savait trop où, elle avait presque envie de pleurer. Elle ne pouvait pas juste partir comme si de rien n’était, mettre fin à ce qu’elle vivait à Sydney, mettre fin à ce qu’elle vivait avec Cayden. Elle ne serait sans doute pas là sans lui, elle se serait perdue dans un coin reculée de l’Australie dans lequel elle serait tombée en panne et personne n’aurait pu l’aider, elle serait morte de fin et elle se serait fait bouffer par un dingo particulièrement sauvage ! Mais avec Cayden, elle s’en était plutôt bien sortie, il avait presque réussit à lui faire comprendre comment lire une carte ! Enfin, déjà, il lui avait appris une chose fondamentale : dans quel sens tenir la carte. Elle l’avait sans doute souvent exaspérer à être plus inefficace qu’un GPS en panne, à conduire comme un pied et à râler très régulièrement, pour ne pas dire tout le temps et pourtant il ne l’avait même pas laissée au bord d’une route dans un coin paumé de l’Australie où elle aurait connu le même sort que celui décrit plus haut. Elle ne voulait vraiment pas être séparée de Cayden, parce qu’il n’était pas comme les autres hommes qu’elle avait connu jusque là. Il savait rester calme même quand elle devenait insupportable, il était intelligent, il avait une grande culture qui dépassait bien souvent Phoenix, déjà, le simple fait qu’il ait eu le courage de faire un doctorat de physique, Phoenix trouvait ça hors norme, elle qui était à peine capable de changer une ampoule, elle avait souvent eu bien du mal à comprendre les principes de la physique, en même temps elle n’avait pas compris pourquoi on lui demandait de passer quinze plombes à faire un circuit tout ça pour faire briller une ampoule trente secondes. Forcément, le simple fait que Cayden lui ait pu trouver un quelconque intérêt à ça faisait de lui un homme remarquable. De plus, il n’était pas du tout le genre de mec stupide qui ne se défend qu’en se servant de ses muscles, il avait beau être un bon footballer, il n’était pas pour autant champion d’haltérophilie ! S’il y avait bien une chose que Phoenix ne supportait pas chez certains hommes c’était bien leur capacité à taper avant de communiquer, sans être peace and love, la violence ce n’était pas son truc, en plus, elle considérait qu’elle pouvait parfaitement se défendre toute seule et qu’elle n’avait par conséquent pas besoin d’une armoire à glace garde du corps à ces côtés. Cayden n’était pas du genre à être violent ce qui faisait encore plis de lui un homme remarquable. Il était unique et perdue dans ses pensées dans son bar minable à servir un énième alcoolo, elle réalisa qu’elle voulait rester avec lui pour toujours.
La soirée au bar touchait enfin à sa fin et il était grand temps de rentrer, évidemment quoi qu’elle puisse penser après avoir passé la soirée à réfléchir, elle n’était pas du tout prête à affronter la réalité. Elle se trouvait presque chanceuse d’avoir fini particulièrement tard, et elle ne se pressa pas vraiment pour rentrer jusqu’à l’appartement. Elle marchait à un rythme plutôt lent dans les rues sombres de Sydney. Approchant peu à peu de l’immeuble dans lequel elle habitait en compagnie de Cayden, un Cayden qu’elle espérait couché depuis déjà longtemps. Elle le lui avait dit la veille que ce n’était pas la peine de l’attendre, elle rentrait tard, mais elle avait presque du mal à croire qu’il l’ai écouté. Comme pour prendre encore plus de temps que prévu, le jeune femme décida d’emprunter les escaliers, d’habitude quand elle rentrait tard, elle prenait l’ascenseur, même si elle avait des tendances un peu claustrophobe, ce soir en revanche, elle prit le temps de monter les escaliers lentement, au moins, ça lui évitera de faire une mauvaise chute, mais même en prenant tout son temps, il y en forcément un moment où elle arriva devant la porte de l’appartement. Un soupire s’échappa de ses lèvres, alors qu’elle faisait face à la porte. Qu’est-ce qu’elle allait bien pouvoir dire ou faire si Cayden était encore en train de l’attendre ? Elle n’en avait pas la moindre idée, et elle ne se faisait pas vraiment confiance pour ce qui était d’agir correctement sans avoir au préalable bien prévu quoi faire. De toute évidence, elle n’allait pas passer la nuit devant la porte, à un moment donné, il faudrait bien qu’elle rentre et à part espérer que Cayden soit au lit, ou au moins trop occuper pour la remarquer, elle ne pouvait pas faire grand-chose. Après un soupire servant à se motivée, une main passée dans sa longue chevelure rousse, la jeune femme se décida enfin à abaisser la poignet de l’appartement. Le simple fait que la porte ne soit pas verrouillée lui indiquait clairement que Cayden était toujours débout. Phoenix fit quelques pas dans la pièce, posa sa veste sur le porte manteau, balança ses clés sur le meuble à l’entrée et son sac à côté avant de se retrouver vers un Cayden pour le moins étrange. « Euh, oui je suis là … Je t’avais dis que je terminais tard, pas que je ne rentrais pas, donc normal que je rentre. Bref… Je … Ça va … à peu près … et toi ? ». Sur ses mots, la jeune femme adressa un léger sourire à son colocataire avant de lui tourner le dos pour chercher son téléphone portable dans le bordel qui lui servait de sac à main, mais surtout pour éviter d’avoir à regarder Cayden en face. Cette soirée s’annonçait bien difficile, une soirée pendant laquelle, pour la première fois de sa vie, Phoenix devrait assumer les choses, difficile de croire qu’elle pourrait en être capable !
❝ ϟ I'm Cayden R. McAuley ❞ put your hands in the sky.
Sujet: Re: PHOENIX ☏ i just don't know what to do with myself. Lun 11 Avr - 12:21
(c) jjjjordo
❝ Don't be the reason, don't be the reason You better learn how to treat us right 'Cause once a good girl goes bad We die forever ❞
Bien. Cayden trépignait autour de Phoenix comme un moucheron furieux. Il joignit ses mains et crispa ses phalanges, se pencha un peu en avant, se redressa, déglutit, posa ses poings sur ses hanches. Il hocha énergiquement la tête lorsqu’elle lui adressa quelques mots même si la portée de ses phrases ne le chamboulait absolument pas. Ses fossettes se creusèrent en un sourire maladroit alors qu’il cherchait désespérément que dire et que faire. Il avait attendu l’arrivée de Phoenix avec une certaine impatience et maintenant qu’il lui faisait face, les mots ne se bousculaient plus dans sa bouche. Bien au contraire. S’il s’était montré particulièrement agaçant à babiller lorsqu’elle avait ouvert la porte, il n’était désormais plus que l’ombre – une ombre muette – de lui-même. Il remarqua néanmoins qu’elle évitait son regard avec brio, cherchant assidûment quelque chose dans son sac. Cayden en profita pour se mordiller violemment la lèvre inférieure, prêt à parler mais il se ravisa juste à temps et croisa les bras d’un air qu’il espérait nonchalant. Il finit par prendre la main de Phoenix et il la tira brutalement vers lui ; ceci étant fait, il l’attira vers le canapé, sourd à ses jérémiades et autres protestations étant donné que son sac à main avait rencontré le sol, déversant alors l’intégralité de son contenu.
Il aurait dû faire le ménage. Cependant il n’eut cure de ce qui se passait autour de lui tant il était concentré sur sa destination qui était les coussins moelleux du canapé. Ils pouvaient jouer autant qu’ils le voulaient à la Edward et Bella mais une chose était sûre : il n’était pas une espèce d’ahuri qui brillait lorsqu’il prenait des bains de soleil et qui se faisait traiter comme un Dieu par une brune aux dents de lapin. Phoenix était rousse et avait d’adorables petites dents et le problème était là : elle ne considérait pas Cayden comme une sorte de Dieu. Peut-être aurait-il dû lui offrir la saga Twilight afin de lui faire bouffer les pages où Bella apprend à son lecteur que son existence n’est rien s’il n’y a pas un homme pour la combler. Crétins de bouquins. Cayden menait une guerre contre la littérature qui, d’après lui, n’en était pas vraiment une. Tout comme contre les séries télévisées surnaturelles dont il ne comprenait strictement rien : Médium, les 4400, Desperate Housewives… Avec leur vie incroyable de femmes au foyer, Cayden y trouvait aussi son compte en matière de surnaturelle. Ceci étant dit – s’il n’appréciait pas particulièrement ces séries – pourquoi prenait-il la peine de végéter devant la télévision, attendant patiemment l’heure de leur diffusion ?
« On va parler, d’accord ? » Demanda-t-il sur un ton qu’il voulait optimiste et légèrement teinté d’ironie. Il fit asseoir Phoenix sur le canapé, non sans se rappeler les événements de la veille. Il esquissa un vague sourire avant de s’affaler sur les coussins, observant Phoenix de ses yeux clairs. Un pli songeur apparut sur son front alors qu’il tentait de rassembler ses arguments afin de tenir la conversation. Il mordilla l’ongle de son pouce en un geste machinal, espérant que Phoenix daigne briser le silence avant lui. De toute évidence, elle attendait la même chose de son côté. Qu’avait-elle à lui dire ? Il l’avait quand même poussée à faire tomber son sac à main par terre, détruisant sans doute un portable ultra-cher ou bien renversant le contenu d’un petit tube de mascara de luxe. Elle devait le haïr à l’instant même où ses pensées tentaient de reprendre une certaine contenance. C’était un homme, merde. Il était loin d’être une petite fille inquiète. Plus le temps passait, plus Cayden pensait sérieusement à aller prendre un abonnement dans un gymnase afin d’amplifier les fines lignes de son torse. Amplifier ou créer ? Telle est la question.
Cayden est un homme sportif, certes. Mais depuis son arrivée à Sydney en compagnie de sa chère Phoenix, il s’est laissé quelque peu aller. Bon, il n’avait pas vraiment pris le poids et restait aussi fin qu’une sauterelle anorexique. Néanmoins, l’absence de sport dans sa vie le rendait affable et accro à la télévision. Métro, boulot (quand il travaillait), dodo. Paisible petite routine dans laquelle il se perdait. Certains soirs, tout de même, il se faisait expulser du domicile dans lequel il logeait pour que Phoenix puisse – hum – recevoir son invité. La présence de Cayden était apparemment exclue. Alors il traînait dans les rues avant de trouver refuge dans un bar particulièrement enfumé par les nombreuses cigarettes allumées. Cette atmosphère, qui aurait facilement s’assimiler à une atmosphère parisienne, lui plaisait. Alors il restait devant une tasse de café pendant trois heures, charmant et se faisant charmer. Lorsque l’établissement ferme, Cayden recommence son petit manège de chien perdu. A trois heures du matin, il entreprend de revenir chez lui sur la pointe des pieds. Sauf lorsqu’il décide de se prendre une chambre à l’hôtel – sans prendre des affaires de rechange. (beurk)
« Ce qu’il s’est passé hier soir n’était pas une erreur. Pour.. pour moi, du moins. » Déclara-t-il avec force avant de bafouiller en croisant le regard de Phoenix. « Je t’aime be.. beaucoup. Même plus que beaucoup et… bref, je veux te dire que… écoute, si jamais tu ne veux pas, je comprendrai très bien hein. On est amis, on se soutient et tout mais je crois que j’ai envie d’autre chose. Toi,… je… je sais pas parce que t’étais bourrée hier donc t’avais sans doute l’esprit un peu embué par le whisky. J’ai profité de la situation donc… beh… si tu veux que… enfin, non. Si tu penses que c’était une… une erreur et bien, d’accord. C’est une erreur et… tu vois quoi… on en parle plus. » Cayden se noyait dans un verre d’eau. Il était incapable de formuler une phrase correcte sans buter sur les mots qui restaient coincés dans sa gorge. En désespoir de cause, il passa sa main dans ses cheveux et chercha à les ébouriffer un peu plus. Tout était bon pour ne plus prononcer la moindre petite connerie.
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Sujet: Re: PHOENIX ☏ i just don't know what to do with myself. Lun 11 Avr - 20:29
CAYDEN & PHOENIX « I JUST DON'T KNOW WHAT TO DO WITH MYSELF »
Phoenix avait sans doute l’habitude des soirées un peu étranges, de toute évidence, étant elle-même étrange, elle ne pouvait pas y couper. Cela dit, elle avait à peine poser les pieds dans son appartement que l’étrangeté de la situation semblait dépasser tout ce à quoi elle avait pu s’attendre. Certes, elle n’avait pas eu envie de rentrer tout simplement parce que comme toujours, elle n’était pas prête à affronter la vérité en face. Malgré tout, la situation était bien plus étrange que ce qu’elle avait pu imaginer toute les fois où elle avait tenté de se projeter dans l’avenir. Son cerveau n’avait apparemment pas était à la hauteur pour imaginer un Cayden pareil. Au final, la jeune rouquine avait presque du mal à savoir où elle était et ne voulait toujours pas affronter les choses en face, elle avait trouvé refuge dans son fabuleux sac à main, plutôt grand afin de pouvoir accueillir un maximum de bordel. Elle ne savait pas vraiment ce qu’elle cherchait se qui rendait les fouilles encore plus difficiles, entre les tickets de caisses balancé la dedans comme la misère sur le monde, les nombreux crayon qu’on sait même pas s’ils écrivent encore, plusieurs paires d’écouteurs ne marchant certainement plus, brosse, élastiques et maquillage et même des tampons pour les périodes difficiles, objet que n’importe quelle femme pas encore ménopausée se devait d’avoir sur elle, sans doute comme quelques préservatifs ou autre plaquette de pilule, choses qui, si on cherchait bien, devaient aussi se trouver quelque part dans le sac de la jeune femme, coincés entre un paquet de cigarette et un agenda ne servant à rien. Dans un tel bordel, retrouver son téléphone portable - puisque c’était l’objectif qu’elle s’était fixé pour fuir au mieux le regard de con colocataire - c’était presque un sport olympique. Sa feinte aurait presque pu être parfaite, si Cayden n’en avait pas décidé autrement. Sans vraiment lui laisser le temps de comprendre ce qui était en train de lui arriver, le jeune homme l’attrapa par la main, la faisant ainsi lâché son sac dont le contenu se renversa misérablement par terre. Bien sûr elle tenta de ronchonner, prétexta qu’elle devait absolument ranger son sac, mais il ne voulait rien entendre. Normal remarquez, il la connaissait bien, il était déjà entré dans sa chambre pour découvrir autant de bordel que dans la chambre d’une adolescente, fringues par terres, bouquins et magasines en tous genres éparpillés aux quatre coins de la pièce, lit toujours défait, produits de beauté trainant partout, même sous le lit et ordinateur portable posé probablement quelque part dans le lit, enfin bref, tout ça pour dire que Phoenix n’était pas le genre de femme maniaque qui range tout correctement au moment même où elles s’écartent de leur place attitrée, alors bien sûr, son sac à main à moitié vidé par terre c’était quasiment le cadet de ses soucis, elle espérait juste que son portable et son Ipod n’est pas trop souffert dans la chute. Cayden avait bien compris que le sac de Phoenix n’était pas une priorité si bien que sans lui laisser le temps de dire ou de faire quoi que se soit il la traina jusqu’au canapé.
Cayden, Phoenix, le canapé. Ça avait un air de déjà vu. La différence étant que la dernière fois qu’ils s’étaient retrouvés tous les deux sur ce canapé ce n’était pas juste pour discuter. Et maintenant, c’était bien de ce qui c’était passé lors de cette fameuse dernière fois qu’ils devaient parler. Phoenix avait beau y avoir réfléchit toute la journée, elle ne savait pas vraiment quoi dire. Elle s’était comportée comme une idiote, elle avait dit n’importe quoi et elle s’était barrée dans sa chambre dès que la situation s’était montrée trop complexe pour elle. Elle aurait préféré ne pas avoir à revenir sur la soirée de la veille. Pas ce soir, peut-être pas le jour suivant, peut-être jamais. Ça aurait été évidement plus simple dans le monde de Phoenix Sparrow de juste fuir et de faire comme s’il ne s’était jamais rien passé. Ça aurait éviter à la jeune femme de devoir se comporter en adulte et surtout, de devoir faire face à tout ce qu’elle ressentait. Elle avait toujours eu un problème avec ses sentiments de toute évidence, elle avait longtemps cru en un monde idéal dans lequel tout le monde il est beau tout le monde il est gentil et au fil des années filantes, des évènements qu’elle a pu connaitre, elle était persuadée aujourd’hui que le monde féérique dans lequel le prince charmant existe, n’appartenait qu’à ses rêves de petite fille. Pour ce qu’elle en avait connu, l’amour n’avait rien d’un conte de fées, il y avait toujours quelque chose pour noircir le tableau, ou du moins, elle trouvait toujours un moyen de balancer bêtement de l’encre dessus ! Forcément, face à cette histoire qui semblait être sur le point de naitre entre Cayden et elle, elle ne pouvait pas faire mieux que de se barrer en courant, préserver les joies de leur amitié pour se protéger des destructions que pouvait engendrer l’amour. Ça semblait être une bonne chose, mais cela faisait sans doute trop longtemps qu’ils agissaient tous les deux dans ce but, et la soirée jambes en l’air de la vieille leur avait fait comprendre que faire semblant ça va bien cinq minutes. Aux yeux de Phoenix, on pourrait facilement rajouter cinq autres minutes, mais de toute évidence, Cayden lui, n’avait plus la patience d’attendre que la jolie rousse se décide à cesser de faire comme si de rien était. Ils devaient parler. Phoenix se contenta d’acquiescer face à la réplique de son ami. S’ils voulaient qu’ils parlent, elle n’avait pas vraiment le choix, à moins de se boucher les oreilles comme une débile ou de partir en courant dans sa chambre, ce qui, avouons le serait complètement immature, et mine de rien, même si Phoenix n’est pas toujours l’exemple même de la maturité, elle n’est quand même pas débile à ce point, heureusement d’ailleurs !
Parler, c’était bien sans doute. C’était l’idée de Cayden, alors même si Phoenix n’était pas totalement débile, elle l’était quand même un peu et son aspect de sa personnalité, la forçait à laisser Cayden parler en premier. Il voulait parler, alors qu’il parle, elle l’écoutait bien sagement en tâchant au maximum de fuir son regard en observant méticuleusement les fourches de ses cheveux, prenant soin de tirer sur chaque pointe cassée pour se débarrasser des petit morceaux cassés, ce qui était strictement inutile soit dit en passant, aller chez le coiffeur serait sans aucun doute bien plus utile. Pourtant passionnée par les pointes de ses cheveux, la jeune femme releva les yeux vers Cayden suite à ses paroles qu’elle avait bien sur écoutées avec soin. Après quelques secondes d’hésitation, elle lâcha enfin ses cheveux, passant rapidement ses mains dedans pour les remettre machinalement derrière ses oreilles, signe d’embarras. Elle ne savait pas vraiment quoi dire ou du moins, elle ne bénéficiait apparemment pas du temps nécessaire à sa réflexion. Il lui fallu bien quelques longues secondes, pendant lesquels le silence n’était coupé que par le tic-tac régulier de la pendule de la cuisine. « J’étais pas très net hier soir … J’avais trop bu comme souvent et il y a des fois où je sais clairement pas ce que je fais et des fois, je me dis que je n’aurais pas du faire ça … Et j’ai passé toute la journée à essayer de me convaincre que ce qui s’est passé hier soir pouvait être classé dans les choses que je n’aurais pas du faire. On est amis depuis un bout de temps déjà et c’est avec toi que je me suis enfuie le jour de mon mariage alors forcément j’ai tendance à croire que l’amour c’est l’arnaque su siècle. J’ai pas envie que ça vienne gâcher notre amitié, je suis douée pour tout faire capoter alors y a une partie de moi-même qui voudrait lutter pour que ça reste comme ça a toujours été, genre toi, moi, la télé et Desperates Housewives que je te force à regarder ! Cela dit … ce n’est qu’une petite partie de moi qui voudrait ça … peut être que c’est aussi la plus raisonnable … Tout ça pour dire que … parce que je parle, je parle, je parle, et je suis sûre que tu as déjà oublié le début de ce que j’étais en train de dire, moi aussi de toute évidence, ça sert à rien d’essayer de noyer le poisson de toute évidence alors il est grand temps que j’en vienne au fait important de mon discours qui est que … si jamais tu as vraiment le courage de me supporter … j’aimerais qu’on ne considère pas ça comme une erreur … » l’art de faire des longs discours pour dire des choses qui pourraient être facilement résumé et quelques mots très simples, c’était plutôt courant chez Phoenix quand il s’agissait de choses dans ce style là. D’habitude, elle était bien placée pour appeler un chien un chien et une pute une pute, mais tout de suite quand il s’agit de prononcer quelques simples mots sur ses sentiments, elle est capable de raconter toute sa vie pour en arriver aux faits les plus importants, le tout sans jamais rien dire clairement, ce n’était sans doute pas la demain la veille qu’elle réussirait à prononcé un « je t’aime » de vive voix, elle a encore du chemin à faire la petite Phoenix !
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Sujet: Re: PHOENIX ☏ i just don't know what to do with myself. Lun 18 Avr - 15:47
(c) jjjjordo
❝ I'm not calling for a second chance, I'm screaming at the top of my voice, Give me reason, but don't give me choice, Cos I'll just make the same mistake again ❞
On aurait pu penser que Cayden était un véritable handicapé de la communication et / ou des sentiments. Il avait eu bien entendu quelques relations amoureuses au cours de sa jeune vie mais les femmes rencontrées n’étaient pas spécialement faites pour lui. Elles parlaient trop, n’écoutaient pas assez, se prenaient pour ce qu’elles n’étaient pas. Incapables d’être naturelles, elles n’agissaient pas normalement. Cayden s’était fait un raison : il n’était pas fait pour la vie de couple. Il s’énervait souvent, grinçait des dents, se chargeait de la cuisine et de la vaisselle… Dans ses séries favorites, les rôles étaient inversés. Les femmes étaient aux fourneaux alors que les hommes vidaient des canettes de bière devant les matchs de football américain. Notre jeune scientifique était obligé de se rendre à l’évidence : il avait besoin d’une vraie femme à ses côtés, quelqu’un à protéger et avec qui rire, non pas d’une race étrange née d’un accouplement entre un mammouth particulièrement agressif et d’un furet craintif. Il n’avait jamais trouvé de juste milieu.
Il avait soit un animal sauvage, soit une fille qui pouvait s’assimiler à un désert en plein été. (absence de conversation) Il n’était pas un exemple en matière de relation amoureuse, il préférait de loin les problèmes scientifiques plutôt que les longues conversations platoniques. Il n’y avait que le sexe qui était amusant lorsqu’on sortait avec une pauvre gourde anorexique. Et encore, parfois cela pouvait être une véritable corvée. Cayden ne voulait pas discuter de ses problèmes sentimentaux avec Phoenix peut-être parce qu’il… peut-être qu’il la considérait autrement depuis quelques temps. Il était fou d’elle et quelque chose l’avait retenu : la peur. Ses entrailles s’étaient tordues à l’idée de sauter le pas avec la jeune femme. Mais ses anciennes petites amies lui faisaient dire qu’il n’était sans doute pas un expert lorsqu’il s’agissait de séduire et de garder les femmes. Certes il avait un charme mais il ne pouvait rivaliser avec les hommes qui ressemblaient étrangement à Brad Pitt. (merci les UV et les cinq heures de gymnastique quotidiennes) Attentions, Cayden était un homme sportif mais il était particulier. Il avait son style, ses priorités et ses valeurs.
Lorsque Phoenix se perdit dans son long discours, Cayden écarquilla les yeux et dut retenir un soupir de soulagement. Son cœur battait la chamade et il ne put prononcer le moindre petit mot. Il ne voulait pas en perdre une miette, trop heureux de connaître la fin des pensées de la jeune femme : lorsque ce fut fait, il se pinça l’arrête du nez et plissa les sourcils. S’il avait bien tout compris… mais oui, il avait tout compris ! Il avait avalé ce qu’elle disait comme si elle lui avait donné à boire une grande tasse de thé. Il n’y croyait pas. Il avait peur. Toujours peur. Ceci étant dit, il serra les poings et sourit, conscient que cette conversation mettait brutalement fin à des mois d’amitié et de franche camaraderie. Pourtant, il aurait dû s’y attendre : ils étaient faits l’un pour l’autre, du moins c’est ce qu’il se disait. Il priait pour cela même s’il n’était pas le genre d’homme à aller à l’église. Pour une fois, il se tournait vers Dieu et priait. Phoenix était la meilleure chose qui lui était arrivée depuis la mort de sa mère ; elle lui avait redonné envie de sourire. Elle lui avait énormément apporté et maintenant son petit monde ne tournait plus qu’autour de cette charmante petite rousse.
Il l’aimait. Cette vérité lui voila la vue pendant quelques instants ; essoufflé par ses grands débats intérieurs, Cayden prit une profonde respiration avant de s’enfoncer un peu plus dans les coussins moelleux du canapé. Tout était trop beau pour être vrai… Mais le temps s’était suspendu. Rien ne comptait. Il n’avait cure des voisins qui beuglaient, des voitures qui klaxonnaient… Il se rendait compte que tout n’était que chimère en comparaison à ce que représentait Phoenix pour lui. Comment avait-il pu se montrer aussi stupide en réfutant le simple fait de l’aimer alors que c’était évident ? La vérité était sauvage, brutale. Il hocha simplement la tête lorsque la jeune femme s’arrêta de parler, laissant un silence s’installer entre eux deux.
Finalement, Cayden sourit. Ses lèvres s’étaient étirées, dévoilant ses dents. Ses yeux brillaient, pétillaient. Tout était sans doute trop beau. Il pouvait parier sa chemise que tout allait voler en éclats le lendemain. Les problèmes pouvaient attendre mais Phoenix ne pouvait pas. Cayden non plus n’était pas capable de passer à autre chose et cette certitude renforçait ses positions. Il se redressa et posa délicatement ses paumes sur les genoux de la jeune femme alors que son regard ne lâchait pas le sien. Il ne voulait plus jamais la lâcher, l’abandonner, plus d’une minute. Ce renouveau était parfait. Il était prêt à faire des efforts si elle en faisait aussi. Si elle voulait faire des concours de boissons, elle pouvait l’appeler. L’amour à deux, c’est bien mieux, certes. Rien n’allait de travers, tout semblait beau. Délicieux. Des fourmillements parcoururent brièvement les mains du jeune homme alors qu’il rassemblait l’intégralité de ses arguments. Ses mots restaient bloqués au fond de sa gorge mais tout allait bien. Tout.
« Ce n’est pas une erreur, je n’ai… Je n’ai jamais pensé que c’était une erreur. Il y a quelque chose entre toi et moi, il y a toujours eu ce petit quelque chose. Je suis amoureux de toi, Phoenix. » Parvint-il à articuler en crispant ses phalanges autour des genoux de la demoiselle. Autant tout déballer maintenant, il ne pouvait plus rien lui cacher. « Certaines choses arrivent pour une bonne raison et notre rencontre n’est pas le fruit du hasard… Enfin, si. Le hasard fait bien les choses. » Dire qu’il était heureux qu’elle ne se soit pas mariée aurait été un peu fort et il ne voulait pas s’attirer ses foudres de femme… fuyarde ? « Je pense que nous sommes d'accord alors ? Ce n'était pas une erreur. Je suis tellement... il n'y a pas de mot pour décrire ce que je ressens actuellement. »
❝ ϟ I'm Phoenix G. Sparrow ❞ put your hands in the sky.
₪ Age : 31 ₪ Nombre de mes conneries : 222 ₪ J'ai ramené mon cul le : 05/02/2011 ₪ Pseudo : sweet poison ₪ Copyright : sweet poison₪ Citation : « Sid mange le brocoli, le dinosaure mange Sid et écrase le brocoli, réduisant le brocoli à l'état de ... Légume ! » ₪ Je suis : Serveuse dans un bar ₪ J'ai un faible pour : le chocolat *-* ₪ Putain je pense qu'à : moi (aa)
Sujet: Re: PHOENIX ☏ i just don't know what to do with myself. Jeu 21 Avr - 9:39
CAYDEN & PHOENIX « I JUST DON'T KNOW WHAT TO DO WITH MYSELF »
Quand elle était petite fille, Phoenix avait cru au prince charmant, à l’amour avec un grand A, beau, grand, éternel, parfait et tout ce qui peut faire d’une histoire d’amour, la plus belle des romances. Elle y avait cru jusqu’à ce qu’elle comprenne qu’elle se trompait. Elle avait été amoureuse et tout avait volé en éclat parce qu’au final, l’amour n’était pas éternel et que les mecs étaient trop cons pour comprendre les choses les plus simples ! Quelques années plus tard elle avait envisagé de se marier et là aussi, elle n’avait pas été jusqu’au bout se contentant de partir loin, pour se retrouver toute seule comme une grosse débile, en robe de mariée en plein milieu d’un coin désertique. Une chance pour elle, elle avait retrouvé Cayden, heureux hasard qui lui avait permis de sortir du désert et qui en plus lui avait permis de passer de très bon moments. Ils avaient été amenés à faire du chemin ensemble, un chemin qui les avait mené jusqu’à Sydney, jusqu’à ce soir qu’au fond d’elle, Phoenix aurait préféré éviter parce qu’elle n’était de toute évidence pas douée pour parler de ses sentiments, mais aussi parce qu’elle avait peur de tout détruire encore une fois. Avec le temps, elle avait bien remarqué que la seule chose qu’elle savait faire, c’était détruire toutes les relations amoureuses qu’elle entreprenait, si bien qu’elle avait fini par ne plus rien entreprendre du tout, passant quasiment chaque soir avec un nouvel homme pour profiter de l’amour physique en mettant de côté les sentiments, ce qui avouons le était plus simple. Elle ne se prenait pas la tête, il n’y avait rien à briser ainsi, peut-être les espoirs de ceux qui attendraient plus d’une nuit avec elle, mais qu’importe, elle ça ne la touchait pas, elle n’en avait rien à cirer. Une philosophie de vie sans doute un peu débile mais qui lui convenait parfaitement, jusqu’à hier soir. La nuit avec Cayden aurait pu être une nuit comme les autres, pas plus importante, pas plus significative, juste une nuit comme elle en avait connu tant d’autre et pourtant même en essayant de se persuader que c’était le cas, elle n’y arrivait pas. Le fait est que même en passant une bonne partie de sa vie à essayer de dénigrer l’amour, elle se retrouver une nouvelle fois face à ses sentiments. Elle était amoureuse de Cayden et elle pouvait bien passer sa vie entière à le nier, ça ne changerait rien à ses sentiments. Elle aurait préféré que de tels sentiments n’existent pas, parce qu’ils étaient amis et qu’elle e voulait pas tout gâché à cause de ses difficultés à gérer une vie de couple. Cayden lui avait plutôt envie de tenter l’expérience alors qu’il connaissait suffisamment bien la bien de Phoenix - elle passe beaucoup de temps à raconter sa vie alors forcément - pour savoir qu’elle et les histoires d’amour ce n’était pas vraiment fusionnel. Remarquez, comme il savait, il était préparer et il pouvait peut-être anticiper.
Face à la réalité, la jolie rousse avait fini par partir dans un long monologue assez confus tout ça pour faire comprendre à Cayden qu’elle acceptait d’être sa petite amie, ce qui avouons le aurait pu être dit plus simplement qu’en un long discours inutile. Qu’importe, elle avait réussit à dire ce qu’elle avait sur le cœur, elle avait réussit à accepter d’écouter ses sentiments ce qui était quand même une grande première chez la jeune femme qui d’habitude ne faisait que les fuir. Les paroles de Cayden eurent pour effet de la déstabiliser encore plus, elle qui avait déjà bien du mal, là, elle aurait presque pu faire un malaise. Elle se contenta de baisser la tête pour laisser ses cheveux venir cacher ses joues devenue écarlates et son sourire de gamine satisfaite et rêveuse qu’elle n’arrivait pas à effacer de ses lèvres. Elle était fatiguée, alors on ne pouvait pas lui en vouloir d’avoir l’air d’une gamine dans une situation pareille ! La fatigue empêche son cerveau de fonctionner correctement et laisse son corps réagir n’importe comment ! Pauvre femme. Elle fixait les mais de Cayden posée sur ses genoux comme s’il s’agissait de quelque chose de merveilleux, mais surtout parce qu’il s’agissait de la seule chose qu’elle pouvait regarder la tête baissée, elle pouvait regarder sa jupe aussi ou même loucher sur son propre décolleté mais bon elle préférait quand même les mains de Cayden. Elle fini quand même par relever la tête, repoussa d’un geste nerveux ses cheveux avant de sourire au jeune homme, un sourire moins gamin que celui qu’elle avait pris soin de cacher, en revanche ses joues étaient toujours rouges, à croire qu’elle avait abordé un style écrevisse. « Oui, on est d’accord, ce n’était pas une erreur. Je ne sais pas quoi dire non plus … Et j’ai l’impression d’être soudainement complètement ridicule et c’est assez embarrassant. ». Si Phoenix savait quelque chose, c’était bien qu’il fallait agir quand on ne savait pas quoi dire, agir autrement qu’en passant nerveusement ses mains dans ses long cheveux roux ce qu’elle faisait déjà depuis plusieurs minutes. Prise d’un élan de courage ou juste d’une envie de cesser toute discussion, pour éviter de passer pour une écrevisse stressée comme en période d’examen (quoi qu’une écrevisse ne passe certainement pas son bac elle). La jeune femme se rapprocha de son nouvel amoureux, le fixant dans les yeux avec une expression déjà plus mature que quelques minutes auparavant. Elle passa une main hésitante sur sa joue avant de l’embrasser et cette fois il n’y avait pas d’alcool pour provoquer une folle pulsion, juste une envie de l’embrasser parce qu’elle trouvait qu’exprimer ses sentiments comme ça, c’était bien plus simple qu’avec des paroles, la preuve étant qu’ils avaient tous les deux affirmé ne pas savoir quoi dire. Phoenix avait apparemment trouvé un moyen de remédier à ça.
Dernière édition par Phoenix G. Sparrow le Sam 18 Juin - 15:44, édité 2 fois
❝ ϟ I'm Cayden R. McAuley ❞ put your hands in the sky.
Sujet: Re: PHOENIX ☏ i just don't know what to do with myself. Dim 22 Mai - 16:21
(c) jjjjordo
❝ I'm not gonna write you to stay All you have is leaving I'm gon' need a better reason To write you a love song today, today ❞
Embarrassant ? La situation était loin d’être digne d’une scène romantique de quelque grand film américain. Ils étaient comiques, tous les deux. Cette pensée ironique n’empêche pas Cayden de poser un regard énamouré sur sa nouvelle petite amie. Un long sourire étira ses lèvres rosées alors qu’il s’empêchait désespérément de sauter sur le canapé. Il ne ressentait aucune frustration, aucune peur. Il était puissant, fort et… il aimait Phoenix. D’un amour qui dépassait, et de loin, les braves limites de la raison. Cela l’étonna. Pourquoi n’avait-il pas eu la bonne idée de lui sauter dessus avant ? Même si, dans l’ordre logique des choses, c’était plutôt à elle qu’il devait leur mise en couple. Si elle ne s’était pas plongée dans l’alcool avant de l’emballer dans la salle de bain, où en seraient-ils ? Sur le canapé en train de bouffer des pâtes tièdes. Situation plus que probable lorsqu’on connaissait les deux tourtereaux. En quelques mots, ils n’auraient eu cure de leurs sentiments communs. Il y avait eu une impulsion qui ne demandait qu’à dévoiler ce qu’ils se cachaient. Quelque chose qui avait tiré sa force dans l’alcool ingurgité par Phoenix. Bon, c’était décidé : il allait changer d’avis quant aux bouteilles de whisky qui s’entassaient dans la poubelle. Quoi que… Non, il allait forcer Phoenix à se mettre à l’eau plate et au sirop de grenadine - pour ne pas la voir se jeter contre un beau mâle un peu pompette. Quant à lui, il allait agir dans l’ombre. Il se voyait déjà dans la peau d’un Clark Kent, désireux d’offrir ce qu’il avait de plus cher à sa Loïs. Cayden ferma les paupières et un long soupir agacé passa ses lèvres. Il fallait absolument arrêter de regarder les séries télévisées idiotes à la télévision, cela déteignait sur sa vie privée.
La main de Phoenix glissa sur sa joue et leurs lèvres se joignirent une nouvelle fois. Cependant cet instant-là fut plus fort car il n’était dicté par aucune drogue euphorisante. De ce fait, Cayden savoura ce baiser comme s’il était le premier. Le premier d’une longue liste. Le moment présent était intense et romanesque. La première fois en compagnie de Phoenix aurait pu être extraordinaire si elle n’avait pas été bourrée. Ils avaient tout leur temps pour eux désormais. Certes, Cayden savait que leur conte de fée pouvait se terminer d’une manière cataclysmique. Ou bien peut-être parfaite. Cayden n’en savait rien et il s’en fichait. Les questions qui le turlupinaient et l’agaçaient avaient déserté son esprit, le laissant choir dans une douce torpeur. Tout allait pour le mieux, tout allait dans la direction qu’il voulait. Il ne pouvait pas espérer mieux. Du moins, en compagnie de Phoenix, il se sentait complet. La recherche de son père passait au second plan, étrangement. Sa mère aurait compris. Elle aurait tout accepté venant de la part de son Cayden chéri. Un vent de mélancolie ébouriffa ses cheveux sombres ; si seulement elle avait été encore en vie, si seulement elle… Il colla son front contre celui de Phoenix et ferma les paupières. Il n’oubliait cependant pas que c’était à cause de cet événement s’il avait rencontré Phoenix. « Bon et bien… Je suppose que nous devons agir comme un couple parfaitement normal. » Déclara-t-il d'une voix douce en montrant la télévision du pouce. Il fronça les sourcils et haussa les épaules. « Ce qui signifie... Restaurant ? Non, il est bien trop tard pour ça. Télévision avec un paquet de pop-corn ? Non plus, il n'y a plus que des films x à cette heure-ci ou bien des séries débiles. Et il n'y a plus de pop-corn. » Il s'affala complètement sur le canapé, invitant Phoenix à venir se blottir contre son torse. Toujours en pleine réflexion, il se mordillait nerveusement sa lèvre inférieure. « Je crois que je n'ai plus eu d'aventures depuis... un certain temps, malheureusement. Je suis désolé mais je me vois dans l'obligation de te séquestrer à la maison. » Un long sourire narquois creusa ses fossettes. « Enfin tu vois ce que je veux dire... Tu as faim ? Je peux te faire des pâtes ou... des pâtes. »
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Sujet: Re: PHOENIX ☏ i just don't know what to do with myself. Sam 18 Juin - 15:46
CAYDEN & PHOENIX « I JUST DON'T KNOW WHAT TO DO WITH MYSELF »
Un couple. Voilà quelque chose qui ne faisait plus parti du vocabulaire de la jeune rouquine depuis des années. Elle n’avait pas été en couple depuis quelques temps déjà, en réalité, elle n’avait pas été en couple depuis ce fameux jour où elle s’était enfuie de son propre mariage pour ensuite parcourir l’Australie avec Cayden. Elle aurait voulu tirer un trait sur l’amour après tout elle n’avait pas l’impression de vivre moins bien quand elle se contentait d’enchainer les histoires sans lendemain. Malgré cette volonté de ne vivre que d’alcool, de sexe et potentiellement de MST, la voilà qui abdiquait enfin et qui décidait de se poser enfin avec quelqu’un, en l’occurrence, Cayden, son fidèle colocataire. Elle ne savait pas comment s’y prendre dans cette histoire, elle avait bien trop l’habitude de ne voir en Cayden qu’un bon ami, que l’idée d’être désormais en couple avec lui paraissait presque bizarre voir même carrément. Vite à court de mots pour exprimer ce qu’elle ressentait elle s’était contentait d’embrasser son nouveau petit copain, un baiser, c’était souvent plus simple que les mots et plus efficace pour exprimer certains sentiments. Elle aurait très bien pu continuer la soirée comme ça, après tout se comporter comme un couple normal, ça devait bien passer aussi par là ! Quoi que tout bien réfléchis, à avoir bosser jusqu’à tard pour repousser l’heure à laquelle elle rentrerait à l’appartement, elle avait presque envie d’aller se coucher et de dormir paisiblement dans les bras de son charmant petit ami. En plus ce n’était pas comme si dormir avec Cayden était quelque chose de totalement nouveau, après tout il était arrivé à Cayden de devoir supporter la jeune rouquine toute une nuit quand elle était réveillée par un bruit suspect qui lui faisait peur ou qu’elle était en pleine phase de déprime. Elle s’était souvent comporté avec Cayden comme elle se serait comporté avec son grand frère si jamais elle en avait eu un, ils avaient était très complices pendant tout ce temps qu’ils avaient partagé ensemble et maintenant, leur relation prenait un tournant assez surprenant, ou pas d’ailleurs, tout le monde s’attendait à ce qu’un jour ils finissent tous les deux, sauf, Phoenix parce que Phoenix contrairement aux personnes normalement constituées avait parfois du mal à voir l’évident.
Agir comme un couple parfaitement normal. L’idée fit se dessiner sur les lèvres de Phoenix un léger sourire. Ça s’annonçait difficile, ils avaient tout les deux quelque chose qui laissait imaginer qu’ils n’étaient pas tout à fait normal. De plus Phoenix avait bien du mal à imaginer comment pouvait se comporter un couple normal, elle n’était même pas sûre d’être elle-même normale, quant à Cayden, il ne l’était certainement pas non plus, sinon, il aurait déjà foutu Phoenix à la rue tellement elle était invivable, mais fort heureusement, elle en avait conscience, de là à dire que du coup elle faisait des efforts, ne nous avançons pas trop non plus. La jeune rouquine continuait de sourire à Cayden quand il donna plusieurs exemples suivis de contre exemples, de ce qu’il pourrait bien faire. En même temps, il n’avait pas tord, à l’heure qu’il était les restaurants commençaient à fermer, et les programmes télévisés étaient très limités, et en plus il n’y avait en effet plus de pop-corn, d’ailleurs, c’était sans doute parce que Phoenix les avait bouffé à la place d’un quelconque repas qu’elle aurait eu la flemme de ses préparer, des fois, elle se demandait comment elle faisait pour ne pas être complètement obèse, et finalement la réponse était assez facile à trouver, après tout, elle mange et picole directement après et elle fini par rejeter tout le contenu de son estomac, encore plus efficace que les méthodes barbares des anorexies ! Bref. « Je crois qu’on est condamnés à passé la soirée ici, avec la télé éteinte et plus de pop-corn, c’est presque tragique … » annonça-t-elle ironiquement avant d’aller se blottir contre le torse de Cayden, puisqu’il l’avait si gentiment invité à le faire, il n’était pas question qu’elle se fasse prier. Un nouveau soupire traversa ses lèvres, l’idée d’être séquestrée à l’appartement ne lui semblait pas si mauvaise que ça, après tout, elle n’aimait pas particulièrement son boulot et elle serait ravie de rappeler à Cayden ce qu’était une aventure puisqu’il n’en avait pas eu depuis si longtemps. « Vas-y séquestre moi, je n’opposerais aucune résistance et je te réapprendrais comment marchent les aventures, quoi que, une aventure pour moi c’est plutôt une histoire d’un soir et on vient de se mettre d’accord pour dire que toi et moi ce ne serait pas qu’une histoire d’un soir et toute façon tout ça c’est comme le vélo, ça s’oublie pas. Bref, ta gueule Phoenix. » S’il y avait une chose pour laquelle la rouquine était très douée, c’était pour parler pour ne rien dire, parler, parler pendant des heures et des heures n’était pas un soucis pour elle, en plus elle avait une grande facilité pour passer du coq à la l’âne dans une conversation qu’il lui arrivait même d’être difficile à suivre, d’autant plus qu’elle parlait souvent très vite et avec un accent gallois très prononcé, converser avec Phoenix relevait parfois du challenge, et en plus quand elle était fatiguée il lui arrivait de se parler à elle-même ou pire encore, de parler d‘elle à la troisième personne du singulier, pauvre femme. « Des pâtes ou des pâtes, c’est un choix difficile que tu me demandes de faire là … Mais comme je suis trop fatiguée pour réfléchir, je crois que je vais dire des pâtes … » Les pâtes. Grandes sauveuses des gens qui ne savent pas cuisiner ! Cela qui, Phoenix était capable de les rater en les laissant trop longtemps dans l’eau, en plus comme elle partait toujours faire autre chose pendant qu’elles chauffaient ça finissait toujours par déborder, il y avait de l’eau partout et les pâtes étaient trop cuite ou pas assez, enfin bref, un carnage. Comme quoi, si elle n’avait pas son Cayden avec elle, la pauvre Phoenix serait bien dans la merde !
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Sujet: Re: PHOENIX ☏ i just don't know what to do with myself.
PHOENIX ☏ i just don't know what to do with myself.
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